
Des lignes électriques partant de la centrale électrique de Liddell, une centrale thermique alimentée au charbon près de Muswellbrook dans la vallée de Hunter, en Australie.Image: sda
Les feux de forêt dévastateurs et les inondations records en Australie ont mis en lumière la vulnérabilité du pays face aux conséquences du réchauffement climatique.
16.06.2022, 05:5616.06.2022, 07:50
Le nouveau premier ministre australien, Anthony Albanese, a fortement augmenté les objectifs de réduction des émissions de gaz à effet de serre de l'Australie, les faisant passer de 26 à 43% d'ici à 2030. Il a écrit à l'ONU pour annoncer le changement de politique climatique.
«Cet objectif plus ambitieux prépare l'Australie pour un avenir prospère, un avenir tiré par une énergie plus propre et moins chère. Nous souhaitons que l'Australie saisisse l'opportunité qui s'offre à elle d'agir sur le changement climatique.»
Le premier ministre australien Anthony Albanese
A la fin mai, l'Australie avait annoncé qu'elle présenterait «très bientôt» des objectifs plus ambitieux en matière d'émissions de gaz à effet de serre.
La ministre des affaires étrangères, Penny Wong, avait alors admis que l'Australie avait «négligé sa responsabilité» dans le passé et que Canberra n'«ignorerait» plus les appels des nations du Pacifique à agir contre le changement climatique.
Feux et inondations
Sous le précédent gouvernement conservateur, l'Australie, un des plus grands exportateurs de charbon et de gaz au monde, jouait régulièrement les trouble-fête dans les négociations internationales sur le climat.
Le climato-scepticisme affiché par le précédent premier ministre australien avait envenimé les relations entre Canberra et ses voisins et alliés du Pacifique, une région où la Chine cherche à étendre son influence. (ats/jch)
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