En Colombie, le chef de la police, Jorge Luis Vargas, la vice-présidente, Francia Marquez, le président, Gustavo Petro et le ministre de la défense, Ivan Velasquez.Image: sda
La police colombienne est souvent critiquée par les organisations de défense des droits de l'homme pour sa violence.
23.08.2022, 05:1823.08.2022, 16:27
Les Etats-Unis et l'ONU ont annoncé lundi qu'ils allaient soutenir la transformation de la police colombienne voulue par le nouveau président de gauche Gustavo Petro. Ce dernier souhaite la rendre plus respectueuse des droits fondamentaux.
Ce projet prévoit la création d'un observatoire pour «prévenir les violations des droits fondamtentaux» et des cours obligatoires pour les agents concernant «l'usage de la force», a déclaré le nouveau directeur de la police, le général Henry Sanabria.
«Washington apportera 10 millions de dollars pour soutenir cette initiative et renforcer les connaissances de la police concernant les meilleures pratiques en matière de droits fondamentaux [...] et améliorer la confiance de la communauté»
Todd D. Robinson, sous-secrétaire aux affaires antidrogue internationales à la Maison-Blanche.
Drogue et groupes armés
Au cours de la même présentation, le représentant en Colombie du haut commissariat de l'ONU aux droits de l'homme, Juan Carlos Monge, a annoncé que les Nations unies participeraient également au programme:
«Nous souhaitons que la police colombienne applique les standards internationaux en matière d'usage de la force et des armes à feu.»
Gustavo Petro, un ancien guérillero devenu au début août le premier président de gauche de l'histoire de la Colombie, a dès son arrivée changé les plus hauts responsables de la police et de l'armée. Il souhaite détacher la police du ministère de la défense pour la placer sous l'autorité d'un nouveau «ministère de la paix, de la sécurité et de la cohabitation». (ats/jch)
Depuis samedi dernier, environ 70 personnes ont perdu la vie dans des inondations et des crues soudaines en Afghanistan, selon un responsable gouvernemental.
Quelque 70 personnes ont péri depuis samedi dernier dans des inondations et crues subites en Afghanistan, a annoncé mercredi un responsable du Département de la gestion des catastrophes naturelles.