
La vice-présidente de l'Argentine, Cristina Kirchner, a échappé à une tentative d'assassinat le 1er septembre. Image: sda
Deux mois après l'attentat, le degré d'orchestration et les mobiles profonds des suspects, des jeunes plutôt précaires et sans politisation marquée, restent encore flous.
02.11.2022, 05:4202.11.2022, 06:09
Une femme faisant partie des quatre détenus pour l'attentat contre la vice-présidente argentine Cristina Kirchner a été remise en liberté lundi après un mois et demi de détention préventive. Son inculpation a été levée faute d'éléments probants à ce stade:
«La femme de 21 ans, une amie de la principale co-inculpée de la tentative d'assassinat, a été libérée sur la décision d'une chambre d'appel fédéral du tribunal de Buenos Aires»
L'arrestation et l'inculpation pour «complicité», douze jours après l'attentat, reposaient en partie sur l'analyse d'échanges et de messages téléphoniques avec la principale co-inculpée, avant et après l'attentat, dans lesquels l'arme avait notamment été évoquée.
«Même si on ne peut écarter un certain degré de connaissance du projet par la femme, sa connaissance de l'arme, via une photographie envoyée par message, ainsi que les références à Uliarte concernant les implications possibles de sa conduite, ne permettent pas, pour le moment, de caractériser le degré d'implication requis»
Extrait de la décision des juges
Mobiles toujours flous
Les deux principaux suspects détenus à ce jour sont l'assaillant de la dirigeante argentine, Fernando Sabag Montiel, 35 ans, et sa compagne de 23 ans, Brenda Uliarte, inculpés pour tentative d'homicide «avec planification et entente préalable», mais les mobiles restent encore flous.
Le 1er septembre, Sabag Montiel avait pointé son arme vers la tête de Cristina Kirchner, à quelques mètres à peine, sans qu'aucun coup de feu ne parte, alors qu'elle signait des livres et se mêlait à des sympathisants venus l'attendre au bas de chez elle. Un troisième jeune homme reste inculpé de complicité ou «participation à titre secondaire».
Le seul élément connu est une claire détestation affichée par Brenda Uliarte pour la responsable politique issue du centre-gauche et un lien ténu - la participation à une manifestation - avec un groupuscule d'extrême droite, objet d'une enquête distincte. (ats/jch)
La vice-présidente de l'Argentine a échappé à une tentative d'assassinat
Video: watson
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