«Le bureau national de la cybersécurité est en contact avec Ticketmaster pour comprendre le problème», a déclaré un porte-parole du gouvernement australien dans un communiqué. Il a invité les personnes ayant des «demandes spécifiques» à contacter directement la plateforme.
Le groupe de pirates informatiques de renommée mondiale baptisé les «ShinyHunters» a affirmé sur un forum en ligne que les données subtilisées comprenaient les noms, les adresses, les numéros de téléphone et une partie des détails des cartes de crédit des clients de Ticketmaster. Les données piratées étaient disponibles pour 500 000 dollars dans le cadre d'une «vente exceptionnelle», selon le message.
Le FBI a proposé son aide aux autorités australiennes pour faire la lumière sur cette affaire, a indiqué jeudi à l'AFP un porte-parole de l'ambassade des Etats-Unis. Les ShinyHunters se sont fait connaître en 2020, lorsqu'ils ont commencé à mettre en ligne d'énormes quantités d'informations sur les clients de plus de 60 entreprises, selon le ministère américain de la justice.
Les piratages touchent de plus en plus de personnes et ont des conséquences de plus en plus graves, a observé auprès de l'AFP Katina Michael, professeure de cybersécurité à l'université australienne de Wollongong. Le nombre de personnes dont les données sont piratées «va augmenter. Il pourrait atteindre un milliard à l'avenir», a-t-elle déclaré.
Les gouvernements, les entreprises et les consommateurs ne font pas assez pour se protéger et n'investissent pas dans des mécanismes de protection de base tels que l'authentification à deux facteurs (un processus basé sur la gestion des identités et accès qui impose deux formes d'identification, ndlr), a averti Mme Michael. (sda/ats/afp)