
La partie immergée de la fusée nord-coréenne qui s'est écrasée sur la côte ouest de la Corée du Sud. Keystone
Après le tir, l'armée sud-coréenne a récupéré plusieurs parties du projectile. Un véritable fiasco pour le parti dirigé par Kim Jong-Un.
19.06.2023, 05:3019.06.2023, 07:34
Le parti des travailleurs, au pouvoir en Corée du Nord, a «sévèrement critiqué» les responsables de l'échec du lancement d'un satellite-espion le 31 mai, a rapporté lundi l'agence officielle KCNA. Un problème technique avait été invoqué:
«Lors d'une réunion plénière, qui s'est tenue du 16 au 18 juin, le comité central du parti unique nord-coréen a exigé une enquête sur cet échec sérieux»
Condamnations multiples
Le 31 mai, une fusée présentée par Pyongyang comme étant le lanceur d'un satellite d'observation militaire s'était abîmée en mer Jaune peu après son décollage.
Ce lancement avait été condamné par les Etats-Unis, la Corée du Sud et le Japon qui avaient dénoncé une nouvelle violation des résolutions de l'ONU interdisant à la Corée du Nord de tirer des missiles balistiques, dont les technologies sont similaires à celles des lanceurs spatiaux.
Le comité central nord-coréen a exigé une enquête «pour analyser en profondeur la cause et la leçon à tirer de l'échec», toujours selon l'agence nord-coréenne.
Il a demandé qu'un nouveau satellite-espion soit mis en orbite le plus vite possible «pour améliorer les capacités de renseignements de reconnaissance de l'armée populaire coréenne». (ats/jch)
Voici ce que cachent ces vidéos «normales» de Corée du Nord
Video: extern / rest
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