Un juge de la Cour suprême du Brésil (STF) a ordonné mardi la libération de 137 personnes accusées d'avoir participé à l'assaut contre plusieurs lieux de pouvoir à Brasilia le 8 janvier, dans l'attente de leur jugement.
Le magistrat a également tenu compte du fait que «la plupart d'entre eux ont un casier judiciaire vierge et des enfants en bas âge».
Cette remise en liberté est soumise à plusieurs conditions: port du bracelet électronique, annulation du passeport, interdiction d'utiliser les réseaux sociaux, de porter des armes à feu ou de sortir de chez soi les soirs et les week-ends.
Le 8 janvier dernier, des assaillants pro-Bolsonaro ont franchi le cordon de sécurité du Palais présidentiel pour tout saccager sur leur passage, y compris des oeuvres d'art à la valeur inestimable, afin de protester contre l'élection du socialiste Lula.
Ce dernier a remporté le scrutin d'octobre d'une courte marge, avec 50,9% des voix, contre 49,1% pour le candidat sortant, issu de l'extrême-droite.
Les violences à Brasilia ont rappelé l'invasion du Capitole deux ans plus tôt aux Etats-Unis, par des partisans de Donald Trump refusant d'accepter sa défaite face au président américain actuel Joe Biden. (ats/jch)