Le Danemark veut louer au Kosovo des cellules de prison pour y envoyer 300 détenus.Image: Shutterstock
Un projet destiné aux détenus devant être expulsés à la fin de leur peine permettra d'étendre le parc pénitentiaire danois, actuellement sous pression.
16.12.2021, 04:0816.12.2021, 17:33
Le Danemark veut louer au Kosovo des cellules de prison pour y envoyer 300 détenus, a indiqué le gouvernement danois, présentant un nouveau projet pour endiguer la tendance à la surpopulation carcérale du pays nordique.
«Ce projet prévoit de louer 300 places de prison au Kosovo pour y envoyer les étrangers condamnés au Danemark à l'expulsion après avoir purgé leur peine.»
Le ministère de la Justice danoise
Un taux d'occupation supérieur à 100%
Depuis 2015, la population carcérale a bondi de 19% au Danemark pour atteindre plus de 4000 personnes début 2021, ce qui représente un taux d'occupation dépassant les 100%, selon les statistiques nationales:
- Pendant la même période, le nombre de surveillants a, lui, diminué de 18% dans le royaume scandinave de 5,8 millions d'habitants, connu pour ses prisons ouvertes réservées aux détenus qui purgent des peines de moins de cinq ans;
- Le projet prévoit aussi d'augmenter la capacité du système pénitentiaire danois de 326 places entre 2022 et 2025;
- En 2020 déjà, dans les prisons danoises, quelque 350 détenus devaient être expulsés à l'issue de leur peine.
«Il allait nous manquer jusqu'à 1000 places dans le système pénitentiaire d'ici 2025»
Le ministre Nick Haekkerup
Au Kosovo, selon les chiffres du World Prison Brief de l'Université de Londres, 1642 personnes étaient emprisonnées en 2020, pour un taux d'occupation de 97%.
Par le passé, la Norvège et la Belgique avaient déjà loué des cellules aux Pays-Bas et y avaient expédié des prisonniers. (ats/jch)
La situation des femmes en Afghanistan est toujours aussi grave.
Video: watson
Ceci pourrait également vous intéresser:
Sous pression des Etats-Unis de Donald Trump, les Vingt-Sept, réunis en sommet à Budapest, engagent un plan de réformes au long cours inspiré par l'ancien Premier ministre italien Mario Draghi pour tenter de sortir l'économie européenne de l'ornière.
Ce vendredi, sous pression des Etats-Unis de Donald Trump, les Vingt-Sept se réunissent en sommet à Budapest et engagent un plan de réformes pour tenter de sortir l'économie européenne de l'ornière.