C’est une tradition d’une violence difficilement supportable: celle de massacrer des dauphins aux îles Féroé. Les autorités envisagent de revoir la pratique.
16.09.2021, 19:0419.09.2021, 17:44
Ce sont des images d’une violence extrême, faites de sang et de carcasses, qui pourraient bien appartenir au passé. Jeudi, le gouvernement local des îles Féroé a annoncé évaluer la régulation de la chasse au dauphin. Le déclin: le 12 septembre dernier, la mise à mort de plus de 1400 cétacés a suscité une vive émotion à travers l'archipel.
«Le gouvernement a décidé de lancer une évaluation de la réglementation relative à la capture des dauphins à flancs blancs de l'Atlantique», a déclaré le Premier ministre Bárdur á Steig Nielsen.
«Bien que ces chasses soient considérées comme durables, nous allons examiner de près les chasses au dauphin et le rôle qu'elles doivent jouer dans la société féringienne»
Bárdur á Steig Nielsen
Tradition ancestrale aux Féroé, territoire autonome danois en mer du nord, le «grind» ou «grindadrap» consiste, en les encerclant, à acculer avec des bateaux un banc de mammifères marins dans une baie. Ils tombent alors entre les mains de pêcheurs restés à terre, qui les tuent avec des couteaux. Leur viande est alors destinée à la consommation.
(âmes sensibles s’abstenir)
L'ONG écologiste Sea Sheperd, qui combat le «grind» depuis de nombreuses années a dénoncé une «effroyable» «attaque contre la nature». «Si nous avons appris quelque chose de cette pandémie, c'est que nous devons vivre en harmonie avec la nature au lieu de l'anéantir», a dit le PDG de l'organisation, Alex Cornelissen, cité dans un communiqué. (sda/ats/afp)
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