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Avortement: YouTube s'attaque à la désinformation sur le sujet

Avortement: YouTube s'attaque à la désinformation sur le sujet

Alison Dreith works on her computer on Thursday, April 14, 2022, in her home in southern Illinois. Dreith works for the Midwest Access Coalition, which pays for "practical support" for women ...
Une jeune militante pro-avortement travaille sur son ordinateur.Image: sda
Cette décision intervient près d'un mois après que la Cour suprême des Etats-Unis a révoqué le droit fédéral à l'interruption volontaire de grossesse (IVG).
22.07.2022, 05:1822.07.2022, 07:43
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YouTube a annoncé jeudi avoir pris des mesures pour bannir la désinformation liée aux avortements:

«A partir d'aujourd'hui et pendant les prochaines semaines, nous allons retirer les contenus qui donnent des instructions sur des méthodes d'avortement dangereuses ou promeuvent de fausses affirmations sur les dangers liés aux IVG»
Une porte-parole de la plateforme

Interdit dans plusieurs Etats déjà

Le service de vidéos de Google va ajouter les contenus sur l'avortement à ses règlements sur la désinformation médicale, qui interdisent déjà les contenus faux ou trompeurs sur le Covid ou les vaccins:

«Par exemple, les affirmations selon lesquelles les avortements sont très risqués ou causent souvent des infertilités ou des cancers. Nous évaluons nos règles et nos produits en continu, au fur et à mesure que des événements ont lieu dans la vie réelle.»
Google, propriétaire de Youtube

Depuis que la Cour suprême a dynamité le droit à l'avortement (jusqu'ici en vigueur sur tout le territoire américain depuis 1973), plusieurs Etats conservateurs ont déjà restreint ou interdit l'accès à l'IVG.

Google, Meta (Facebook, Instagram) et d'autres ont été interpellés à plusieurs reprises sur ce sujet par des élus et associations. Ils appellent les plateformes à protéger les femmes, en s'assurant que les messages et offres d'aide restent bien en ligne, et surtout en ne conservant plus autant de données personnelles, notamment celles qui pourraient les compromettre.

Les plateformes craignent en effet que les informations personnelles de femmes qui ont avorté ou d'individus qui les auraient aidées (recherches en ligne, déplacements en Uber, etc.) ne soient retenues contre eux par les procureurs d'Etats conservateurs ayant interdit l'IVG.

Localisation supprimée

Début juillet, Google a annoncé que les données de localisation des utilisateurs seraient automatiquement supprimées en cas de visite d'une clinique spécialisée dans les avortements.

Jen Fitzpatrick, une vice-présidente du géant des technologies, a aussi assuré que ses équipes avaient l'habitude de «repousser» les requêtes des autorités «quand elles sont trop extensives».

YouTube a par ailleurs précisé jeudi qu'un panneau d'informations serait ajouté sur les IVG, pour «fournir aux personnes du contexte de la part des autorités de santé locales et internationales». (ats/jch)

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