La Banque nationale suisse a deux sièges, l'un à Zurich et l'autre à Berne, ainsi qu'une succursale à Singapour.Keystone
Après la chute de Credit Suisse et son sauvetage forcé par sa rivale UBS, une experte s'exprime sur les leçons à tirer de cette débâcle.
Désormais ex-membre de la direction générale de la Banque nationale suisse (BNS) depuis une semaine, Andréa Maechler revient sur le cas Credit Suisse. La BNS n'est pas intervenue car elle «n'est pas là pour sauver une banque, mais pour éviter une contagion», affirme-t-elle, dans un entretien publié jeudi:
«Cette banque avait besoin d'une stratégie, d'un management à la hauteur. Mettre de l'argent sur la table, sans mesures structurelles, n'aurait servi à rien»
Dans les colonnes du Temps, la future directrice adjointe de la Banque des règlements internationaux estime toutefois que la réglementation pourrait être adaptée de sorte à ce que les autorités puissent intervenir plus tôt:
«Il faudrait pouvoir le faire de manière préemptive, sans abus de pouvoir»
Les instruments de capital créés pour affronter les crises systémiques tels que les AT1 - qui permettent de convertir du capital en fonds propres - doivent pouvoir être utilisés avant que le point de non-retour ne soit atteint. (ats/jch)
Qui est Alex Lehmann, le boss de Credit Suisse?
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