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Jair Bolsonaro entendu dans l'affaire des faux certificats de vaccins

Jair Bolsonaro a été entendu dans l'affaire des faux certificats de vaccins

L'ex-président brésilien a été entendu pendant plusieurs heures par la Police fédérale à Brasilia. Il a une nouvelle fois nié avoir été impliqué dans une affaire de falsification présumée de certificats de vaccination contre le Covid-19.
17.05.2023, 06:4517.05.2023, 11:37
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Jair Bolsonaro, dont le domicile avait été perquisitionné début mai dans le cadre de l'affaire de falsification présumée de certificats de vaccination contre le Covid-19, est arrivé ce mardi au siège de la police vers 13h40 heure locale (18h40 heure suisse), avant d'en ressortir quatre heures plus tard sans faire de déclaration à la presse.

Soupçons de réseau criminel

Lors de sa déposition, qui a duré «environ trois heures», l'ex-dirigeant a, une fois encore, nié être impliqué dans cette affaire. Pour rappel, les faux certificats de vaccination contre le Covid auraient été établis à son nom et à ceux de sa fille de 12 ans et de ses associés, a rapporté l'ancien secrétaire à la communication et actuel conseiller de l'ex-président brésilien, Fabio Wajngarten, sur Twitter. Et d'ajouter:

«Il a réaffirmé qu'il n'avait jamais été vacciné et qu'il n'était au courant d'aucun projet de falsification, d'insertion ou d'altération de son carnet de vaccination et de celui de sa fille.»

Les autorités enquêtent sur «un réseau criminel soupçonné d'introduire de fausses données de vaccination contre le Covid» dans les systèmes de santé publique au profit de celui qui était alors président et de ses proches collaborateurs.

L'objectif était de «contourner les restrictions sanitaires imposées par le Brésil et les Etats-Unis», où Jair Bolsonaro s'est rendu en octobre avec des membres de sa famille et des conseillers deux jours avant la fin de son mandat. Il a ensuite séjourné trois mois sur le territoire américain où le certificat de vaccination était encore obligatoire pour entrer dans le pays.

Après la perquisition de son domicile, l'ancien président d'extrême droite (2019-2022), âgé de 68 ans, avait nié les accusations et blâmé les autorités d'essayer de «fabriquer un dossier» contre lui. Il avait déclaré à la presse:

«Je n'ai pas été vacciné, point final, je ne l'ai jamais nié»

(ag/ats)

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