Caracas au Venezuela.Image: sda
Cette hausse ne permet, toutefois, même pas d'acheter les biens de première nécessité en raison de l'inflation incontrôlable dans le pays sud-américain.
02.05.2021, 10:1323.05.2021, 18:27
«Une augmentation du salaire minimum entre en vigueur, à 7 millions de bolivars» (environ 2.5 francs), a déclaré le ministre du Travail vénézuélien, Eduardo Piñate, devant des partisans du gouvernement socialiste rassemblés à l'occasion du 1er mai. Le salaire minimum mensuel augmente ainsi de 288.8%.
Mais cette augmentation ne permet pas aux Vénézuéliens de rattraper leur pouvoir d'achat, alors que le pays est en crise, avec une économie en récession depuis huit ans et quatre années consécutives d'hyperinflation, laquelle a atteint près de 3000% en 2020.
Le nouveau salaire minimum ne permet pas d'acheter un kilo de viande qui coûte 3,75 dollars dans une économie de plus en plus dollarisée. Il n'est pas suffisant non plus pour acheter une boîte de 30 œufs ou un kilo de fromage, qui coûtent 11 millions de bolivars.
«Ce n'est pas la meilleure nouvelle pour un premier mai», a réagi auprès de l'AFP l'économiste César Aristimuño:
«Cela va certainement provoquer un petit soulagement pour de nombreux Vénézuéliens, mais malheureusement ce que nous allons voir, c'est une hausse des prix.»
Un pays frappé par des sanctions
Le gouvernement de Nicolas Maduro, frappé par des sanctions internationales, en particulier de Washington qui cherche à l'évincer depuis sa réélection contestée en 2018, a renoncé à annoncer les hausses de salaires en grande pompe comme le faisait son prédécesseur Hugo Chavez (1999-2013).
(ats)
3000 jeunes font la fête à Liverpool
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3000 jeunes font la fête à Liverpool
Un concert dans un entrepôt de Liverpool, en Angleterre, qui a débuté vendredi après-midi, fait partie d'une série d'événements pilotes parrainés par le gouvernement et suivis de près par les responsables de la santé publique.
source: ap pa / richard mccarthy
Après ses scooters électriques, l'entreprise estonienne Bolt lance son service de taxi en Suisse. Le concurrent d'Uber fait ses débuts à Zurich. Le service se distingue par exemple par une fonction juste pour les femmes ou un soutien accru pour les chauffeurs.
Commander un taxi par le biais d'une application à un prix défini, suivre en direct l'endroit où se trouve le véhicule et, à la fin, payer la course dans l'application: ce principe dit de «ride hailing» a été popularisé par la plateforme Uber. Le service américain est actif en Suisse dans neuf villes, dont Zurich, Bâle, Berne et Zoug. Il est désormais confronté à l'arrivée d'un concurrent.