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Elizabeth II

Macron, Biden et Zelenska s'inclinent devant Elizabeth II

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Macron, Biden et la femme de Zelensky s'inclinent devant Elizabeth II

France's President Emmanuel Macron and first lady Brigitte Macron pay their respects to the coffin of Britain's Queen Elizabeth, following her death, during her lying-in-state at Westminster ...
Brigitte et Emmanuel Macron rendent hommage à la reine Elizabeth II, à Westminster (Londres).Image: sda
Et pendant ce temps-là, des milliers de personnes continuent de faire la queue pour rendre un dernier hommage à la souveraine.
19.09.2022, 07:2820.09.2022, 11:13
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Des chefs d'Etat et de gouvernements du monde entier se sont joints dimanche aux Britanniques se recueillant en masse devant le cercueil d'Elizabeth II, à la veille de funérailles d'Etat qui s'annoncent grandioses.

La dizaine de jours de deuil national ayant suivi le décès de la souveraine, extrêmement populaire après 70 ans de règne, touche à sa fin.

  • Joe Biden, accompagné de son épouse Jill, a fait le signe de croix devant le cercueil de la défunte souveraine, exposée à Westminster Hall, la plus ancienne salle du Parlement britannique. Il a rendu hommage au sens de la «dignité» et du «service» d'Elizabeth II, qui s'est éteinte le 8 septembre à l'âge de 96 ans;
  • Le président français Emmanuel Macron est arrivé à Westminster Hall avec son épouse Brigitte, main dans la main, tous les deux habillés en noir, avec baskets sombres et lunettes de soleil:
«Nous partageons la peine des Britanniques»
Emmanuel Macron

Une arrivée de stars pour les Macron:

  • La présidente de la Commission européenne Ursula von der Leyen ou encore le roi d'Espagne, Felipe VI, se sont également inclinés devant la dépouille de la reine, ainsi que la première dame ukrainienne, Olena Zelenska, visiblement très émue.

Les dirigeants étrangers devaient être reçus à Buckingham Palace en début de soirée, pour le premier grand rendez-vous diplomatique de Charles III.

Premières loges

Le public a encore jusqu'à 6h30 (7h30 en Suisse) lundi pour se recueillir devant le cercueil de la reine, exposé depuis mercredi.

Mais compte tenu du temps d'attente considérable pour défiler devant le cercueil - au moins dix heures annoncées dimanche en fin d'après-midi - le gouvernement a averti que la décision d'interdire aux nouveaux arrivants de rejoindre la file d'attente, devenue un phénomène en soi, serait prise dans la journée.

Dans ce défilé continu qui a vu passer des dizaines - voire des centaines - de milliers de personnes, un seul incident a été relevé: un homme a été inculpé pour trouble à l'ordre public après avoir quitté la queue et s'être approché du cercueil vendredi.

Le Royaume-Uni devait se figer en soirée dimanche dans une minute de silence pour un «moment de réflexion», en mémoire de sa monarque qui a régné durant 70 ans, une longévité sans précédent dans l'Histoire britannique, jusqu'à son décès dans sa résidence écossaise de Balmoral.

L'organisation des funérailles d'Etat, les premières depuis celles de Winston Churchill en 1965, représente pour la police de Londres un défi sans précédent, et mobilise des milliers de policiers et militaires.

En coulisses, les répétitions battent leur plein, et aux abords de Westminster Hall, les plus ardents campent déjà pour s'assurer une place de choix.

A sa grande surprise, Shaleen MacLeod, venue de Glasgow, a réussi à s'assurer une place en première ligne dimanche matin pour voir passer la procession lundi:

«Je m'attendais à être derrière»

«Pas ennuyeux»

Lundi matin, 2000 invités, dont les chefs d'Etat, se retrouveront à l'abbaye de Westminster, où Elizabeth II a été couronnée en 1953, pour le point d'orgue des hommages rendus dans une immense émotion depuis la mort de la monarque à la popularité planétaire.

«Ce sera la meilleure des cérémonies funéraires. La reine ne voulait pas un service ennuyeux. Ce sera une cérémonie qui élève et réchauffe les cœurs.»
L'ancien archevêque d'York John Sentamu

Dernier des enfants de la reine à lui rendre hommage, le prince Andrew, réputé fils préféré d'Elizabeth II et tombé en disgrâce après des accusations d'abus sexuel soldées par un accord financier, a salué sa «compassion», sa «confiance», ses «conseils» et son «humour».

Dans un message vidéo enregistré, qui sera diffusé dimanche sur la BBC, la reine consort Camilla insiste sur les difficultés qu'Elizabeth II, «femme solitaire», a rencontrées dans un monde de chefs d'Etat et de gouvernement essentiellement masculins.

Popularité en hausse

Comme pour à la fois jauger et entretenir le lien entre les Britanniques et la famille royale, enfants et petits-enfants de la reine ont multiplié les rencontres avec le public ces derniers jours, alors que la période de deuil écrase toute autre actualité au Royaume-Uni:

  • Depuis les célébrations des 70 ans du règne d'Elizabeth II en juin, la proportion des Britanniques désireux de conserver la monarchie a augmenté de cinq points, pour atteindre 67%, selon un sondage YouGov publié dimanche;
  • Charles enregistre un bond de popularité (70% d'opinions favorables) mais reste derrière son fils William (84%) et l'épouse de ce dernier, Kate (80%).

Après une dernière procession, Elizabeth II sera inhumée dans l'intimité lundi à la chapelle Saint-Georges au château de Windsor, à l'ouest de Londres, auprès de son père le roi George VI et de son époux le prince Philip. (ats/jch)

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Video: watson
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