Des minorités chinoises victimes de prélèvements forcés d'organes
Des rapporteurs spéciaux, ainsi que des experts du groupe de travail de l'ONU sur la détention arbitraire, indiquent que des prélèvements d'organes ont lieu en Chine. Ceux-ci visent principalement des Ouïghours, des Tibétains, des musulmans et des chrétiens, détenus dans l'Empire du Milieu.
Des accusations niées par Pékin
La Chine est régulièrement accusée par des membres de la secte Falun Gong, interdite dans ce pays asiatique, de se livrer à des prélèvements d'organes forcés sur ses adeptes emprisonnés. Pékin a toujours fermement nié ces accusations.
La tradition chinoise veut qu'un mort soit enterré sans mutilation et très rares sont les Chinois qui acceptent le prélèvement d'organes. Pendant des décennies, une majorité d'opérations étaient réalisées avec des organes prélevés sur les condamnés à mort ou les prisonniers après leur décès, souvent sans l'accord des familles.
Pékin a officiellement banni cette pratique à partir de janvier 2015, mais sans lever les inquiétudes. (ats)