
La Corée du Nord a procédé à des essais de tirs de missiles envoyés depuis un train.Image: sda
La Corée du Nord et la Corée du Sud ont procédé toutes les deux à des tirs de missiles dans ce qui ressemble à une véritable course à l'armement.
16.09.2021, 03:0616.09.2021, 18:28
Le Conseil de sécurité de l'ONU s'est réuni en urgence mercredi à huis clos pour évoquer les derniers tirs de missiles balistiques menés par la Corée du Nord. Ils suscitent la préoccupation de ses membres face à cette «menace majeure» pour la paix, selon l'ambassadeur français auprès des Nations unies.
«Une menace pour le monde»
«On a tous condamné ce qui s'est passé, les tests. Tout le monde est très préoccupé par cette situation. C'est une menace majeure à la paix et à la sécurité, c'est une violation claire des résolutions du Conseil. Les missiles sont tombés dans la zone économique exclusive du Japon»
Nicolas de Rivière, ambassadeur français à l'ONU.
La Corée du Nord et la Corée du Sud ont procédé toutes deux mercredi à des tirs de missiles dans ce qui ressemble à une véritable course à l'armement entre ces deux pays toujours techniquement en guerre.
«Les tirs nord-coréens représentent une menace pour le régime de non-prolifération, pour le monde, pour les voisins de la Corée du Nord, la Corée du Sud, le Japon. Nous comprenons parfaitement les préoccupations dans cette région et nous exhortons la Corée du Nord à se conformer aux résolutions de l'ONU et à reprendre les pourparlers»
Nicolas de Rivière, ambassadeur français à l'ONU
«S'abstenir de toute nouvelle provocation»
Dans un communiqué publié à Londres, le ministère britannique des Affaires étrangères a condamné, comme l'avaient fait au préalable les Etats-Unis, «une claire violation» des résolutions du Conseil de sécurité et «une menace à la paix et la sécurité régionales»:
«Nous exhortons la Corée du Nord à s'abstenir de toute nouvelle provocation et à reprendre un dialogue avec les Etats-Unis»
Communiqué du Conseil de sécurité de l'ONU.
Selon des sources diplomatiques et onusiennes, la Corée du Sud n'est pas soumise à une interdiction de procéder à des tirs de missiles balistiques, à la différence de la Corée du Nord, contre laquelle pèsent plusieurs séries de sanctions économiques lourdes, notamment prises en 2017, afin de lui faire arrêter ses programmes d'armement balistique et nucléaire. (ats/jch)
On les appelle désormais «les saboteuses». Dans la ville occupée de Simferopol, deux femmes auraient empoisonné trente-cinq combattants russes en leur faisant ingurgiter de l'arsenic.
L'information s'est d'abord ébruitée sur les fils Telegram de l'armée russe. Avant d'alerter un organisme baptisé Project Information Resistance, le 2 décembre. Vingt-quatre tués, 11 malades, voilà le bilan «des saboteuses», deux femmes qui auraient empoisonné trente-cinq soldats russes dans la ville occupée de Simferopol.