Le premier ministre britannique Boris Johnson a prononcé, jeudi, son discours de démission. Florilège de ses meilleures expressions.
07.07.2022, 19:3708.07.2022, 06:05
Journée noire pour Boris Johnson: le chef du parti conservateur britannique a annoncé sa démission ce jeudi, après une défection sans précédent des membres de son gouvernement. C'est devant sa résidence, au 10 Downing Street, que le Tory a déroulé son discours de sortie de façon solennelle.
Son discours👇
Le champion du Brexit a lutté jusqu'au bout, mais a été submergé par la pression émanant de son propre camp:
«C'est clairement la volonté du Parti conservateur qu'il y ait un nouveau leader, et donc un nouveau premier ministre»
S'il s'est tant accroché à ce poste, ce n'est pas parce qu'il le voulait (selon ses propres mots),
«Mais parce que je pensais que c'était mon travail, mon devoir, mon obligation envers vous de continuer à faire ce que nous avions promis en 2019»
L'homme politique reconnaît tout de même son échec:
«Je veux que vous sachiez à quel point je suis triste d'abandonner le meilleur job du monde. Mais c'est la vie»
Boris Johnson démissionne.Image: sda
Bojo ne comprend pas qu'on lui claque ainsi la porte au nez:
«Ces derniers jours, j'ai essayé de convaincre mes collègues qu'il serait dingue de changer de gouvernement alors que nous n'avons que quelques points de retard dans les sondages»
Malgré ses protestations, la parole de Boris Johnson n'aura pas fait le poids face au «partygate» et autres scandales:
«Je regrette de ne pas avoir réussi à les convaincre»
Qu'importe les nombreux appels au départ dont il a fait l'objet, le Tory n'a pas honte de son bilan:
«Je suis immensément fier des accomplissements de ce gouvernement: d'avoir réalisé le Brexit, réglé nos relations avec le continent, redonné le pouvoir à ce pays de faire ses propres lois»
Salué ce jeudi par Volodymyr Zelensky, Boris Johnson s'est permis de formuler des promesses pour soutenir l'Ukraine:
«Laissez moi affirmer au peuple d'Ukraine que je sais que nous, au Royaume-Uni, continuerons de soutenir votre combat pour la liberté aussi longtemps qu'il le faudra»
BoJo reste philosophique malgré la claque politique qu'il a reçue:
«En politique, personne n'est indispensable»
Le premier ministre se dit grandi par son mandat, et continue d'évoquer un avenir commun.
«Etre premier ministre est une éducation en soi. Je sais que même si les choses paraissent parfois sombres, notre avenir ensemble est en or»
L'heure du BoJoxit?
«Je sais que beaucoup seront soulagés (par mon départ) et peut-être que quelques-uns seront déçus»
(jod/ats)
Boris Johnson en visite à Kiev
Video: watson
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