
Image: sda
Les participants protestent contre les politiques de santé, d'éducation, de sécurité, et les abus des forces de l'ordre. Au moins 42 personnes ont déjà perdu la vie.
17.05.2021, 06:3417.05.2021, 11:05
Après plus de deux semaines de manifestations, les dirigeants d'une grève nationale ont remis dimanche une liste de revendications au gouvernement. Ils demandent:
- La fin du recours à la force militaire lors des manifestations et de l'utilisation d'armes à feu par la police.
- Des mesures pour mettre fin aux violences sexuelles commises par les forces de sécurité à l'encontre des femmes.
- La réévaluation des actes de violence à l'encontre des manifestants.
- L'inclusion de représentants de l'ONU et de l'Église dans les pourparlers avec le gouvernement.
Depuis que la grève a été déclenchée fin avril, de nombreuses manifestations, parfois sanglantes, ont eu lieu dans différentes villes du pays. Dimanche, des milliers de personnes sont à nouveau descendues dans les rues de la capitale Bogota et d'autres régions du pays, la plupart de manière pacifique. Au moins 42 personnes sont mortes depuis le début des manifestations.
Réforme fiscale retirée
Au départ, les gens étaient descendus dans la rue pour protester contre une réforme fiscale controversée qui a depuis été retirée. Entre-temps, la plupart des manifestants ont de nouveaux objectifs, comme l'opposition à une réforme prévue des soins de santé et la défense du fragile processus de paix dans le pays. Le ministre de l'économie et le ministre des affaires étrangères ont démissionné à la suite des protestations. (ats)
Les manifestations en Colombie
1 / 11
Les manifestations en Colombie
Des milliers de personnes manifestent depuis plus d'une semaine en Colombie.
source: sda / esteban felix
Ceci pourrait également vous intéresser:
Soumy, capitale de la région éponyme frontalière de la Russie, est soumise aux bombardements depuis trois ans d'invasion russe. Reportage dans un funérarium où les employés rêvent «toutes les nuits» des morts dont ils prennent soin.
Pendue au téléphone, Svitlana Ostapenko arpente d'un pas rapide son funérarium de Soumy, dans le nord-est de l'Ukraine, laissant planer dans son sillage une odeur âcre de mort et de naphtaline. Mais quand on lui demande comment elle va, elle se fige. «C'est difficile...», répète la gérante des pompes funèbres, qui fond en larmes.