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Des bolsonaristes sèment le chaos au palais présidentiel

Des bolsonaristes sèment le chaos au palais présidentiel à Brasilia
Les bolsonaristes sont arrivés en nombre à Brasilia. Image: AP

Les partisans de Bolsonaro envahissent le palais présidentiel brésilien

Le chaos règne au Brésil après l'attaque de centaines de partisans de l'ex-président brésilien d'extrême droite Jair Bolsonaro. Ils ont envahi dimanche le Congrès, le palais présidentiel et la Cour suprême à Brasilia.
08.01.2023, 20:5509.01.2023, 08:29
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Les images diffusées sur les réseaux sociaux sont assez éloquentes. Les fervents supporters du président déchu ont fait d'importants dégâts.

«Cette tentative absurde d'imposer la volonté par la force ne prévaudra pas», a averti le nouveau ministre de la Justice Flavo Dino, sur Twitter, ajoutant: «il va y avoir des renforts».

Les bolsonaristes radicaux, arrivés en masse, ont pris de court les forces de sécurité, une semaine après l'investiture du président de gauche Lula, dont ils n'ont jamais reconnu la victoire contre Jair Bolsonaro à la présidentielle d'octobre, a constaté un photographe de l'AFP.

Des images impressionnantes, rappelant l'invasion du Capitole aux Etats-Unis, montrent sur les réseaux sociaux une véritable marée humaine de manifestants vêtus de jaune et vert prendre d'assaut les lieux de pouvoir à Brasilia.

La zone près de la Place des trois pouvoirs, où se côtoient le Palais présidentiel du Planalto, la Cour suprême et le Congrès, avait pourtant été bouclée par les autorités, mais les bolsonaristes sont parvenus à rompre les cordons de sécurité.

Jair Bolsonaro, qui n'a jamais félicité Lula pour son élection et a boudé son investiture, a quitté le Brésil deux jours avant la fin de son mandat et se trouve en Floride, aux Etats-Unis.

Soutien international à Lula

De nombreux pays ont condamné l'invasion des lieux de pouvoir brésiliens par les partisans de Jair Bolsonaro. Ils ont réaffirmé leur soutien au président Luiz Inacio Lula da Silva et aux institutions démocratiques.

Le président américain Joe Biden a jugé «scandaleuse» la violence des manifestants, dans une réaction directe lors d'un déplacement au Texas. La Maison Blanche avait déclaré que les Etats-Unis condamnaient «toute tentative d'ébranler la démocratie au Brésil».

Plusieurs responsables de l'Union européenne ont également dénoncé l'action des bolsonaristes. Le président du Conseil européen Charles Michel a exprimé sur Twitter sa «condamnation absolue» de cet assaut et son «soutien total au président Lula da Silva, démocratiquement élu par des millions de Brésiliens à l'issue d'élections équitables et libres».

En France, Emmanuel Macron a lui aussi appelé au «respect des institutions démocratiques»:

Le Département fédéral des affaires étrangères a également réitéré son soutien aux institutions brésiliennes et à la démocratie:

(ats/afp/svp)

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