International
Donald Trump

Donald Trump confirme son absence des débats républicains

«Je ne participerai pas aux débats» confirme Donald Trump

Pendant tout son mandat, Donald Trump a eu une relation exécrable avec de grands médias comme CNN et le New York Times (archives).
L'ex-président américain Donald Trump devancerait très largement son rival le plus sérieux, Ron DeSantis. Keystone
Le candidat de droite bénéficie d'un soutien de sa base plus fort que jamais et il semblerait que ses nombreux déboires judiciaires ne jettent pas vraiment d'ombre sur sa tentative de retour à la Maison Blanche.
21.08.2023, 04:0921.08.2023, 10:20
Plus de «International»

L'ancien président américain Donald Trump a confirmé dimanche qu'il ne participera pas aux débats des primaires du Parti républicain, dont le premier a lieu mercredi:

«Le public sait qui je suis et quelle présidence réussie j'ai exercée, avec l'indépendance énergétique, des frontières et une armée fortes, les plus importantes réductions d'impôts et de réglementations, pas d'inflation, l'économie la plus forte de l'Histoire, et bien d'autres choses encore»

«JE NE PARTICIPERAI DONC PAS AUX DÉBATS!», a-t-il ajouté, affirmant bénéficier de 62% des intentions de vote aux primaires républicaines, soit 46 points d'avance sur son rival le plus sérieux, le gouverneur de Floride: Ron DeSantis «s'écrase comme un oiseau malade», a raillé l'ancien président.

Assailli par les affaires

Le tempétueux milliardaire, qui dénonce une «chasse aux sorcières», est assailli par les affaires: il est inculpé de complot à l'encontre des institutions américaines en lien avec ses actes pour inverser le résultat de la présidentielle de 2020, de gestion négligente de dossiers confidentiels et de falsification de documents comptables après l'achat du silence d'une actrice de films X.

Le premier débat républicain est prévu mercredi à Milwaukee, dans le nord-est des Etats-Unis. Sept candidats ont rempli les critères nécessaires pour y participer. Seront présents Ron DeSantis et le gouverneur du Dakota du Nord Doug Burgum, l'ancien vice-président américain Mike Pence, l'ancienne ambassadrice à l'ONU Nikki Haley et le sénateur de Caroline du Sud Tim Scott.

Seront également de la partie l'homme d'affaires Vivek Ramaswamy et l'ancien gouverneur du New Jersey Chris Christie, qui menacent tous deux la place de premier dauphin acquise pour le moment par le gouverneur de la Floride dans les sondages menés en Iowa et dans le New Hampshire, premiers Etats à voter aux primaires.

«Honorer la volonté des électeurs»

Les instances du Parti républicain avaient donné à l'homme d'affaires jusqu'à lundi pour faire part de sa décision sur son éventuelle participation. Malgré sa forte avance dans les sondages, des proches du milliardaire craignent que ses rivaux ne profitent de son absence pour lancer une dynamique.

En 2016, après avoir manqué un débat, l'ex-président avait perdu l'Iowa aux primaires républicaines au profit du sénateur texan Ted Cruz. Ron DeSantis et les autres concurrents pourraient donc voir l'absence de l'ex-président à Milwaukee comme une aubaine.

Comme condition à leur participation, les candidats doivent s'engager «à honorer la volonté des électeurs aux primaires» et à soutenir le vainqueur. Mais la manière de faire respecter cette règle n'est pas évidente. Le milliardaire a déjà déclaré qu'il ne signerait pas cet engagement.

Vendredi, le New York Times avait affirmé que Donald Trump donnerait, au même moment que le débat de Milwaukee, une interview à Tucker Carlson, l'ancien animateur star de Fox News aujourd'hui diffusé sur X, ex-Twitter. L'équipe de campagne du candidat s'était refusée à confirmer. (ats/jch)

La marionnette de Trump est de retour
Video: twitter
Ceci pourrait également vous intéresser:
0 Commentaires
Comme nous voulons continuer à modérer personnellement les débats de commentaires, nous sommes obligés de fermer la fonction de commentaire 72 heures après la publication d’un article. Merci de votre compréhension!
Le futur hôtel du gendre de Trump a un problème
Le projet d'hôtel de luxe de 500 millions de dollars de la famille Trump en Serbie, qui devait être construit sur un site protégé, s'est heurté à une «complication embarrassante».

C'est l'un des grands projets de Jared Kushner, le gendre du président américain et ancien conseiller à la Maison-Blanche, reconverti depuis lors dans la finance et le capital-investissements. Un gigantesque complexe résidentiel et commercial à Belgrade, comprenant, qui plus est, le tout premier hôtel Trump d'Europe.

L’article