Après les événements de l'année dernière, la police berlinoise prévoit pour le réveillon du Nouvel An «la plus grande opération policière des dernières décennies». «Cela est principalement dû au conflit au Moyen-Orient, qui rend la situation opérationnelle nettement plus exigeante et complexe», a déclaré la cheffe de la police de Berlin, Barbara Slowik, à l'agence de presse allemande.
L'année dernière, dans certains quartiers de Berlin et d'autres grandes villes, outre les violents feux d'artifice habituels dans les rues, de nombreux pétards ont été lancés et d'autres attaques contre des policiers, des pompiers et des ambulanciers. Parfois, des groupes se tiraient dessus.
Selon le syndicat allemand de la police, les jeunes hommes issus de l'immigration auraient été largement représentés dans ces actes. Un court métrage réalisé par l'ancien rédacteur en chef du quotidien allemand Bild, Julian Reichelt, avait mis également en lumière les excès de violence de la nuit du Nouvel An.
Böller gab es schon immer. Was es nicht gab, ist dieser vollkommen enthemmte Angriff auf unseren Staat, Polizisten, Rettungskräfte, Feuerwehr, Passanten. Morgen 18 Uhr bei #AchtungReichelt die große Doku: DIE GESETZLOSEN. Krieg in der Silvesternacht! #DIEGESETZLOSEN pic.twitter.com/fUQg9PQXNs
— Julian Reichelt (@jreichelt) January 1, 2023
La cheffe de la police berlinoise a annoncé que cette année 2000 à 2500 policiers seront de service le soir du Nouvel An. «Le nombre de voitures de patrouille passera de 150, comme toutes les nuits, à 220». Il y aurait également 500 agents de la police fédérale dans les gares du S-Bahn et des trains longue distance. Dans une présentation interne des pompiers de Berlin, le chef d'état-major a parlé d'une opération ciblée.
Les raisons de l’augmentation significative de la présence policière sont, d’une part, les expériences de l’année dernière. A ce sujet, Barbara Slowik a déclaré:
Mais à cela s’ajoute l’émotivité provoquée par le conflit au Moyen-Orient. «Nous partons du principe que ces émotions seront également vécues dans la rue».