Un hommage discret a été rendu aux victimes des attentats du 7 janvier 2015
Une cérémonie en trois étapes
Aucune prise de parole n'a eu lieu. Comme chaque année, la même cérémonie s'est répétée trois fois:
- D'abord devant le 10, rue Nicolas-Appert (XIe arrondissement), anciens locaux de l'hebdomadaire satirique, où les frères Saïd et Chérif Kouachi avaient abattu 11 personnes le 7 janvier 2015. Parmi les victimes, des figures emblématiques de «Charlie», comme son directeur et dessinateur Charb, les caricaturistes Cabu, Wolinksi, Honoré, Tignous et l'économiste Bernard Maris.
- Puis quelques mètres plus loin sur le boulevard Richard-Lenoir, où le lieutenant de police Ahmed Merabet avait été tué par les frères Kouachi en tentant de les arrêter dans leur fuite.
- Enfin, Porte de Vincennes (XXe arrondissement), devant le supermarché cacher cible le 9 janvier 2015 d'une attaque perpétrée par un autre jihadiste, Amédy Coulibaly, qui avait tué trois clients et un employé juifs.
Un hommage sobre et sans prise de paroles
Conformément au voeu des familles des victimes, aucune prise de parole n'a eu lieu sur les trois lieux de recueillement. Après la lecture des noms des morts, le dépôt de gerbes et une minute de silence, la Marseillaise a retenti dans le froid parisien.
S'il n'y a pas eu de discours, la maire de Paris Anne Hidalgo a néanmoins commenté sur Twitter:
C’était il y a 7 ans. Ce vendredi, Paris se souvient et rend hommage aux victimes des attentats de janvier 2015.
— Anne Hidalgo (@Anne_Hidalgo) January 7, 2022
Ne les oublions jamais. pic.twitter.com/UCgAnCALkF
Le président français s'est également exprimé sur le canal, plus tard dans l'après-midi:
Il y a 7 ans, la Nation était attaquée pour l'un de ses biens les plus précieux : la liberté.
— Emmanuel Macron (@EmmanuelMacron) January 7, 2022
Nous ne vous oublions pas. pic.twitter.com/ysvJ9ytRyO
Il a joint à son message la liste des 17 victimes, incluant Clarissa Jean-Philippe, la policière municipale de Montrouge tuée le 8 janvier 2015, entre les deux attentats parisiens, par Amedy Coulibaly.
Une autre cérémonie se tiendra samedi matin dans cette commune de la banlieue sud de Paris, là aussi sur les lieux de l'attaque et sans public en raison de la situation sanitaire. (ats/mbr)
