Au moins 21 personnes sont mortes mercredi après le déraillement d'un train avec près de 350 passagers à Téhéran, en Iran.
Le responsable des opérations de sauvetage, Mehdi Valipour, a déclaré que cinq des onze wagons du train avaient déraillé. Selon IRIB, l'accident s'est produit dans une zone désertique près de Tabas, à 900 km au sud-ouest de Téhéran. Le drame est survenu sur la ligne reliant les villes de Machhad et Yazd.
«Le train, qui transportait 348 passagers, a déraillé après avoir heurté une excavatrice» qui se trouvait près des rails, a déclaré Mir Hassan Moussavi, responsable adjoint des Chemins de fer de la République islamique. L'accident s'est produit à 05H30 locales.
Le porte-parole du service national de secours, Mojtaba Khaledi, avait fait état, dans un précédent bilan, de 17 morts et 86 blessés, dont «plusieurs sont dans un état critique».
Après cette tragédie, le ministre des Routes et du Développement urbain, Rostam Ghassemi, s'est excusé sur Twitter auprès des Iraniens, déclarant que son ministère était responsable de l'accident.
Le procureur de Tabas s'est rendu sur place alors qu'une enquête a été ouverte pour déterminer les causes de l'accident, ont indiqué les médias locaux.
Les autorités judiciaires de la province du Khorassan méridional, où a eu lieu l'accident, ont annoncé avoir émis des mandats d'arrêt contre six personnes accusées d'être impliquées dans l'accident.
Le président iranien Ebrahim Raïssi a exprimé sa douleur et présenté ses condoléances aux familles des victimes.
Ce déraillement survient deux semaines après l'effondrement d'un immeuble en construction à Abadan, dans le sud-ouest de l'Iran, qui a coûté la vie à 43 personnes. Cette catastrophe a entraîné une série de manifestations à travers le pays en solidarité avec les familles des victimes et contre les autorités, accusées de corruption et d'incompétence.
La justice a affirmé avoir arrêté 13 personnes, dont le maire d'Abadan et deux anciens maires, accusés d'être «responsables» du drame. (ats/jch)