Des groupes de hackers chinois utilisent Facebook et d'autres sites et applications mobiles pour piéger et espionner des Ouïghours. Facebook l'a affirmé mercredi 24 mars, sans attribuer ces pratiques au gouvernement.
Les pirates ciblent des centaines de militants, journalistes et dissidents ouïghours vivant à l'étranger. Ils les incitent à cliquer sur des liens et sites web piégés qui infectent leurs ordinateurs ou smartphones avec des logiciels d'espionnage, selon la société californienne.
Les manœuvres des hackers ont principalement lieu hors de Facebook. Sur des sites d'informations légitimes ou via de fausses applications susceptibles d'intéresser cette minorité musulmane persécutée en Chine (comme pour la prière, par exemple).
Facebook dit avoir bloqué le partage des noms de domaine piégés sur sa plateforme, retiré les comptes des groupes et prévenu les personnes concernées. L'entreprise a aussi partagé des informations avec d'autres réseaux sociaux. (ga)