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Elizabeth II: Poutine n'est pas invité aux funérailles

Russian President Vladimir Putin chairs a meeting on economic issues via teleconference call in Moscow, Russia, Monday, Sept. 12, 2022. (Gavriil Grigorov, Sputnik, Kremlin Pool Photo via AP)
Vladimir Poutine fait partie des très rares dignitaires mondiaux à ne pas avoir été invités à la cérémonie d'adieux à la reine d'Angleterre. Image: sda
Elizabeth II

Devinez qui n'a pas été invité aux funérailles de la reine

Si la quasi-unanimité du gratin politique international a été conviée aux funérailles d'Elizabeth II lundi prochain, quelques exceptions ne recevront pas leur carton d'invitation. Spoiler: ce ne sont pas de fervents défenseurs de la démocratie.
13.09.2022, 16:5413.09.2022, 17:26
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A chaque évènement historique ses invités non désirés. Si les funérailles d'Elizabeth II s'annoncent comme l'un des évènements diplomatiques les plus importants du siècle, réunissant plus de 500 dignitaires venus du monde entier, trois dirigeants ont quand même carrément été rayés de la liste, selon des sources de Whitehall.

En tête de file des moutons noirs: Vladimir Poutine évidemment, dont la présence aurait quand même fait un peu mauvais genre après l'invasion brutale de l'Ukraine. Toutefois, le président russe pourra toujours se consoler en organisant une contre-soirée avec la Biélorusse et le Myanmar, lesquels ne sont pas non plus les bienvenus à la cérémonie. Quant à l'Iran, elle ne sera «représentée que par des ambassadeurs».

Invitation déclinée avant même d'être reçue

De toute façon, Poutine n'avait pas attendu l'invitation pour la décliner. Vendredi, le porte-parole du Kremlin, Dmitri Peskov, a confirmé que son patron ne comptait pas se rendre à Londres, même si le peuple russe «respecte» la reine. Peskov n'a pas fourni d'explications supplémentaires, on peut supposer que mener de front une guerre sanguinaire est déjà une occupation suffisante dans le calendrier du maître du Kremlin.

FILE - In this Monday, April 17, 2000 file photo, Britain's Queen Elizabeth II, right talks with Russian President Vladimir Putin, prior to a private audience at Windsor Castle, on his first visi ...
Image: sda

Ce n'était pas faute pour Vladimir Poutine de respecter Elizabeth, qu'il a rencontrée à plusieurs reprises au début des années 2000. Dans un communiqué publié jeudi, relayé par Politico, le président n'a pas manqué de présenter ses condoléances à la famille royale et de souhaiter au roi Charles III «courage et résilience».

Qui plus est, il lui a rendu un hommage plutôt élogieux: «Pendant de nombreuses décennies, Elizabeth II a légitimement apprécié l'amour et le respect de ses sujets ainsi que l'autorité sur la scène mondiale». (mbr)

Ultime absent, et non des moindres!
De nombreux observateurs se sont demandé si les Corgis adorés d'Elizabeth feraient partie des convives d'honneur. Malheureusement, selon Sky news, bien que la nature formelle de l'événement rende déjà cette perspective «hautement improbable», la règle immuable de l'abbaye de Westminster, qui interdit les chiens, écarte définitivement cette possibilité. Il faut dire que les chiens ne sont même pas autorisés à marcher dans l'enceinte autour du bâtiment. Pas d'exception qui fasse pour Sa Majesté.
Les chiens aussi ont dit bye bye à la Reine...
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«L'Ukraine est sur le point de perdre» et l'Europe n'a que deux options
Colonel dans l'armée autrichienne, Markus Reisner est l'analyste militaire le plus cité dans le monde germanophone. Pour lui, la guerre en Ukraine est une affaire globale, et les derniers développements mettent l'Europe dans une situation difficile.

La semaine dernière, l'Ukraine a signé un accord sur les matières premières avec les Etats-Unis, mais toujours pas de cessez-le-feu en vue. Comment évaluez-vous l'état actuel des négociations pour la paix?
Markus Reisner: C'est comme une partie de poker. Au départ, il y avait quatre joueurs à la table, mais maintenant il n'y en a plus que deux: les Etats-Unis et la Russie, représentés par Poutine et Trump. Les Européens et l'Ukraine sont exclus du jeu. Au poker, il s'agit de tromper l'autre – et Trump a immédiatement montré ses cartes en disant qu'il voulait mettre fin à cette guerre le plus vite possible. De cette manière, Poutine peut fixer le prix. Ce qui ressort des négociations actuelles, c’est que la dernière offre sur la table peut déjà être vue comme une victoire pour Poutine.

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