International
Boris Johnson

Porter le masque deviendra «un choix personnel» en Angleterre

masque Angleterre Boris Johnson jeune femme drapeau Union Jack
Image: Shutterstock

Les Anglais pourront choisir de porter le masque ou non, malgré le variant Delta

Boris Johnson, le premier ministre, l'a annoncé le port du masque et le maintien d’une distance suffisante ne seront plus obligatoires pour les Anglais dès le 19 juillet. Vague de critique.
05.07.2021, 15:2205.07.2021, 21:50
Plus de «International»

Le premier ministre britannique Boris Johnson a annoncé lundi la fin de l'obligation du port du masque et de la distanciation sociale en Angleterre dans deux semaines. Il compte sur la «responsabilité individuelle» de chacun. Avec le variant Delta, le nombre de cas augmente pourtant rapidement.

«Le port d’un masque facial deviendra une responsabilité personnelle»
Robert Jenrick, le ministre du Logementsky news

La conservateur Johnson a, toutefois, appelé à «rester prudent», indiquant que lui-même porterait un masque dans les lieux très fréquentés. Le gouvernement doit confirmer la décision le 12 juillet.

Boris Johnson a annoncé plusieurs mesures

  • le télétravail ne sera plus recommandé
  • les salles de spectacles et les stades pourront ouvrir à pleine capacité
  • les discothèques seront autorisées à accueillir du public
  • Il n'y aura plus non plus de limites au nombre de participants à un mariage ou à un enterrement ou d'invités chez soi.

Rassurant les Anglais désireux de partir en vacances, Boris Johnson a confirmé vouloir mettre fin à la quarantaine obligatoire pour les voyageurs totalement vaccinés revenant d'un pays classé «orange», dont de grandes destinations touristiques européennes comme la France, l'Italie et l'Espagne. Une annonce du ministre des Transports est attendue cette semaine.

Tout ça grâce au vaccin

Le gouvernement s'appuie sur le succès de sa campagne de vaccination pour justifier la levée des dernières restrictions. Selon le conseiller scientifique du gouvernement, Patrick Vallance, la vaccination a permis d'«affaiblir» le lien entre les contaminations et les hospitalisations et décès, même si ce lien n'est «pas complètement rompu».

Décision critiquée en raison du variant Delta

Initialement prévue pour le 21 juin, la levée des dernières restrictions avait été repoussée d'un mois, au 19 juillet, en raison de la flambée du variant Delta, beaucoup plus contagieux. Ce variant, initialement détecté en Inde, représente désormais la quasi-totalité des nouveaux cas au Royaume-Uni, où les contaminations quotidiennes se sont rapprochées des 30 000 ces derniers jours.

La stratégie du gouvernement est vertement critiquée par certains scientifiques qui conseillent l'exécutif, ainsi que par l'opposition travailliste qui dénonce, en particulier, l'abandon du port du masque. Le chef du Labour, Keir Starmer, a jugé «imprudent de supprimer toutes les protections en même temps alors que le taux d'infection continue d'augmenter».

L'opinion publique semble être de son côté: 71% du public veut que les masques restent obligatoires dans les transports publics et les magasins, selon un sondage YouGov réalisé auprès de 2649 adultes britanniques.

L'Angleterre part toute seule

D'autres régions du Royaume-Uni sont plus prudentes. En effet, chaque province décide de son propre calendrier face à la crise sanitaire. L'Ecosse, le Pays de Galles et l'Irlande du Nord ont opté pour une levée plus lente des restrictions.

Copin comme cochon: le small talk
Video: watson
Ceci pourrait également vous intéresser:
0 Commentaires
Comme nous voulons continuer à modérer personnellement les débats de commentaires, nous sommes obligés de fermer la fonction de commentaire 72 heures après la publication d’un article. Merci de votre compréhension!
Poutine a échangé des soldats nord-coréens contre du riz
La Corée du Nord a envoyé des milliers de soldats en Russie. Elle a reçu en contrepartie une rémunération mirobolante: 700 000 tonnes de riz.

La Corée du Nord aurait reçu de Moscou une généreuse rémunération pour son engagement militaire en Ukraine. Selon le quotidien sud-coréen Korea Herald qui se réfère lui-même au service national de renseignement (NIS), chaque Nord-Coréen mobilisé touche un salaire mensuel d'environ 2000 dollars. Les 10 000 soldats en route pour l'Ukraine, toujours selon le NIS, pourraient ainsi rapporter à Pyongyang plus de 200 millions de dollars par an, poursuit le journal.

L’article