Une rare photo des deux présidents, Donald Trump et Joe Biden, lors de leur débat télévisé en septembre 2020.Keystone
Comme pour les élections de 2020, le candidat favori du parti républicain préfère rejeter la faute sur son rival démocrate pour des ennuis judiciaires qui pourraient finir par lui coûter sa victoire aux présidentielles de 2024.
09.08.2023, 04:2209.08.2023, 18:32
L'ex-président américain Donald Trump a accusé mardi son successeur à la Maison-Blanche Joe Biden de l'empêcher de faire campagne en poussant les procureurs à l'inculper. Le milliardaire a été inculpé trois fois en quelques mois dans des affaires distinctes.
«Joe-la-crapule m'a traîné en justice au beau milieu d'une campagne électorale que je suis en train de remporter haut la main, mais qui m'oblige à consacrer du temps et de l'argent à des choses sans rapport avec la campagne»
Donald Trump
«Des conneries»
Le républicain est accusé de pressions électorales lors de l'élection présidentielle de 2020, de gestion négligente de documents confidentiels et de paiements suspects à une ancienne actrice de films X. Il a plaidé non coupable dans toutes ces affaires, qu'il qualifie de «chasse aux sorcières», menée par l'administration Biden.
En réunion électorale dans le New Hampshire mardi, il a suggéré que les nombreux rendez-vous judiciaires des prochains mois liés à ces dossiers pourraient l'empêcher d'être sur le terrain:
«Je ne pourrai pas aller dans l'Iowa aujourd'hui ou dans le New Hampshire, parce que je serai assis dans une salle de tribunal à cause d'un procureur qui m'a inculpé pour des conneries»
Donald Trump
La foule d'anciens militaires présents et réunis dans le petit bourg de Windham a alors crié en soutien: «Des conneries! Des conneries!»
Joe Biden, le 46e président des Etats-Unis, se garde bien de commenter les déboires judiciaires de son rival, soucieux de ne pas alimenter ses accusations d'instrumentalisation de la justice.
Le principal rival républicain de Trump:
Donald Trump a également suggéré qu'une quatrième inculpation pourrait être annoncée «la semaine prochaine». Elle pourrait porter sur les pressions électorales exercées auprès d'un responsable en Géorgie, après la présidentielle de 2020. (ats/jch)
Joe Biden se fait insulter en direct via une expression codée
Video: watson
Ceci pourrait également vous intéresser:
Djihadistes, islamistes radicaux, gouvernement: on fait le point sur les principaux belligérants et leurs soutiens.
Sous la houlette des islamistes d'Hayat Tahrir al-Cham, des rebelles du nord de la Syrie ont lancé une offensive fulgurante sur la ville d'Alep, contraignant l'armée de Bachar al-Assad à abandonner la deuxième ville du pays. Cette conquête représente un tournant dans le cours de la guerre en Syrie.