Des scientifiques affirment qu'il y a toute une variété d'effets secondaires, pour la plupart acceptables, selon le vaccin choisi pour la troisième dose, dite «booster».
03.12.2021, 05:2403.12.2021, 07:13
Les doses de rappel anti-Covid-19 provoquent des réactions plus ou moins marquées en matière d'immunité selon le vaccin choisi, montre une étude publiée vendredi dans The Lancet. L'effet est néanmoins notable pour la plupart d'entre eux.
Une question bien pertinente:
Une étude auprès de 3000 personnes
L'étude, effectuée en juin au Royaume-Uni auprès de 3000 personnes, a comparé de nombreuses configurations, selon le vaccin initialement injecté et celui choisi pour la dose de rappel. Les patients étudiés avaient été vaccinés soit par Astrazeneca soit par Pfizer/Biontech. Après au moins deux mois (pour ceux vaccinés via Pfizer) ou trois (pour les vaccinés Astrazeneca), ils ont reçu une troisième dose:
- Celle-ci pouvait à nouveau se faire par Pfizer ou Astrazeneca, ou bien via Curevac, Moderna, Novavax, Valneva, Janssen – certains n'étant pas encore approuvés au Royaume-Uni ou dans l'Union européenne;
- Des participants ont reçu un placebo;
- Dans presque toutes les configurations, à part le placebo, les participants ont généré une quantité accrue d'anticorps face au coronavirus. Exception notable, l'enchaînement Pfizer et Valneva n'a pas donné de différence notable.
«Toutefois, il y avait des différences sensibles dans les réactions, selon le vaccin choisi»
Les auteurs de l'étudethe lancet
Une troisième dose trop rapide
Cette étude a, néanmoins, de nombreuses limites pour en tirer des conclusions dans la vie réelle. Les troisièmes doses y ont été très vite injectées après la vaccination initiale. Dans certains cas, il s'était écoulé moins de temps entre la deuxième et troisième dose qu'entre les deux premières.
Surtout, l'étude ne mesure pas l'efficacité réelle des vaccins face à la maladie, mais seulement les réactions du système immunitaire. Cependant, comme le rappellent les auteurs, il n'y a pas forcément de lien direct entre le niveau de production d'anticorps et celui de la protection réellement conférée contre les formes graves de Covid-19, en particulier après plusieurs mois.
L'étude a également mesuré les effets secondaires, qui sont jugés «acceptables» dans toutes les configurations. Toutefois, là encore, «certaines configurations étaient plus réactogènes que d'autres». (ats/jch)
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