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Suivez en direct les dernières infos sur la guerre de la Russie contre l'Ukraine et ses implications en Suisse ainsi que dans le monde.
14.08.2025, 16:5315.08.2025, 15:36
Team watson
Team watson
  • En février 2022, Vladimir Poutine déclenche une guerre contre l'Ukraine, en violation du droit international.
  • Les troupes russes avancent lentement dans l'est de l'Ukraine. L'Ukraine a occupé une partie du territoire russe en représailles, que Moscou affirme avoir reconquis.
  • Pour l'heure, les deux camps discutent d'un éventuel cessez-le-feu.
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15:36
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15:27
Zelensky «compte» sur Trump pour mettre fin à la guerre
Le président ukrainien, Volodymyr Zelensky, a déclaré vendredi «compter» sur Donald Trump pour mettre en terme à la guerre en Ukraine, à quelques heures d'un sommet capital en Alaska où le président américain doit rencontrer son homologue russe, Vladimir Poutine.

«Il est temps de mettre fin à la guerre, et la Russie doit prendre les mesures nécessaires. Nous comptons sur les Etats-Unis», a-t-il ajouté dans une publication sur le réseau social X.
15:09
Lavrov débarque en Alaska avec un t-shirt «URSS»
Le ministre russe des Affaires étrangères, Sergueï Lavrov, s'est présenté à Anchorage, en Alaska, en marge des discussions entre Donald Trump et Vladimir Poutine. Son arrivée n'a pas manqué d'être remarquée, puisqu'à la place de ses habituels costumes, le diplomate d'élite de Poutine est arrivé avec une doudoune sans manches, sous laquelle se trouvait un pull-over où l'on pouvait lire «CCCP» (en cyrllique), soit «URSS».



Il semble peu probable que le Sergueï Lavrov porte cet habit par hasard. Qu'il s'agisse d'une provocation ou d'un message caché, son arrivée sur l'Etat américain et ancien territoire russe ne manquera pas de faire réagir.

15:07
Zelensky annonce l'envoi de renforts
Le président ukrainien Volodymyr Zelensky a annoncé vendredi déployer des renforts dans l'est de l'Ukraine, où les troupes russes ont progressé rapidement vers la ville garnison de Dobropillia.
«Aujourd'hui, la décision a été prise de renforcer cette zone et d'autres de la région de Donetsk», a déclaré Zelensky sur Telegram, quelques heures avant le sommet entre les présidents américain et russe portant sur la fin de la guerre. «L'armée russe continue de subir de lourdes pertes en tentant d'obtenir de meilleures positions politiques pour les dirigeants russes lors de la réunion en Alaska», a-t-il ajouté.
15:06
Trump met en avant le "respect" mutuel entre lui et Poutine
Donald Trump a vanté vendredi le «respect» mutuel existant entre lui et Vladimir Poutine, en route vers l'Alaska où il va rencontrer son homologue russe lors d'un sommet centré sur la guerre en Ukraine.

«C'est un homme intelligent. Il fait cela depuis longtemps, mais moi aussi (...) Nous sommes présidents. Nous nous entendons bien», a déclaré le président américain aux journalistes à bord d'Air Force One.
14:34
Trump a décollé pour l'Alaska, où il va rencontrer Poutine
Le président américain Donald Trump a décollé vendredi pour l'Alaska, où il doit rencontrer Vladimir Poutine pour un sommet historique qui pourrait sceller le sort de l'Ukraine en guerre.



«GROS ENJEUX!», a écrit Donald Trump sur sa plateforme Truth Social, peu avant de monter à bord d'Air Force One pour un vol de sept heures environ à destination d'Anchorage.
13:25
Le pétrole en retrait avant la rencontre Trump-Poutine
Les cours du pétrole fléchissaient vendredi, avant la très attendue rencontre entre les présidents américain Donald Trump et russe Vladimir Poutine plus tard dans la journée. Des discussions qui pourraient sceller le sort de la guerre en Ukraine.

«Un optimisme obligatoire est diffusé par les deux parties, mais un résultat mutuellement acceptable reste incertain», estime Tamas Varga, analyste de PVM. De nombreux acteurs financiers «spéculatifs préfèrent ne pas conserver de positions ouvertes pendant le week-end et clôturent leurs positions avant la réunion», explique Arne Lohmann Rasmussen de Global Risk Management.
Vers 11h50, le prix du baril de Brent de la mer du Nord, pour livraison en octobre, cédait 0,77% à 66,32 dollars. Son équivalent américain, le baril de West Texas Intermediate, pour livraison en septembre, perdait lui 0,99% à 63,33 dollars.

Pour l'or noir, une avancée diplomatique serait probablement synonyme de sanctions allégées à venir sur l'économie russe et notamment sur son secteur énergétique. De plus, faciliter les exportations russes de brut serait un facteur de baisse des cours, en particulier dans le contexte actuel du marché qui prévoit déjà un excédent d'offre dans les mois à venir.
12:55
Veuve de Navalny: Poutine doit libérer les opposants à la guerre
La veuve de l'opposant russe Alexeï Navalny, Ioulia Navalnaïa, a appelé Vladimir Poutine à libérer les opposants à la guerre en Ukraine. Cet appel intervient à quelques heures de la rencontre entre le président russe et Donald Trump en Alaska.



«Libérez les activistes et journalistes russes, les civils ukrainiens, tous ceux qui ont été emprisonnés pour des propos anti-guerre et des posts sur les réseaux sociaux», a déclaré vendredi Navalnaïa, dont le mari est décédé dans les geôles russes en février 2024, dans un message vidéo publié sur sa chaîne Telegram.
10:43
Attaque de drones ukrainiens contre une raffinerie de pétrole en Russie
Des drones ukrainiens ont touché dans la nuit de jeudi à vendredi une raffinerie de pétrole russe dans la région méridionale de Samara, ainsi que la ville de Koursk proche de la frontière, tuant une personne, à quelques heures du sommet entre Vladimir Poutine et Donald Trump en Alaska.

«La raffinerie de pétrole de Syzran, dans la région de Samara en Russie, (..) a été touchée», a affirmé l'Etat-major ukrainien sur Telegram. La raffinerie, qui se trouve à plus de 800 km de la frontière ukrainienne, est présentée par Kiev comme la «plus importante du système Rosneft», une des principales entreprises russes d'extraction, de transformation et de distribution de pétrole.
5:46
Merz: Poutine a «l'occasion d'accepter un cessez-le-feu» en Ukraine
Vladimir Poutine «a aujourd'hui l'occasion d'accepter un cessez-le-feu» en Ukraine, a souligné le chancelier allemand Friedrich Merz. Il attend du président russe «qu'il engage des négociations sans conditions» après sa rencontre avec Donald Trump vendredi en Alaska.



«L'objectif doit être (l'organisation d')un sommet auquel participe également le président (ukrainien) Zelensky», lors duquel «un cessez-le-feu doit être convenu», a déclaré dans un communiqué Merz, pour qui «le président Trump peut maintenant accomplir un pas significatif vers la paix».
5:45
Russie: une femme tuée dans une frappe de drone ukrainien
Une frappe de drone ukrainien a tué une femme dans un immeuble résidentiel de la ville russe de Koursk dans la nuit de jeudi à vendredi, a indiqué le gouverneur de cette région frontalière. Cette attaque intervient à quelques heures du sommet entre Vladimir Poutine et Donald Trump

«Un drone ennemi a attaqué dans la nuit un immeuble» d'un quartier de Koursk, dont les étages supérieurs ont pris feu, a écrit sur Telegram le gouverneur de la région du même nom Alexandre Khinshtein. Une femme de 45 ans est morte tandis que 10 personnes ont été blessées dont un adolescent né en 2010, a-t-il précisé, ajoutant que plusieurs immeubles voisins ainsi qu'une école avaient été endommagés.
5:45
Trump veut impliquer l'Ukraine dans de futures discussions
Donald Trump a assuré jeudi que Vladimir Poutine «ne ferait pas le malin» face à lui vendredi en Alaska. Il a aussi répété que son objectif était d'impliquer Volodymyr Zelensky, si possible «très rapidement», dans de futurs pourparlers de paix.

«Si je n'étais pas président, (le dirigeant russe) voudrait prendre toute l'Ukraine. Mais je suis président et il ne fera pas le malin avec moi», a déclaré le président américain dans un échange avec la presse jeudi à la Maison Blanche, à la veille de son tête-à-tête avec Vladimir Poutine. «Je saurai dès les deux, trois, quatre ou cinq premières minutes si ce sera une bonne réunion ou une mauvaise réunion», a encore dit le milliardaire républicain.



«Si c'est une mauvaise réunion, cela se finira très rapidement, et si c'est une bonne réunion, nous aurons la paix (en Ukraine) dans un avenir proche», a assuré Donald Trump, qui se rêve en futur lauréat du prix Nobel de la paix. «Cette rencontre va ouvrir la voie à une autre», incluant le président ukrainien, avait-il dit quelques heures auparavant à la radio Fox News.
21:47
L'Ukraine ordonne de nouvelles évacuations dans une zone de l'est
L'Ukraine a ordonné jeudi de nouvelles évacuations de familles dans une zone de la région de Donetsk (est) comprenant notamment la ville de Droujkivka. L'armée russe ayant avancé rapidement ces derniers jours.

Cette localité est située non loin de Kramatorsk, qui abrite une importante base logistique de l'armée ukrainienne. «Nous avons commencé l'évacuation obligatoire des familles avec enfants de la ville de Droujkivka» et de plusieurs villages alentour, a déclaré le gouverneur de la région orientale de Donetsk, Vadym Filachkine, affirmant que 1879 enfants s'y trouvaient encore.

Ce dernier a mentionné l'intensité des bombardements dans la région et le danger qu'ils constituent, sans faire référence à la progression des forces russes. Mais l'armée russe a avancé à un rythme inhabituellement élevé dans ce secteur stratégique du front est.
20:27
Selon Trump, Poutine et Zelensky «sont prêts à faire la paix»
Juste avant de rencontrer Vladimir Poutine, Donald Trump assure que Zelensky et Poutine «sont prêts à faire la paix». Le président américain estime que le sommet en Alaska prévu ce vendredi sera «très important», même s'il juge que «la réunion la plus importante sera la seconde».

Toujours selon Trump, une réunion tripartite interviendrait rapidement après sa rencontre avec Vladimir Poutine.
17:59
Moscou interdit Reporters Sans Frontières
Le ministère russe de la Justice a déclaré l'ONG de défense de la presse Reporters Sans Frontières (RSF) «indésirable» en Russie, ce qui signifie de facto son interdiction. Cette décision intervient en pleine répression de toute dissidence dans ce pays.

Selon une liste officielle diffusée sur le site internet de ce ministère et consultée jeudi par l'AFP, RSF fait désormais partie des organisations «étrangères» dont les «activités» sont jugées «indésirables» sur le territoire russe. En Russie, déclarer une organisation «indésirable» revient dans les faits à prohiber ses activités car cela expose les personnes qui travaillent pour elle ou la financent à des poursuites judiciaires et à de possibles peines de prison.
16:54
Trump dit qu'un sommet trilatéral avec Zelensky après l'Alaska est nécessaire pour un accord sur l'Ukraine
Donald Trump a estimé jeudi que tout accord pour mettre fin à la guerre en Ukraine devra passer par un sommet trilatéral avec Vladimir Poutine et Volodymyr Zelensky, consécutif à sa rencontre vendredi en Alaska avec son homologue russe.

«La seconde rencontre sera très, très importante, car ce sera une rencontre où ils passeront un accord. Et je ne veux pas utiliser le terme "se partager les choses", mais d'une certaine manière, ce n'est pas un mauvais terme. Il y aura du donnant donnant en ce qui concerne les frontières, les territoires», a déclaré le président américain à la radio Fox News.
16:54
Trump estime à «25%» le risque d'échec de sa rencontre avec Poutine
Donald Trump a estimé jeudi à «25%» le risque d'échec de sa rencontre avec le président russe Vladimir Poutine vendredi en Alaska au sujet de la guerre en Ukraine.

«Cette rencontre va ouvrir la voie à une autre, mais il y a 25% de chances que cette rencontre (en Alaska) ne soit pas un succès», a dit le président américain lors d'un entretien à Fox News Radio.
13:59
La Russie et l'Ukraine ont échangé 84 prisonniers, selon Moscou
La Russie et l'Ukraine ont échangé jeudi 84 prisonniers de guerre, a annoncé le ministère russe de la Défense, à la veille d'un sommet très attendu entre le président russe, Vladimir Poutine, et son homologue américain, Donald Trump.

Selon le ministère russe, «84 militaires russes sont revenus du territoire contrôlé par le régime de Kiev. En échange, 84 prisonniers de guerre des forces armées ukrainiennes ont été remis».
13:37
Fin du conflit: Poutine salue les efforts «sincères» de Washington
Le président russe Vladimir Poutine a salué jeudi les efforts «sincères» des Etats-Unis pour tenter de mettre fin au conflit en Ukraine, à la veille de son sommet en Alaska avec son homologue américain Donald Trump.

«L'administration américaine (...) déploie des efforts assez énergiques et sincères pour mettre fin aux hostilités, sortir de la crise et parvenir à des accords qui satisfassent toutes les parties impliquées», a déclaré Poutine lors d'une réunion sur la préparation du sommet, selon des propos transmis par le Kremlin.
12:18
La Russie revendique la capture de deux localités en Ukraine à la veille du sommet Trump-Poutine
L'armée russe a revendiqué jeudi la prise de deux localités dans l'est de l'Ukraine, poursuivant ses avancées à la veille d'un sommet très attendu en Alaska entre les présidents russe et américain, Vladimir Poutine et Donald Trump.

Selon le rapport quotidien du ministère de la Défense, les forces russes ont capturé le village d'Iskra et la petite ville de Chtcherbynivka, situés dans la région de Donetsk, où se concentre l'essentiel des combats.



Chtcherbynivka est située près de la ville minière de Toretsk, prise par les troupes russes en février, et à proximité de la forteresse ukrainienne de Kostiantynivka, menacée d'encerclement par la progression russe. Iskra est située plus au sud dans la même région.

Le président ukrainien Volodymyr Zelensky avait reconnu mardi une percée russe dans la région de Donetsk sur une profondeur d'environ 10 kilomètres, tout en minimisant son importance.
9:08
Zelensky à Londres, à la veille du sommet Trump-Poutine en Alaska
A la veille d'un sommet jugé décisif en Alaska entre Donald Trump et son homologue russe Vladimir Poutine, le président ukrainien Volodymyr Zelensky doit être reçu jeudi matin à Londres par le premier ministre britannique, Keir Starmer. Zelensky et ses alliés européens ont accentué la pression diplomatique pour mettre fin à la guerre en Ukraine, chaque camp cherchant à affirmer sa position avant la rencontre d'Anchorage.



Donald Trump, qui doit s'exprimer jeudi dans le Bureau ovale sur un sujet non précisé par la Maison Blanche, a dit vouloir «tâter le terrain» en Alaska avec Vladimir Poutine. Il a jugé mercredi que deux issues étaient possibles.

Si l'entretien se passe bien, il débouchera «presque immédiatement» sur une rencontre à trois entre le président russe, Volodymyr Zelensky et lui-même, pour mettre un terme à la guerre déclenchée en février 2022 par l'invasion russe. Mais si sa première réunion en personne avec le maître du Kremlin depuis 2019 tourne mal, Donald Trump a assuré qu'il n'y aurait pas de «seconde rencontre» pour mettre fin au plus sanglant conflit en Europe depuis la Seconde guerre mondiale.
9:06
Attaque ukrainienne de drones en Russie, une raffinerie incendiée
L’Ukraine a tiré des dizaines de drones sur la Russie entre mercredi soir et jeudi matin, une attaque qui a fait trois blessés et provoqué des incendies dans deux régions du sud du pays, notamment dans une raffinerie de pétrole, ont annoncé les autorités russes.« L’attaque a provoqué un déversement de produits pétroliers qui ont pris feu à la raffinerie de pétrole de Volgograd», a indiqué Andreï Bocharov, le gouverneur de cette région située à près de 500 kilomètres de la ligne de front, dans un communiqué sur Telegram.

Un autre drone ukrainien a frappé une voiture et blessé trois personnes dans la région de Belgorod, a indiqué son gouverneur, Viatcheslav Gladkov, qui a publié une vidéo montrant la voiture en flammes et des débris éparpillés dans la rue. «Les services d’urgence sont sur place», a-t-il ajouté sur Telegram. L’Ukraine n’a pas immédiatement commenté cette attaque.
6:16
La Pologne inculpe six personnes soupçonnées de travailler pour des services de renseignement étrangers
Le parquet national polonais a annoncé mercredi avoir inculpé trois Polonais et trois Bélarusses soupçonnés d'actions de sabotage pour le compte de «services de renseignement étrangers». Les procureurs n'ont pas précisé quel pays était responsable des activités de ce groupe.

Le porte-parole du bureau des procureurs, Przemyslaw Nowak, a cependant dit qu'un des suspects, Stepan K., avait déjà été accusé d'avoir effectué des sabotages pour le compte des services de renseignement russes. Les hommes incriminés sont soupçonnés d'avoir organisé et réalisé des «sabotages» sur le territoire polonais, de «trafic d'armes», de «trafic de drogue» et d'«autres infractions pénales», ont déclaré les procureurs dans un communiqué.
L'objectif des services étrangers était de «provoquer des troubles sociaux» et de «créer un sentiment d'impuissance au sein des autorités de l'Etat», selon le communiqué. Le groupe est accusé d'avoir participé à deux incendies criminels d'entrepôts à Gdansk (nord) et Marki, une banlieue de Varsovie, commandités par des services de renseignement étrangers. Ses membres sont également soupçonnés de trafic d'armes et de drogue en provenance d'Ukraine vers la Pologne, selon Nowak. «Depuis le déclenchement de la guerre à grande échelle en Ukraine, nous avons sans aucun doute constaté une tendance à la hausse» du nombre des enquêtes liées aux agents étrangers, a-t-il souligné.
20:03
Trump dit vouloir rapidement une rencontre avec Poutine et Zelensky
Donald Trump a déclaré mercredi vouloir organiser une rencontre entre Vladimir Poutine, Volodymyr Zelensky et lui-même «presque immédiatement» après son sommet avec le président russe vendredi en Alaska.

«Certaines grandes choses peuvent être acquises lors de la première rencontre - cela sera une rencontre très importante - mais elle prépare le terrain pour une deuxième réunion», a déclaré le président américain lors d'une conférence de presse, évoquant également un «très bon appel» plus tôt avec des dirigeants européens, dont Volodymyr Zelensky.

Donald Trump a en outre menacé mercredi la Russie de Vladimir Poutine de «conséquences très graves» si elle ne met pas fin à la guerre en Ukraine.

«Il y aura des conséquences très graves», a affirmé le président américain en conférence de presse, sans donner de détails, à deux jours de sa rencontre vendredi en Alaska avec le président russe.
18:39
L'armée russe accélère, les Européens pressent Trump
L'armée russe accélère en Ukraine, où elle a effectué une avancée record en plus d'un an, au moment où les Européens et Volodymyr Zelensky ont pressé mercredi Donald Trump de défendre les intérêts de Kiev face à Vladimir Poutine.

A quelques jours du sommet entre le président américain et son homologue russe, Vladimir Poutine, prévu vendredi en Alaska, les forces russes ont réalisé mardi leur plus grande progression en 24 heures en territoire ukrainien depuis plus d'un an, selon l'analyse par l'AFP des données fournies par l'Institut américain pour l'étude de la guerre (ISW).

Les troupes russes, dont l'avancée s'accélère, ont dit avoir conquis plus de 110 km2 supplémentaires au 12 août par rapport à la veille, ce qui n'était plus arrivé depuis fin mai 2024. Ces dernières semaines, il leur fallait habituellement six jours pour progresser autant.

Signe de la dégradation de la situation: l'Ukraine a ordonné mercredi l'évacuation de familles dans une dizaine de localités situées près du secteur de l'est de l'Ukraine où l'armée russe a rapidement avancé ces derniers jours.
17:58
Starmer évoque une chance "réelle" de cessez-le-feu grâce à Trump
Le Premier ministre britannique, Keir Starmer, a évoqué mercredi une chance «réelle» de parvenir à un cessez-le-feu en Ukraine grâce au président américain, Donald Trump, qui doit rencontrer vendredi son homologue russe, Vladimir Poutine, pour des discussions en Alaska.

«Durant les trois ans et quelques mois que ce conflit a duré, nous n'avons jamais été proches d'une solution réelle pour parvenir à un cessez-le-feu. Et maintenant, nous avons cette chance, grâce au travail du président» américain, a déclaré Keir Starmer lors d'un appel avec ses alliés européens.
17:57
Trump veut obtenir un cessez-le-feu, assure Macron
«La volonté américaine» est d'«obtenir un cessez-le-feu» en Ukraine, a assuré mercredi Emmanuel Macron à l'issue d'un échange avec Donald Trump, deux jours avant la rencontre entre le président américain et son homologue russe Vladimir Poutine en Alaska.

«Les questions territoriales qui relèvent de l'Ukraine ne peuvent être négociées, ne seront négociées que par le président ukrainien», Volodymyr Zelensky, a ajouté le président français, qui s'exprimait depuis sa résidence d'été du Fort de Brégançon (Var), au côté du président du Conseil européen, António Costa. «Il n'y a pas aujourd'hui, de manière sérieuse, des schémas d'échanges territoriaux qui sont sur la table», a-t-il ajouté.
16:00
La Biélorussie veut tester des missiles à capacité nucléaire
La Biélorussie a affirmé, mercredi, qu'il s'entraînerait au déploiement de missiles à capacité nucléaire Orechnik durant des exercices militaire avec la Russie, prévus près de sa frontière avec des pays européens membres de l'Otan. Cette ancienne république soviétique est un allié clé de la Russie, qui avait utilisé son territoire pour lancer son offensive à grande échelle contre l'Ukraine en février 2022.
Kiev et plusieurs pays d'Europe de l'Est s'inquiètent d'éventuels renforcements militaires au Bélarus, pays frontalier de l'Ukraine, de la Pologne, de la Lituanie et de la Lettonie. La Russie a affirmé vouloir déployer d'ici la fin de l'année à la Biélorussie ses missiles hypersoniques Orechnik, qui peuvent porter une charge nucléaire.
14:15
L'Ukraine ordonne des évacuations dans un secteur de l'est où l'armée russe a avancé rapidement
L'Ukraine a ordonné mercredi l'évacuation de familles dans des localités situées près du secteur de l'est de l'Ukraine où l'armée russe a avancé rapidement ces derniers jours, signe de la dégradation de la situation.

Le gouverneur de la région orientale de Donetsk, Vadym Filachkine, a annoncé l"«évacuation obligatoire de familles avec enfants» dans une dizaine de localités, notamment la petite ville de Bilozerské. Selon lui, quelque 1150 enfants se trouvent encore dans la zone concernée.
14:11
Trump dit que les dirigeants européens sont des «gens formidables»
Donald Trump a qualifié mercredi les dirigeants européens avec lesquels il doit s'entretenir plus tard dans la journée à propos de l'Ukraine, de «gens formidables», à deux jours de sa rencontre avec le président russe, Vladimir Poutine.

«Je vais parler aux dirigeants européens dans un petit moment. Ce sont des gens formidables qui souhaitent voir un accord conclu», a écrit le président américain sur son réseau Truth Social. Il doit rejoindre une visioconférence entre les Européens et le président ukrainien, Volodymyr Zelensky.
13:50
Zelensky est arrivé à Berlin pour des réunions avec ses alliés
Le président ukrainien Volodymyr Zelensky est arrivé mercredi à Berlin pour participer à des réunions par visioconférence avec les dirigeants européens et Donald Trump, selon une source au sein de sa délégation. Il espère rallier leur soutien avant le sommet prévu vendredi entre le président américain et Vladimir Poutine en Alaska.



Ces échanges visent à coordonner une position commune face à Moscou et à faire valoir les intérêts de l’Ukraine dans un contexte de pression militaire accrue. Kiev redoute que ses préoccupations soient reléguées au second plan lors de la rencontre entre les deux grandes puissances.
12:36
Ukraine: plus large avancée russe en 24 heures depuis plus d'un an
L'armée russe a enregistré mardi sa plus grande avancée territoriale en Ukraine en l’espace de 24 heures depuis plus d’un an. Cette progression rapide confirme l’accélération de son offensive ces dernières semaines, selon l’ISW.

A quelques jours d'un sommet entre Donald Trump et Vladimir Poutine, prévu vendredi en Alaska, les troupes de Moscou ont avancé ou revendiqué plus de 110 km2 supplémentaires au 12 août par rapport à la veille, ce qui n'était plus arrivé depuis fin mai 2024. Ces dernières semaines, il leur fallait habituellement 6 jours pour progresser autant.
9:24
Zelensky se rend à Berlin pour la visioconférence avec Trump
Le président ukrainien Volodymyr Zelensky se rend mercredi à Berlin pour participer à la visioconférence avec Donald Trump en amont de sa rencontre avec Vladimir Poutine, a-t-on appris de source gouvernementale allemande.



Zelensky et les principaux dirigeants européens, dont l'Allemand Friedrich Merz, le Britannique Keir Starmer et le Français Emmanuel Macron, veulent convaincre le président américain de défendre les intérêts de l'Ukraine lors du sommet bilatéral prévu en Alaska vendredi.
6:03
L'Europe va appeler Trump avant sa rencontre avec Poutine
Les dirigeants européens vont s'adresser à Donald Trump mercredi, par visioconférence. Ils tenteront de le convaincre de défendre les intérêts de l'Ukraine lors de sa rencontre prévue avec Vladimir Poutine le surlendemain.

Les Européens, que Trump s'est également engagé à contacter après son entrevue avec le président russe à Anchorage en Alaska, s'efforcent de peser sur le président américain d'ici vendredi. Ils redoutent que le sommet ne débouche sur une issue défavorable à l'Ukraine après trois ans et demi de conflit.

Le chancelier allemand Friedrich Merz a donc invité Donald Trump et son vice-président JD Vance à s'entretenir mercredi avec le président ukrainien Volodymyr Zelensky ainsi qu'avec les chefs d'Etat et de gouvernement français, britannique, italienne, polonais et finlandais. Leurs discussions porteront sur les moyens d'«exercer une pression sur la Russie», «la préparation de possibles négociations de paix» et les questions «relatives aux revendications territoriales et aux garanties de sécurité», selon Berlin.

6:01
Poutine et Kim Jong Un s'engagent à «renforcer» leur coopération
Le président russe Vladimir Poutine et le dirigeant nord-coréen Kim Jong Un se sont engagés à «renforcer la coopération» entre leurs deux pays, lors d'un appel téléphonique rapporté mercredi par l'agence de presse de Pyongyang. Se félicitant de leur partenariat stratégique «dans tous les domaines» signé en 2024, impliquant notamment un pacte de défense mutuelle, les deux leaders ont «confirmé leur volonté de renforcer la coopération dans le futur», selon KCNA.

Cet appel, qui a eu lieu mardi, intervient à quelques jours d'un sommet prévu le 15 août entre Poutine et le président américain Donald Trump en Alaska, pour y évoquer une solution à la guerre en Ukraine. Les relations entre Moscou et Pyongyang se sont considérablement développées depuis l'invasion russe de l'Ukraine en février 2022. La Corée du Nord a activement participé au conflit en fournissant des milliers de soldats à son allié, en plus d'armes et de munitions.
«Le président russe a une nouvelle fois grandement loué le soutien apporté par la République démocratique populaire de Corée ainsi que la bravoure, l'héroïsme et l'esprit de sacrifice démontrés» par les troupes nord-coréennes «dans la libération de Koursk», province russe qui avait été partiellement occupée par l'Ukraine, a ajouté KCNA.
22:53
Poutine en Alaska: une «victoire» pour le Kremlin, estime Zelensky
Volodymyr Zelensky a estimé mardi que la rencontre entre Vladimir Poutine et Donald Trump constitue une «victoire personnelle» pour le Kremlin. Il a ajouté que Kiev excluait tout retrait de ses forces dans l'est de l'Ukraine dans le cadre d'un possible accord de paix. L'une des solutions évoquées par Washington, sans plus de précisions, serait un échange de territoires entre les deux pays. Une proposition balayée par Kiev et ses alliés européens.

A ce propos:
Vladimir Poutine «aura une rencontre sur le territoire américain, ce qui est, je pense, pour lui une victoire personnelle», a déclaré Volodymyr Zelensky, ajoutant que cette rencontre faisait sortir le président russe de son «isolement» et retardait de possibles nouvelles sanctions américaines contre Moscou. Le sommet se tiendra à Anchorage, la principale ville de l'Alaska, et que le président américain espérait qu'une rencontre trilatérale avec Poutine et Zelensky se tiendrait ensuite pour régler le conflit.

Le chef de la diplomatie américaine Marco Rubio et son homologue russe Sergueï Lavrov ont eu mardi un entretien téléphonique pour discuter «de la préparation» du sommet, a indiqué Moscou. Marco Rubio a assuré que, pour Donald Trump, cette rencontre avec Vladimir Poutine «n'est pas une concession».
20:42
Zelensky exclut tout retrait des forces ukrainiennes du Donbass
Volodymyr Zelensky a exclu mardi tout retrait des forces ukrainiennes dans le Donbass pour mettre fin à la guerre avec Moscou. Il s'exprimait avant le sommet entre Vladimir Poutine et Donald Trump qui fait craindre à Kiev un accord à ses dépens. «Nous ne nous retirerons pas du Donbass» qui comprend les régions ukrainiennes de Donetsk et Lougansk, a déclaré le président ukrainien à la presse. Il a estimé que si ce territoire tombait sous le contrôle de Moscou, il servirait ensuite de tremplin au Kremlin pour une «offensive future» contre l'Ukraine.

Le président ukrainien a également estimé que la venue prévue vendredi de Vladimir Poutine en Alaska, pour y rencontrer son homologue américain Donald Trump, était une «victoire» pour le Kremlin. «Premièrement, il aura une rencontre sur le territoire américain, ce qui est, je pense, pour lui une victoire personnelle», a-t-il dit. En outre, cette rencontre fait sortir le président russe de son «isolement» et retarde selon lui de possibles sanctions américaines contre Moscou.
13:55
Viktor Orban veut «donner sa chance» au sommet Trump-Poutine
Le premier ministre hongrois Viktor Orban a dit refuser de «donner des instructions depuis le banc de touche» avant un sommet «historique» entre Donald Trump et Vladimir Poutine. La Hongrie ne s'est pas associé à la déclaration mardi des dirigeants européens sur l'Ukraine.

«Donnons une chance à la paix!», a-t-il écrit sur le réseau social X pour justifier son refus de soutenir le communiqué commun de ses pairs insistant sur la nécessité pour les Ukrainiens de pouvoir «décider de leur avenir».



«Cette déclaration tente de fixer les conditions d'une réunion à laquelle les dirigeants de l'Union européenne n'ont pas été invités», commente Orban.
11:34
Le président de la Douma russe en visite en Corée du Nord jeudi et vendredi
Le président de la Douma d'Etat, chambre basse du Parlement russe, Viatcheslav Volodine, effectuera une visite en Corée du Nord jeudi et vendredi, a annoncé mardi son service de presse dans un communiqué.

Volodine «se rendra à Pyongyang à la tête d'une délégation russe, sur invitation de l'Assemblée populaire suprême» nord-coréenne «pour participer aux festivités à l'occasion des 80 ans de la Libération de la Corée», précise le communiqué de la Douma d'Etat.
La Russie et la Corée du Nord ont accru leur coopération militaire ces dernières années, les Nord-Coréens fournissant des armes et des troupes pour soutenir l'assaut russe contre l'Ukraine en cours depuis février 2022.
11:31
Zelensky assure que la Russie prépare de «nouvelles offensives»
Le président ukrainien Volodymyr Zelensky a assuré mardi que la Russie se préparait à de «nouvelles offensives» en Ukraine, à quelques jours des négociations de paix prévues entre Vladimir Poutine et Donald Trump en Alaska.

«Nous constatons que l'armée russe ne s'apprête pas à mettre fin à la guerre. Au contraire, ils sont engagés dans des mouvements qui indiquent la préparation de nouvelles offensives», a déclaré le dirigeant ukrainien sur X.

8:31
Les Ukrainiens doivent pouvoir «décider de leur avenir», soulignent les dirigeants européens
Les dirigeants des pays de l'Union européenne ont insisté mardi sur la nécessité pour les Ukrainiens de pouvoir «décider de leur avenir», à trois jours de la rencontre entre Donald Trump et Vladimir Poutine. «Nous, les dirigeants de l'Union européenne, saluons les efforts du président Trump pour mettre fin à la guerre d'agression de la Russie en Ukraine et parvenir à une paix juste et durable pour l'Ukraine», écrivent-ils dans un texte auquel la Hongrie ne s'est pas associée. «Les Ukrainiens doivent avoir la liberté de décider de leur avenir», ajoute la déclaration.

«Le chemin vers la paix en Ukraine ne peut être décidé sans l'Ukraine», insistent les dirigeants européens, jugeant que des négociations substantielles ne peuvent se tenir que «dans le contexte d'un cessez-le-feu ou d'une réduction des hostilités».
6:18
Trump espère une «rencontre constructive» avec Poutine
Donald Trump a dit lundi vouloir «tâter le terrain» lors de sa rencontre prévue vendredi avec Vladimir Poutine, dont Volodymyr Zelensky et les dirigeants européens redoutent qu'elle ne débouche sur une issue défavorable à l'Ukraine. Le président américain est resté vague sur ses attentes, disant espérer une rencontre «constructive» en Alaska et soulignant au passage, sur un ton approbateur, qu'il était «très respectueux» de la part de son homologue russe de se déplacer ainsi en territoire américain.



Il a glissé une remarque propre à inquiéter le président ukrainien et ses alliés européens, en se disant «un peu contrarié que (Volodymyr) Zelensky dise 'je dois avoir une autorisation constitutionnelle'» pour céder des territoires. «Car il y aura des échanges de territoires», a-t-il prédit, alors que l'armée russe occupe actuellement environ 20% du territoire ukrainien.
6:16
Alain Berset: «La guerre d'Ukraine doit cesser de manière juste»
Le Conseil de l'Europe s'engage pour une fin juste de la guerre en Ukraine. Avant les discussions prévues entre le président américain Donald Trump et le président russe Vladimir Poutine, le secrétaire général Alain Berset plaide pour que l'Ukraine soit incluse dans les négociations. Une seule question sera déterminante vendredi en Alaska, écrit l'ancien conseiller fédéral dans un communiqué publié lundi: «la paix en Ukraine sera-t-elle bâtie sur la justice ou marquée par des concessions faites à l’agresseur?»

La ligne de partage entre le pragmatisme et l'équité justice est mince et les efforts du président américain Donald Trump pour mettre fin aux massacres sans faire de concessions sont louables, poursuit Alain Berset. Pour le Conseil de l'Europe, il est clair qu'une paix durable et juste est nécessaire et qu'elle doit se construire avec l'Ukraine.



«La guerre en Ukraine doit prendre fin, et ce de manière juste», poursuit la déclaration. L'ordre international, tel qu'il a été bâti après la Seconde Guerre mondiale, doit être préservé. Alain Berset ajoute qu'il rencontrera le président ukrainien Volodymir Zelensky à Kiev dans les prochains jours.
6:14
Trump contrarié par le refus de Kiev de céder du territoire
Volodymyr Zelensky et les dirigeants européens s'adresseront mercredi à Donald Trump, «contrarié» par le refus de son homologue ukrainien de céder des territoires, pour peser sur sa rencontre avec Vladimir Poutine, redoutant un accord aux dépens de l'Ukraine. Avant le sommet en Alaska, prévu pour vendredi et dont le président américain a déclaré lundi à la Maison Blanche s'attendre à ce qu'il soit «constructif», les Européens s'efforcent de faire front commun et redoublent d'activité diplomatique.
Lundi après-midi, l'Allemagne a annoncé que le chancelier Friedrich Merz avait «invité» les dirigeants de pays européens - France, Royaume-Uni, Italie, Pologne et Finlande - et de l'UE, ceux de l'Ukraine et de l'Otan mais aussi Donald Trump et son vice-président JD Vance à des «discussions» par visioconférence mercredi.
6:11
La Finlande inculpe trois marins pour sabotage en Baltique
Le parquet finlandais a annoncé lundi avoir inculpé trois marins de l'équipage du pétrolier Eagle S, accusés d'avoir participé au sabotage de câbles sous-marins fin 2024 en mer Baltique, dégradations qui s'inscrivent dans une série de plusieurs incidents présumés de sabotage survenus dans ce vaste espace maritime stratégique. «Le procureur général adjoint a engagé des poursuites pour dégradations criminelles aggravées et entrave aggravée aux communications contre le capitaine ainsi que les premier et second officiers du pétrolier Eagle S, immatriculé aux Iles Cook», a-t-il indiqué dans un communiqué.

Le pétrolier est soupçonné d'avoir endommagé en mer Baltique le câble sous-marin électrique EstLink 2 et quatre câbles de télécommunications reliant la Finlande à l'Estonie le jour de Noël 2024, en laissant traîner son ancre sur 90 km sur le fond marin. «Les propriétaires des câbles ont subi au total au moins 60 millions d'euros de dommages directs rien qu'en frais de réparation», a précisé le ministère public dans son communiqué. «La perturbation de câbles de transmission électrique et de télécommunications (...) est également suspectée d'avoir causé un risque grave pour l'approvisionnement énergétique et des communications en Finlande, même si les services ont pu être assurés grâce à des connexions alternatives», selon le parquet.

La nationalité des trois marins n'a pas été révélée, mais le procureur général adjoint Jukka Rappe a déclaré à que de nombreux membres de l'équipage étaient de nationalité indienne et géorgienne.
16:36
Merz annonce des «discussions» mercredi incluant Trump, les Européens et Kiev
Donald Trump, les dirigeants des principaux pays européens et de l'Ukraine, ceux de l'Otan et de l'UE participeront mercredi à une «réunion virtuelle» au sujet de l'Ukraine, deux jours avant la rencontre entre le président américain et Vladimir Poutine, a annoncé lundi le porte-parole du chancelier Friedrich Merz.


Friedrich Merz.

Ces «discussions», organisées à l'initiative de Berlin «en différents groupes thématiques», porteront sur «la préparation de possibles négociations de paix», les questions «relatives aux revendications territoriales et aux garanties de sécurité» ainsi que sur d'éventuelles «actions supplémentaires» pour «exercer une pression sur la Russie», a déclaré Stefan Kornelius dans un communiqué. Les participants seront «les chefs d'Etat et de gouvernement d'Allemagne, de Finlande, de France, du Royaume-Uni, d'Italie, de Pologne, d'Ukraine, la présidente de la Commission européenne, le président du Conseil européen, le secrétaire général de l'Otan, ainsi que le président américain et son vice-président», liste Berlin.

Selon le journal Bild, cette initiative diplomatique allemande se déroulera en deux temps, avec une première visioconférence entre les dirigeants des Etats européens et de l'UE, le président ukrainien Volodymyr Zelensky et le secrétaire général de l'Otan Mark Rutte. Ces dirigeants communiqueront ensuite dans une deuxième visioconférence, d'après Bild, le résultat de leurs consultations à Donald Trump et au vice-président américain JD Vance, dans le but de forger une position commune avant la rencontre prévue en Alaska, Etat américain vendu par la Russie au XIXe siècle.
16:28
Ukraine : réunion d'urgence des Européens avant le sommet Trump-Poutine
Les ministres des Affaires étrangères des pays de l'Union européenne se réunissent d'urgence lundi, cherchant à peser sur la rencontre entre Donald Trump et Vladimir Poutine, dans la crainte d'un accord sur l'Ukraine aux dépens de Kiev.

Les Européens s'efforcent de faire front commun depuis l'annonce de la tenue vendredi en Alaska d'un sommet réunissant les présidents américain et russe.

Il doit y être question, selon Donald Trump, d'un possible accord prévoyant «des échanges de territoires» pour mettre fin au conflit déclenché par la Russie en Ukraine le 24 février 2022.
16:27
Les Etats-Unis veulent «programmer» une rencontre Trump-Poutine-Zelensky, dit JD Vance
Les Etats-Unis travaillent à "programmer" une rencontre entre Donald Trump et ses homologues russe Vladimir Poutine et ukrainien Volodymyr Zelensky, a déclaré le vice-président américain JD Vance dans une interview diffusée dimanche et enregistrée jeudi, avant l'annonce d'un sommet américano-russe en Alaska.


JD Vance.

«L'un des blocages les plus importants est que Vladimir Poutine a dit qu'il ne s'assiérait jamais avec (Volodymyr) Zelensky, le dirigeant ukrainien, et le président (Trump) a réussi à changer cela», a affirmé JD Vance lors d'un entretien avec la chaîne conservatrice Fox News.

Désormais, a-t-il ajouté, l'administration américaine travaille à «programmer (le moment où) ces trois dirigeants pourraient s'asseoir et discuter de la fin de ce conflit» en Ukraine.
Les dirigeants de l'Union européenne et de puissances européennes ont encore insisté dimanche pour que Kiev soit partie prenante aux négociations américano-russes, à quelques jours du sommet prévu vendredi entre Donald Trump et Vladimir Poutine en Alaska.
16:25
Les marchés mondiaux prudents avant le sommet Trump-Poutine et l'inflation américaine
Les marchés financiers naviguaient prudemment lundi au début d'une semaine riche en indicateurs économiques dont l'inflation américaine, et avant la très attendue rencontre entre Donald Trump et Vladimir Poutine.

A Wall Street vers 14H00 GMT, le Dow Jones grappillait 0,07%, et l'indice élargi S&P 500 comme l'indice Nasdaq glanaient 0,11%.

Sur les places européennes, la Bourse de Londres gagnait 0,38%, tandis que Francfort cédait 0,39%, Paris 0,38% et Milan 0,11%.
9:56
Les Etats-Unis veulent une rencontre Trump-Poutine-Zelensky
Les Etats-Unis travaillent à «programmer» une rencontre entre Donald Trump et ses homologues russe Vladimir Poutine et ukrainien Volodymyr Zelensky. Les alliés européens de l'Ukraine poussent pour la présence de M. Zelensky au sommet américano-russe en Alaska.

«L'un des blocages les plus importants est que Vladimir Poutine a dit qu'il ne s'assiérait jamais avec (Volodymyr) Zelensky, le dirigeant ukrainien, et le président (Trump) a réussi à changer cela», a affirmé dimanche le vice-président américain JD Vance lors d'un entretien avec la chaîne conservatrice Fox News, diffusé dimanche.

Désormais, a-t-il ajouté, l'administration américaine travaille à «programmer (le moment où) ces trois dirigeants pourraient s'asseoir et discuter de la fin de ce conflit» en Ukraine.
Les dirigeants de l'Union européenne et de puissances du Vieux continent ont encore insisté dimanche pour que Kiev soit partie prenante aux négociations américano-russes, à quelques jours du sommet prévu vendredi entre Donald Trump et Vladimir Poutine en Alaska.
5:54
Zelensky pourrait assister au sommet Trump-Poutine en Alaska
L'ambassadeur américain auprès de l'OTAN a indiqué dimanche que le président ukrainien Volodymyr Zelensky pourrait assister au sommet en Alaska entre ses homologues américain Donald Trump et russe Vladimir Poutine. Mais c'est à Trump de décider, a-t-il ajouté.



«Oui, je pense sans aucun doute que c'est possible», a répondu le diplomate américain Matthew Whitaker, qui était interrogé par la télévision CNN sur une éventuelle venue du chef de l'Etat ukrainien en Alaska, où doivent se retrouver vendredi Trump et Poutine. «Il ne peut assurément pas y avoir d'accord si toutes les parties impliquées n'y ont pas souscrit. Et, évidemment, la priorité absolue c'est de parvenir à la fin de la guerre», a argumenté Whitaker.
21:35
L'Europe veut que l'Ukraine soit partie prenante aux négociations
Les dirigeants européens ont insisté dimanche pour que l'Ukraine soit partie prenante aux négociations américano-russes, en amont du sommet prévu entre Donald Trump et Vladimir Poutine, vendredi en Alaska.

Les deux présidents devraient à l'occasion de ce tête-à-tête tenter de trouver une issue pacifique au conflit que le Kremlin a déclenché en février 2022 sur le sol ukrainien.

Dans ce contexte, le chef de l'Etat ukrainien, Volodymyr Zelensky, qui ne participera en principe pas à cette réunion, faisant craindre à Kiev un accord à ses dépens, a exhorté ses alliés européens, également écartés des pourparlers, à définir une approche commune.

La cheffe de la diplomatie de l'Union européenne, Kaja Kallas, a à cet égard annoncé une «réunion extraordinaire» lundi en visioconférence des ministres des Affaires étrangères des pays membres de l'UE, en présence de leur homologue ukrainien, «afin de discuter des prochaines étapes».

«Inclure l'Ukraine et l'UE»
«Le président Trump a raison de dire que la Russie doit mettre fin à sa guerre contre l'Ukraine. Les Etats-Unis ont le pouvoir de contraindre la Russie à négocier sérieusement», a-t-elle dit dimanche dans un communiqué.

Mais «Tout accord entre les Etats-Unis et la Russie doit inclure l'Ukraine et l'UE car c'est une question de sécurité pour l'Ukraine et pour l'ensemble de l'Europe», a ensuite martelé Mme Kallas, emboîtant le pas aux principaux chefs d'Etat ou de gouvernement européens.

Plus tôt dimanche, le chancelier allemand Friedrich Merz a d'ailleurs insisté pour que Volodymyr Zelensky soit présent au sommet Trump-Poutine, affirmant ne pouvoir «en aucun cas accepter que les questions territoriales soient discutées, voire décidées, entre la Russie et les Etats-Unis sans consulter les Européens et les Ukrainiens».

«Nous espérons et présumons que le gouvernement ukrainien, que le président Zelensky feront partie de cette rencontre», a-t-il dit dans un entretien avec la chaîne de télévision allemande ARD.
17:47
Sommet Trump-Poutine : Merz insiste pour que Zelensky soit présent
Le chancelier allemand Friedrich Merz a insisté dimanche pour que le président ukrainien Volodymyr Zelensky soit présent au sommet prévu vendredi entre Donald Trump et Vladimir Poutine, affirmant ne pouvoir accepter «en aucun cas» que les Ukrainiens et Européens ne soient pas consultés.

«Nous espérons et présumons que le gouvernement ukrainien, que le président Zelensky, feront partie de cette rencontre», a affirmé M. Merz dans un entretien à la télévision ARD.

«Nous ne pouvons en aucun cas accepter que les questions territoriales soient discutées, voire décidées, entre la Russie et les États-Unis sans consulter les Européens et les Ukrainiens», a-t-il prévenu.

«Je présume que le gouvernement américain partage cet avis», a ajouté le chancelier allemand.

Merz a précisé que Berlin travaillait en étroite collaboration avec Washington pour tenter d'assurer la participation de Zelensky aux pourparlers.

Le chancelier allemand a ajouté qu'il espérait que les pourparlers permettraient de réaliser des progrès significatifs vers un accord de paix et même de parvenir à une «percée».

«Nous espérons qu'il y aura une percée vendredi», a-t-il affirmé. «Avant tout, nous espérons qu'il y aura enfin un cessez-le-feu et que des négociations de paix pourront avoir lieu en Ukraine».
17:09
Rencontre Poutine-Trump: Kallas convoque une réunion européenne
La cheffe de la diplomatie de l'Union européenne, Kaja Kallas, a annoncé dimanche la convocation d'une «réunion extraordinaire» lundi des ministres des Affaires étrangères de l'UE, à l'approche de la réunion des présidents américain Donald Trump et russe Vladimir Poutine sur la guerre en Ukraine.

«Tout accord entre les États-Unis et la Russie doit inclure l'Ukraine et l'UE, car c'est une question de sécurité pour l'Ukraine et pour l'ensemble de l'Europe,» a insisté Mme Kallas dans un communiqué, avant la rencontre Tump-Poutine prévue vendredi, qui fait craindre à Kiev un accord à ses dépens.

«Je convoquerai lundi une réunion extraordinaire des ministres des Affaires étrangères de l'UE afin de discuter des prochaines étapes», a-t-elle souligné.

La réunion se tiendra en ligne. «Alors que nous oeuvrons en faveur d'une paix durable et juste, le droit international est clair : tous les territoires temporairement occupés appartiennent à l'Ukraine», a déclaré Mme Kallas.

Elle a également averti qu'aucun accord ne devait «servir de tremplin à une nouvelle agression russe contre l'Ukraine, l'alliance transatlantique et l'Europe».

Les principaux dirigeants européens ont appelé à maintenir la pression sur la Russie pour obtenir la paix et réitéré leur soutien à l'Ukraine.

Les présidents russe et américain doivent se retrouver le 15 août en Alaska, aux Etats-Unis, dans le cadre des efforts du président américain pour trouver une issue au conflit que la Russie a déclenché en février 2022.
16:13
Ukraine: Kallas convoque une réunion européenne «extraordinaire»
La cheffe de la diplomatie de l'Union européenne, Kaja Kallas, a annoncé dimanche la convocation d'une «réunion extraordinaire» lundi des ministres des Affaires étrangères de l'UE, à l'approche de la réunion des présidents américain Donald Trump et russe Vladimir Poutine sur la guerre en Ukraine.

«Tout accord entre les États-Unis et la Russie doit inclure l'Ukraine et l'UE, car c'est une question de sécurité pour l'Ukraine et pour l'ensemble de l'Europe,» a ajouté Mme Kallas dans un communiqué, répétant que tout accord sur l'Ukraine doit inclure Kiev et l'UE.
15:23
Cinq morts en Ukraine et deux en Russie dans des frappes croisées
Cinq personnes ont été tuées dimanche dans des frappes russes en Ukraine et deux dans des bombardements ukrainiens en Russie où une raffinerie de pétrole a été touchée, selon leurs autorités respectives.

Dans la région de Zaporijjia, dans le sud de l'Ukraine, trois personnes ont été tuées et une autre blessée par les attaques russes, a indiqué la police.

Deux autres personnes sont mortes dans la région de Donetsk, dans l'est du pays, où se concentre l'essentiel des combats, a-t-elle ajouté.

Dans la ville portuaire d'Odessa, trois baigneurs ont été tués après être entrés en contact avec une mine alors qu'ils nageaient dans une zone interdite, qui avait été minée par les forces ukrainiennes pour prévenir toute attaque depuis la mer.

Raffinerie touchée
En Russie, l'armée ukrainienne a affirmé avoir attaqué avec des drones une raffinerie de pétrole dans la région de Saratov, dans l'ouest du pays, à près de 1000 kilomètres de la ligne de front.

Le gouverneur régional, Roman Boussarguine, a indiqué qu'«une entreprise industrielle a(vait) été endommagée», précisant qu'une personne était morte à la suite de l'attaque ukrainienne.

Une autre femme a été tuée dans la région russe de Belgorod, frontalière de l'Ukraine et très souvent visée par des bombardements, a déclaré le gouverneur local.
12:47
Kiev dit avoir récupéré un village
L'Ukraine a affirmé dimanche avoir repris à l'armée russe un village frontalier dans la région de Soumy, dans le nord du pays. Il s'agit d'un gain rare face à un adversaire qui continue de progresser à l'est.



«Les forces ukrainiennes ont libéré et complètement nettoyé des occupants la localité de Bezsalivka», a annoncé l'état-major sur Telegram.

Ce petit village est situé juste à la frontière, à une vingtaine de kilomètres à l'ouest de la principale zone d'affrontements entre les deux armées dans cette région.

La Russie avait lancé une offensive dans la région de Soumy après avoir fini en avril de repousser les forces ukrainiennes de la région russe de Koursk, dont elles occupaient une petite partie depuis l'été 2024.
8:06
Les Européens veulent «une pression» sur Moscou
Les principaux dirigeants européens ont appelé dimanche à garder la pression sur la Russie pour obtenir la paix avant le sommet entre les présidents américain et russe en Alaska.

«Il doit y avoir une fin honnête à cette guerre et il appartient à la Russie de mettre fin à ce qu'elle a commencé», a quant à lui insisté Volodymyr Zelensky samedi soir, dans son discours quotidien à la population. L'armée russe contrôle actuellement environ 20% du territoire ukrainien.

«Diplomatie active»
Au cours d'une conversation téléphonique avec le premier ministre britannique, Keir Starmer samedi, le dirigeant ukrainien a exhorté ses alliés européens à prendre des «mesures claires» pour définir une approche commune, alors que ces derniers sont aussi écartés des pourparlers.
Dans la nuit de samedi à dimanche, les principaux dirigeants européens se sont dit convaincus que «seule une approche combinant une diplomatie active, un soutien à l'Ukraine et une pression sur la Fédération de Russie» pouvait réussir.

«Nous saluons le travail du président Trump pour arrêter le massacre en Ukraine» et «sommes prêts à soutenir ce travail sur le plan diplomatique ainsi qu'en maintenant notre soutien militaire et financier substantiel à l'Ukraine» et «en maintenant et en imposant des mesures restrictives à l'encontre de la Fédération de Russie», ont déclaré le président français Emmanuel Macron, la présidente du conseil italien Giorgia Meloni, le chancelier allemand Friedrich Merz, le premier ministre polonais Donald Tusk, le premier ministre britannique Keir Starmer, la présidente de la Commission européenne Ursula von Der Leyen et le président finlandais Alex Stubb.

«La voie de la paix en Ukraine ne peut être tracée sans l'Ukraine», ont-ils ajouté rappelant leur attachement «au principe selon lequel les frontières internationales ne doivent pas être modifiées par la force» et précisant que «la ligne de contact [ligne de front, ndlr] actuelle devrait être le point de départ des négociations».

Intense activité diplomatique
L'initiative de Trump a provoqué une intense activité diplomatique. Le président ukrainien a eu des échanges téléphoniques avec Emmanuel Macron et le chef du gouvernement espagnol Pedro Sanchez.

Le ministre britannique des Affaires étrangères David Lammy a de son côté reçu samedi à Londres le vice-président américain JD Vance, le chef de l'administration présidentielle ukrainienne Andriï Iermak et l'ex-ministre ukrainien de la défense Roustem Oumerov, ainsi que des conseillers à la sécurité nationale européens pour «discuter des prochaines étapes vers la paix en Ukraine».

Le président brésilien Luiz Inácio Lula da Silva a pour sa part eu un échange téléphonique avec le président russe Vladimir Poutine.
16:33
Zelensky: pas de compromis territorial avant le sommet Trump-Poutine
Le président ukrainien Volodymyr Zelensky a rejeté samedi toute cession de territoires à la Russie pour obtenir la paix, avant le sommet prévu vendredi entre Vladimir Poutine et Donald Trump. Kiev redoute qu'un accord soit conclu à ses dépens.

Les dirigeants russe et américain doivent se retrouver le 15 août en Alaska dans le cadre des efforts de Donald Trump pour trouver une issue à l'invasion russe de l'Ukraine lancée en 2022. Cette rencontre très attendue se déroulera sans Volodymyr Zelensky, qui ne cesse pourtant d'exiger une voix au chapitre.

«Toute décision qui serait prise contre nous, toute décision qui serait prise sans l'Ukraine, serait une décision contre la paix», a averti Volodymyr Zelensky sur les réseaux sociaux, ajoutant que «les Ukrainiens n'abandonneront pas leur terre aux occupants». L'armée russe occupe actuellement environ 20% du territoire ukrainien.

Plutôt qu'en terrain neutre, le tête-à-tête Poutine-Trump aura lieu dans le vaste et sauvage Etat de l'Alaska, dans l'extrême nord-ouest du continent américain, près de la Russie, un territoire que cette dernière avait cédé à l'Amérique à la fin du XIXe siècle.
9:42
Zelensky met en garde contre des «décisions prises sans l'Ukraine»
Volodymyr Zelensky a mis en garde samedi contre toute «décision qui serait prise sans l'Ukraine». Il a réaffirmé que les Ukrainiens «n'abandonneraient pas leur terre aux occupants».

«Toute décision qui serait prise contre nous, toute décision qui serait prise sans l'Ukraine, ce serait des décisions contre la paix», a-t-il prévenu sur les réseaux sociaux.

«Nous n'abandonnerons pas notre terre aux occupants», a-t-il ajouté, alors que les dirigeants américain et russe doivent se rencontrer en Alaska le 15 août pour évoquer le conflit.

Moscou réclame que l'Ukraine lui cède quatre régions partiellement occupées (Donetsk, Lougansk, Zaporijjia et Kherson), en plus de la Crimée annexée en 2014, et qu'elle renonce aux livraisons d'armes occidentales et à toute adhésion à l'Otan.

Des exigences inacceptables pour Kiev, qui veut le retrait des troupes russes de son territoire et des garanties de sécurité occidentales, dont la poursuite des livraisons d'armes et le déploiement d'un contingent européen, ce à quoi s'oppose la Russie.
0:38
Trump rencontrera Poutine en Alaska
Donald Trump rencontrera son homologue russe, Vladimir Poutine le 15 août en Alaska pour tenter de mettre fin à la guerre en Ukraine, a-t-il annoncé vendredi. L'accord comprendra, selon le président américain, des concessions territoriales.

Il a promis à maintes reprises de trouver une issue au conflit, a plusieurs fois parlé au téléphone avec son homologue russe ces derniers mois, mais ne l'a pas encore revu en personne depuis son retour à la Maison-Blanche en janvier.



Plutôt qu'en terrain neutre, la rencontre aura lieu dans le vaste et sauvage Etat de l'Alaska, dans l'extrême nord-ouest du continent américain et près de la Russie, un territoire que cette dernière avait cédé à l'Amérique au XIXe siècle.

Confirmant l'entrevue, le conseiller diplomatique du Kremlin, Iouri Ouchakov a qualifié ce choix d'«assez logique». Les deux présidents «se focaliseront sans aucun doute sur une discussion autour des options pour parvenir à un règlement pacifique à long terme de la crise ukrainienne», a-t-il ajouté.

Après le sommet en Alaska, Moscou «cherchera naturellement à organiser la prochaine réunion entre les présidents en territoire russe» et «une »invitation en ce sens a déjà été envoyée au président américain«, a précisé Ouchakov. Le Kremlin a qualifié ce choix d'»assez logique« et dit avoir invité le président américain à visiter la Russie après le sommet.

Poutine n'a plus foulé le sol américain depuis 2015, sous la présidence de Barack Obama.

Sans Zelensky
Cette rencontre très attendue se déroulera donc sans le président ukrainien Volodymyr Zelensky. Celui-ci ne cesse pourtant d'exiger d'avoir voix au chapitre.
20:35
L'Ukraine ordonne l'évacuation de civils dans l'est
L'Ukraine a annoncé vendredi procéder à de nouvelles évacuations forcées de civils dans l'est de son territoire, où les troupes russes continuent de gagner du terrain depuis des mois, après une mesure similaire fin juillet.

«Nous commençons l'évacuation obligatoire des familles avec enfants», a annoncé sur Telegram Vadym Filachkine, le gouverneur de la région de Donetsk, où se déroule l'essentiel des combats. Il a dressé la liste d'une vingtaine de localités devant être évacuées. (ats/afp)
20:09
Poutine appelle ses alliés avant une possible rencontre avec Trump
Vladimir Poutine s'est entretenu vendredi au téléphone avec le président chinois Xi Jinping et le Premier ministre indien Narendra Modi avant sa rencontre prévue, dans les jours à venir, avec Donald Trump pour tenter de mettre fin au conflit en Ukraine.

Ces appels interviennent le jour où doit expirer l'ultimatum lancé à la Russie la semaine dernière par M. Trump pour faire avancer les négociations avec Kiev, sous peine de nouvelles sanctions américaines.

Mais après plus de trois ans de combats, les positions ukrainienne et russe sont toujours irréconciliables. La Russie est accusée de bloquer les pourparlers en maintenant des demandes maximalistes, à un moment où ses forces ont l'avantage sur le front et continuent d'y gagner du terrain.

Pour tenter de faire avancer les choses, l'émissaire américain Steve Witkoff a été reçu au Kremlin par Vladimir Poutine, ce qui a permis une accélération au plan diplomatique marquée par l'annonce jeudi par Moscou d'un «accord de principe» pour un prochain sommet entre les dirigeants américain et russe.

Il s'agirait du premier tête-à-tête entre les deux hommes depuis juin 2019 au Japon. Ni sa date, ni son lieu n'ont toutefois été annoncés pour l'heure.
14:30
Poutine dit que sa rencontre avec Trump pourrait se dérouler aux Emirats arabes unis
Vladimir Poutine a estimé jeudi que les «conditions» pour une rencontre en face-à-face avec Volodymyr Zelensky n'étaient pas réunies, alors que son homologue ukrainien insiste pour un tel sommet. «Je n'ai rien contre dans l'ensemble, c'est possible, mais certaines conditions doivent être réunies pour cela. Or, malheureusement, nous sommes encore loin de ces conditions», a déclaré Poutine, cité par les agences de presse russes.

Le président russe a affirmé jeudi que sa rencontre avec Donald Trump, prévue dans les prochains jours selon le Kremlin, pourrait avoir lieu aux Emirats arabes unis. «Nous avons beaucoup d'amis qui sont prêts à nous aider à organiser ce type d'événements. L'un d'entre eux est le président des Emirats arabes unis. Je pense que nous déciderons, mais ce serait l'un des endroits appropriés», a déclaré Vladimir Poutine devant des journalistes, aux côtés du président émirati, Mohammed ben Zayed, qu'il recevait au Kremlin.

14:28
Merz et Zelensky «louent les efforts de médiation» de Trump lors d'un appel téléphonique
Le chancelier allemand Friedrich Merz et le président ukrainien Volodymyr Zelensky ont «loué» lors d'un appel téléphonique «les efforts de médiation» de Donald Trump, selon un communiqué de Berlin publié jeudi après l'annonce d'une rencontre prochaine entre ce dernier et Vladimir Poutine. Les deux dirigeants ont souligné que la Russie devait «mettre fin à sa guerre d'agression contraire au droit international», a indiqué le gouvernement allemand, l'un des plus fervents soutiens de l'Ukraine.



L'Europe «doit participer» aux négociations de paix entre l'Ukraine et la Russie, a ajouté Volodymyr Zelensky. «La guerre se déroule en Europe et l'Ukraine fait partie intégrante de l'Europe (...) L'Europe doit donc participer au processus» en vue de mettre fin à la guerre qui se poursuit depuis 2022, a déclaré Zelensky sur les réseaux sociaux.
11:06
L’Ukraine attaque une raffinerie de pétrole et provoque un gros incendie
La nuit dernière, l’Ukraine a attaqué la raffinerie de pétrole russe d’Afipskiy, située dans la ville de Slaviansk-sur-le-Kouban, en Russie. Plusieurs vidéos publiées par des témoins sur la messagerie Telegram montrent un important incendie survenu à la suite de cette attaque.

La raffinerie se trouve à environ 200 kilomètres du front et est considérée comme un nœud logistique crucial pour l’approvisionnement des forces russes en diesel et en carburant pour avions. Selon les médias russes, elle traite chaque année plus de six millions de tonnes de pétrole brut, ce qui lui confère également une importance économique pour la Russie. Depuis le début de l’offensive russe contre l’Ukraine, l’installation a déjà été la cible de plusieurs attaques.



Le gouverneur de la région, Veniamine Kondratiev, s’est contenté de déclarer qu’un homme avait été blessé par des débris de drone dans la ville voisine de Slaviansk-sur-le-Kouban. Il n’a toutefois pas mentionné l’attaque contre la raffinerie.
10:25
Le Kremlin confirme une rencontre Tump-Poutine «dans les prochains jours»
Une rencontre entre Donald Trump et Vladimir Poutine est prévue «dans les prochains jours», et les préparatifs de ce sommet ont déjà commencé, a indiqué jeudi le conseiller diplomatique du président russe, Iouri Ouchakov, cité par les agences d'Etat russes.



«A la suggestion de la partie américaine, un accord de principe a été conclu pour organiser un sommet bilatéral dans les prochains jours», a déclaré Ouchakov, ajoutant que la Russie n'avait en revanche pas répondu à l'idée américaine d'une rencontre à trois entre Trump, Poutine et le dirigeant ukrainien Volodymyr Zelensky.
6:42
Il voulait transmettre à Moscou des informations sur le char Abrams
Un jeune soldat américain a été interpellé mercredi pour avoir tenté de fournir à la Russie des informations sensibles sur le principal char de l'armée de terre des Etats-Unis, a indiqué le ministère américain de la justice.

Taylor Adam Lee, 22 ans, doit être poursuivi pour avoir «essayé de transmettre des informations classées secret-défense sur la vulnérabilité d'un char américain à quelqu'un que l'on soupçonne d'être un agent du renseignement russe, en échange de la citoyenneté russe», a affirmé le directeur adjoint du service de contre-espionnage de la police fédérale américaine, le FBI. «L'arrestation d'aujourd'hui est un message pour quiconque envisagerait de trahir les Etats-Unis, en particulier les fonctionnaires qui ont fait le serment de protéger notre patrie», a martelé le responsable.



Le soldat Lee, originaire de la ville frontalière d'El Paso, entre le Mexique et le Texas, servait dans cet Etat du sud à Fort Bliss. Il aurait cherché à transmettre au ministère russe de la défense des caractéristiques techniques sur le char M1A2 Abrams, selon le ministère de la justice. Le jeune homme aurait donné une carte mémoire remplie de documents à une personne qu'il pensait être un représentant du gouvernement russe, lors d'une rencontre en juillet, a précisé le ministère sans en révéler davantage.
6:17
Trump prêt à rencontrer Poutine «très bientôt»
Donald Trump s'est dit «ouvert» à une telle rencontre avec Vladimir Poutine, ainsi qu'avec le président ukrainien Volodymyr Zelensky, selon la Maison-Blanche. Le président américain juge qu'il y a «une bonne chance qu'il y ait une réunion très bientôt» avec le président russe Vladimir Poutine et le président ukrainien Volodymyr Zelensky, sans donner de précisions de date ou de lieu.



Le président américain n'a toutefois pas voulu s'étendre sur la probabilité d'un accord mettant fin à la guerre en Ukraine, ajoutant: «Celui-là m'a déjà déçu dans le passé», dans une référence apparente à son homologue russe.
6:15
Ukraine: Rubio affirme qu'il y a «encore beaucoup de travail»
Le chef de la diplomatie américaine Marco Rubio a affirmé mercredi qu'il y avait «encore beaucoup de travail» avant une éventuelle rencontre entre le président américain Donald Trump et son homologue russe Vladimir Poutine pour mettre fin à la guerre en Ukraine.

«Aujourd'hui a été une bonne journée, mais [...] il reste de nombreux obstacles à surmonter et nous espérons y parvenir au cours des prochains jours et des prochaines heures, semaines peut-être», a-t-il déclaré sur la chaîne télévisée Fox Business, semblant tempérer les attentes d'une rencontre prochaine entre les dirigeants américain et russe.

15:52
Discussions entre Poutine et Witkoff «utiles et constructives»
Le Kremlin a qualifié d'«utiles et constructives» les discussions mercredi à Moscou entre l'émissaire de Donald Trump, Steve Witkoff, et Vladimir Poutine. Les deux hommes se sont entretenus à deux jours de l'expiration de l'ultimatum américain visant à mettre fin au conflit en Ukraine.

La rencontre s'est achevée dans l'après-midi à l'issue de «près de trois heures» de discussions, a écrit l'agence de presse officielle russe Tass, sans donner plus de détails.
14:21
Fin de la rencontre entre Vladimir Poutine et l'émissaire de Trump
La rencontre entre le président russe Vladimir Poutine et l'émissaire de Donald Trump, Steve Witkoff, s'est achevée mercredi après-midi au Kremlin, ont indiqué les agences de presse russes, à quelques jours de l'expiration de l'ultimatum posé par le président américain pour que Moscou arrête son offensive en Ukraine.

«Les discussions ont duré près de trois heures», a précisé l'agence TASS, sans donner plus de détails. L'agence Ria Novosti affirme pour sa part que le cortège de véhicules transportant Steve Witkoff a quitté le Kremlin vers 14h30 (13h30 en Suisse)
14:21
Kiev nomme un chef de son bureau d'enquête de crimes économique
L'Ukraine a nommé jeudi, après des semaines de tergiversations, un responsable anticorruption réputé indépendant comme directeur du bureau d'enquête de crimes économiques. Kiev remplit ainsi une des conditions pour la poursuite de l'aide financière cruciale de l'Occident.

Mercredi, la première ministre Ioulia Svyrydenko a annoncé sur les réseaux sociaux la nomination d'Oleksandre Tsyvynsky à la tête du Bureau de sécurité économique (BEB), un mois après un refus du gouvernement qui a provoqué de vives critiques. «Il est important que les relations économiques en Ukraine ne soient pas déformées par des magouilles de l'ombre et que les entreprises puissent compter sur le respect de l'État», a-t-elle déclaré.



L'UE a aussitôt salué cette «réforme cruciale» visant à «faciliter le processus d'adhésion» de l'Ukraine, par la voix de sa commissaire à l'élargissement Marta Kos. Le BEB a été créé en 2021 pour notamment lutter contre l'économie de l'ombre et l'évasion fiscale, mais a été accusé d'extorsion de fonds. L'Union européenne et le Fonds monétaire international, soutiens économiques clé de Kiev face à l'invasion russe, ont désigné la réforme du BEB - dont le directeur est choisi lors d'un concours avec participation d'experts internationaux - comme une des conditions de la poursuite de l'aide financière.
12:19
Vladimir Poutine reçoit l'émissaire de Trump au Kremlin
Vladimir Poutine a reçu mercredi au Kremlin l'émissaire de Donald Trump, Steve Witkoff. Cette visite intervient quelques jours avant l'expiration de l'ultimatum posé par le président américain pour que la Russie arrête son offensive en Ukraine, sous peine de nouvelles sanctions non précisées.

A son arrivée à Moscou, Steve Witkoff a été accueilli par le représentant spécial du président Kirill Dmitriev, selon l'agence officielle russe Tass.

Les relations entre Moscou et Washington connaissent depuis la semaine dernière un soudain pic de tensions avec le déploiement par Donald Trump de deux sous-marins nucléaires, à la suite d'une dispute en ligne avec l'ancien président russe Dmitri Medvedev.
11:31
Deux morts dans une attaque russe contre un camp de vacances
Des bombardements russes ont fait deux morts et douze blessés dans un camp de vacances de la région de Zaporijjia, dans le sud de l'Ukraine, ont annoncé les autorités mercredi matin. Au moins deux enfants figurent parmi les blessés. Les Russes ont effectué «au moins quatre frappes», vraisemblablement avec des bombes aériennes, sur ce camp autour de 06h00 du matin, a indiqué le gouverneur régional Ivan Fedorov, sur Telegram.

Sur les photos, publiées par les services de secours, on peut voir des corps au sol dans des flaques de sang, et des pompiers luttant contre le feu touchant des maisons de vacances. «Il y a zéro sens militaire dans cette attaque. Seulement la brutalité pour faire peur», a dénoncé le président ukrainien Volodymyr Zelensky sur les réseaux sociaux.



Lors de la même nuit, une personne a été tuée et plusieurs autres blessées par des bombardements russes sur la ville de Pokrovsk, un des épicentres des combats dans l'est de l'Ukraine, a indiqué l'administration militaire municipale.
10:10
L'émissaire de Trump, Steve Witkoff, est arrivé à Moscou
L'émissaire du président américain Donald Trump, Steve Witkoff, est arrivé mercredi à Moscou pour y rencontrer les dirigeants russes, a annoncé l'agence Tass. L'ultimatum posé par Trump pour que la Russie arrête son offensive en Ukraine expire dans deux jours.

«Stephen Witkoff a été accueilli par le représentant spécial du président Kirill Dmitriev», a écrit l'agence d'Etat russe. L'émissaire américain a déjà rencontré Vladimir Poutine à plusieurs reprises, mais aucun de ces multiples entretiens n'a amené le président russe à changer de cap.



Les relations entre Moscou et Washington connaissent depuis la semaine dernière un soudain pic de tensions avec le déploiement par Donald Trump de deux sous-marins nucléaires, à la suite d'une dispute en ligne avec l'ancien président russe Dmitri Medvedev. Le dirigeant américain a donné la semaine dernière dix jours, soit jusqu'à vendredi, à la Russie pour qu'elle mette fin à son offensive en Ukraine, sous peine de nouvelles sanctions non précisées.
6:18
La Russie enverrait 9000 soldats supplémentaires chaque mois en Ukraine
Malgré les pertes qu’elle subit, la Russie est en mesure d’envoyer chaque mois davantage de soldats en Ukraine, selon les autorités ukrainiennes. «L’ennemi augmente chaque mois son effectif de 9000 hommes», a écrit le commandant en chef ukrainien, Oleksiy Syrskyï, sur Facebook.



L’état-major russe viserait la création de dix divisions supplémentaires d’ici la fin de l’année. «Nous n’avons donc pas d’autre choix que de poursuivre les mesures de mobilisation, d’améliorer la préparation au combat et de renforcer la composante drone de nos forces armées», a déclaré le général. Il a estimé les pertes russes pour le seul mois de juillet à plus de 33 000 soldats, morts et blessés.

Selon Syrskyï, la situation est particulièrement critique dans la région orientale de Donetsk, notamment sur les lignes de front près de Pokrovsk, Dobropillia et à la frontière de la région de Dnipropetrovsk, au niveau de Nowopavlivka.
22:45
L'émissaire de Trump va rencontrer des dirigeants russes
L'émissaire spécial du président Donald Trump, Steve Witkoff, se rendra mercredi à Moscou pour y rencontrer le leadership russe, a-t-on appris mardi auprès d'une source proche, qui n'a fourni aucune autre précision.

M. Witkoff a déjà rencontré à Moscou le président russe, Vladimir Poutine, à plusieurs reprises, mais ce déplacement intervient alors que le président américain a donné à la Russie jusqu'à vendredi pour qu'elle cesse son offensive en Ukraine, sous peine de nouvelles sanctions.

17:54
Vilnius demande l'aide de l'Otan après un incident avec un drone russe
La Lituanie a demandé mardi à l'Otan de prendre des «mesures immédiates» pour renforcer sa défenses aérienne après avoir révélé qu'un drone russe retrouvé sur son territoire la semaine dernière transportait des explosifs.

Le ministre des Affaires étrangères, Kestutis Budrys, a déclaré que lui et le ministre de la Défense, Dovile Sakaliene, avaient écrit au chef de l'Otan pour lui demander «des mesures immédiates afin de renforcer les capacités de défense aérienne de la Lituanie».


Dovile Sakaliene

Le 28 juillet, un drone militaire russe a violé l'espace aérien lituanien, a déclaré M. Budrys sur X.

Le drone, qui a été repéré par des témoins oculaires au-dessus de certains quartiers de Vilnius, la capitale du pays, a finalement été retrouvé dans une zone d'entraînement militaire le 1er août.

«Lors de l'inspection de l'appareil, il a été constaté qu'il transportait un engin explosif, qui a été neutralisé avec succès sur place», a indiqué à la presse la procureure générale lituanienne Nida Grunskiene.

«L'une des principales hypothèses de l'enquête est que l'appareil sans pilote a pénétré accidentellement sur le territoire lituanien«, a-t-elle dit soulignant que »d'autres théories font l'objet d'une enquête parallèle».

Les autorités lituaniennes pensent qu'il s'agit d'un drone Gerbera de fabrication russe, un type d'appareil habituellement utilisé comme leurre dans les frappes russes contre l'Ukraine.
17:00
Six morts dans des frappes russes dans le nord-est de l'Ukraine
Six personnes ont été tuées, dont un cheminot dans la ville de Lozova dans la région de Kharkiv, et au moins douze autres ont été blessées dans des frappes russes sur le nord-est de l'Ukraine, ont annoncé mardi les autorités locales.

Une attaque a notamment touché des infrastructures ferroviaires, dont la gare de Lozova, tuant un mécanicien et blessant quatre autres cheminots, a déclaré la compagnie nationale des chemins de fer Ukrzaliznytsia.

Des immeubles ainsi que des quartiers résidentiels ont également été touchés, a indiqué le maire Sergiï Zelensky.


Des drones russes Geran-2

L'armée de l'air ukrainienne a quant à elle déclaré que sa défense aérienne avait abattu 29 drones d'attaque Geran-2, inspirés du Shahed iranien, dans le nord et l'est du pays au cours de la nuit de lundi à mardi.
12:29
L'armée russe revendique la prise d'une nouvelle localité
L'armée russe a affirmé mardi avoir conquis un nouveau village dans la région ukrainienne de Dnipropetrovsk (centre-est), atteinte récemment par ses troupes qui grignotent du terrain dans ce secteur.

Des unités du groupement «Est» ont «libéré» la localité de Sitchnévé (Ianvarskoïe en russe) située tout près de la frontière avec la région ukrainienne voisine de Donetsk, a écrit le ministère russe de la Défense, dans un communiqué.
10:52
Les Pays-Bas achètent des armes américaines pour l'Ukraine
Les Pays-Bas ont acheté des armes pour l'Ukraine provenant de réserves américaines, dans le cadre d'une récente initiative entre les Etats-Unis et l'OTAN, a annoncé lundi soir le ministère néerlandais de la Défense. La Haye fait don d'une aide militaire de 500 millions d'euros, qui comprend entre autres du matériel de défense aérienne, des munitions et d'autres fournitures essentielles «adaptés aux besoins de l'Ukraine», selon un communiqué du ministère.

Le président américain Donald Trump avait annoncé le mois dernier un projet en collaboration avec le secrétaire général de l'OTAN Mark Rutte, pour que les Alliés européens et le Canada achètent des armes américaines, notamment des systèmes avancés Patriot, afin de les envoyer en Ukraine. Les Pays-Bas sont ainsi le premier pays de l'OTAN à acheter des armes aux Etats-Unis dans le cadre de ce projet. «Les attaques quotidiennes de la Russie sont de la pure terreur, visant à briser l'Ukraine. Nous, les Pays-Bas, ne voulons pas que cela se produise et contribuons donc à ces programmes d'aide américains», a déclaré le ministre de la Défense Ruben Brekelmans dans un communiqué.



«Ce n'est qu'en continuant à soutenir résolument l'Ukraine que nous pourrons accroître la pression sur la Russie et contrer son agression,» a-t-il ajouté, soulignant que la sécurité de l'Ukraine, des Pays-Bas et des alliés de l'OTAN étaient «directement liées». Une fois financés, les colis d'aide seront livrés à l'Ukraine à travers des centres logistiques créés à cet effet.
7:48
Un cheminot tué dans des frappes russes sur la région de Kharkiv
Un cheminot a été tué et quatre autres blessés dans des frappes russes sur la ville de Lozova près de Kharkiv, dans l'est de l'Ukraine, où deux enfants ont également été blessés, selon les autorités mardi. L'attaque a notamment touché des infrastructures ferroviaires dont la gare de la localité, tuant un mécanicien et blessant quatre autres cheminots, a annoncé la compagnie nationale des chemins de fer Ukrzaliznytsia.

Des immeubles ainsi que des quartiers résidentiels ont également été touchés, a indiqué le maire Sergiy Zelensky, qui a fait état de deux enfants blessés. «Cette nuit, les Russes ont mené une véritable action terroriste à l'encontre de gens pacifiques qui dormaient paisiblement», a-t-il dénoncé sur Facebook.

6:08
Zelensky a rendu visite à des troupes ukrainiennes près de Kharkiv
Le président ukrainien Volodymyr Zelensky a annoncé lundi avoir rendu visite à ses troupes sur la ligne de front dans le secteur de la ville de Vovtchansk, dans la région de Kharkiv (nord-est).

Sur les réseaux sociaux, il a précisé avoir rencontré des unités déployées près de Vovtchansk, située à cinq kilomètres de la frontière russe et quasiment rasée par les bombardements de l'armée russe depuis son offensive dans cette zone en mai 2024.
14:32
La Biélorussie déploie une brigade à la frontière ukrainienne
La Biélorussie entend renforcer sa présence militaire à la frontière avec l’Ukraine. Comme l’a déclaré le général-major Vadim Denisenko à l’agence de presse étatique Belta, une nouvelle brigade aérienne sera formée dans la région de Gomel, près de la frontière ukrainienne. L’un des bataillons est déjà stationné sur place. Il a également annoncé que les forces spéciales biélorusses seront renforcées par un régiment de défense antiaérienne. Denisenko a qualifié la frontière avec l’Ukraine de «région la plus instable» du pays.

La Biélorussie est considéré comme l’un des alliés les plus proches de la Russie ; en 2022, les troupes russes avaient lancé leur attaque contre l’Ukraine également depuis son territoire. Lors d’une rencontre cette semaine entre Vladimir Poutine et le président biélorusse Alexandre Loukachenko, ce dernier a affirmé que la Russie allait bientôt conquérir le territoire ukrainien. En 2023, le président ukrainien Volodymyr Zelensky avait toutefois déclaré qu’il ne s’attendait pas à une intervention directe de la Biélorussie.
11:30
Le Kremlin appelle à la «prudence» dans la rhétorique nucléaire
Le Kremlin a appelé lundi à faire preuve d'une «grande prudence» dans les menaces nucléaires après le déploiement vendredi par le président américain Donald Trump de deux sous-marins, en réaction à des commentaires de l'ex-président russe Dmitri Medvedev.

«Nous pensons que tout le monde doit faire preuve d'une grande prudence dans ses déclarations sur le nucléaire», a déclaré le porte-parole de la présidence russe, Dmitri Peskov, lors d'un briefing.

10:45
Incendie dans une gare de Volgograd après une attaque de drone ukrainienne
Selon les autorités russes, une attaque de drone ukrainienne a déclenché un incendie dans un bâtiment de gare situé dans la région méridionale de Volgograd. «Aucune dégradation des voies ferrées n’a été signalée», indique l’administration régionale sur Telegram.

Une ligne électrique a également été endommagée. Un drone non explosé serait tombé sur les rails à proximité de la gare d'Archeda.
10:44
Gros incendie à Sotchi: des jeunes arrêtés pour avoir filmé la scène
Lors d’une attaque de drone ukrainienne contre la ville russe de Sotchi, sur la mer Noire, un dépôt pétrolier situé près de l’aéroport a pris feu, selon les autorités. Plus de 100 membres des services de secours et 35 véhicules de lutte contre l’incendie ont été mobilisés pour contenir les flammes. Des habitants ont diffusé sur les réseaux sociaux des vidéos de l’immense brasier. On y voit également un drone en approche avant l’explosion, ainsi que des bâtiments endommagés. L’authenticité de ces images n’a pas pu être vérifiée de manière indépendante.

Trois jeunes adultes qui s’étaient filmés avec l’incendie en arrière-plan pour une vidéo en ligne ont été interpellés, selon le ministère de l’Intérieur de la région de Krasnodar. La jeune femme de 20 ans ayant réalisé la vidéo est accusée d’une infraction administrative. Sur les images, on voit deux femmes au premier plan et un homme derrière elles, tandis qu’un important incendie fait rage en arrière-plan. La vidéo est accompagnée d’une bande-son de rap.

10:27
Trois morts dans un bombardement russe à Zaporijjia
Un bombardement russe dans la région sud-est de Zaporijjia a fait trois morts, selon les autorités ukrainiennes. Le gouverneur Ivan Fiodorov a indiqué sur Telegram que l’attaque visait la ville de Stepnohirsk. Des habitations privées auraient également été détruites.
5:46
Trump confirme une visite de son émissaire Steve Witkoff en Russie
L'émissaire de Donald Trump, Steve Witkoff, est attendu en Russie en milieu de semaine. Une visite agendée quelques jours de l'expiration de l'ultimatum posé par le président américain à son homologue russe Vladimir Poutine pour qu'il arrête la guerre en Ukraine. La visite de Witkoff aura lieu «je pense la semaine prochaine, mercredi ou jeudi», a dit à des journalistes dimanche soir le président américain.



Donald Trump a également déclaré que deux sous-marins nucléaires dont il avait ordonné le déploiement à la suite d'une dispute en ligne avec l'ancien président russe Dmitri Medvedev se trouvaient désormais «dans la région», sans préciser laquelle. Il n'a pas non plus précisé s'il s'agissait de sous-marins à simple propulsion nucléaire ou bien de sous-marins équipés d'ogives nucléaires.
18:32
Incendie dans un dépôt pétrolier russe à cause de drones ukrainiens
Une attaque de drones ukrainiens a provoqué un incendie dans un dépôt pétrolier de Sotchi, cité balnéaire du sud-ouest de la Russie connue pour avoir accueilli les Jeux olympiques de 2014, ont indiqué les autorités locales dimanche.

L'Ukraine frappe régulièrement les infrastructures pétrolières et gazières russes, en réponse aux attaques menées contre son propre territoire depuis le début de l'assaut russe d'ampleur en février 2022.

Des attaques russes nocturnes en Ukraine ont d'ailleurs fait plusieurs blessés, ont indiqué les autorités ukrainiennes dimanche.

En Russie, «Sotchi a subi une attaque de drone de la part du régime de Kiev cette nuit», a indiqué sur Telegram le gouverneur de la région de Krasnodar, Véniamine Kondratiev. Les débris d'un drone ont touché un «réservoir de produits pétroliers, ce qui a provoqué un incendie», a-t-il dit. Le maire de Sotchi, Andreï Prochounine, a affirmé en fin d'après-midi que le feu avait été éteint au dépôt pétrolier.

Selon les autorités régionales, une femme a été blessée par des débris de drones à Sotchi, mais sa vie n'est «pas en danger».

Des images, diffusées par des médias russes mais dont l'AFP n'a pas pu vérifier l'authenticité, montraient un brasier et d'épais panaches de fumée noire.

Le trafic aérien a été interrompu à l'aéroport de Sotchi, avant de reprendre un peu plus tard, selon l'agence russe de régulation du transport aérien, Rosaviatsia.
21:49
L'Ukraine dit avoir frappé des cibles militaires en Russie
L'Ukraine a affirmé avoir frappé dans la nuit de vendredi à samedi des cibles militaires et un gazoduc en Russie. Les autorités locales de ce pays ont elles fait état de trois morts à cause d'attaques ukrainiennes.

Les services de sécurité ukrainiens (SBU) ont affirmé avoir visé à l'aide de drones longue portée l'aérodrome militaire de Primorsko-Akhtarsk, dans la région de Krasnodar (sud-ouest).

Ils ont assuré avoir provoqué un incendie sur le site où sont stockés des drones Shahed de fabrication iraniens, utilisés par la Russie pour attaquer le territoire ukrainien. Le SBU a également dit avoir touché l'entreprise Elektropribor, dans la région de Penza (sud), qui «travaille pour le complexe militaro-industriel russe».
8:54
Trois morts en Russie dans des frappes ukrainiennes
Trois personnes ont été tuées en Russie lors de frappes de drones ukrainiennes durant la nuit de vendredi à samedi dans les régions de Rostov et Penza (sud) ainsi que dans celle de Samara, éloignée du front, ont indiqué les autorités locales.

L'armée russe a annoncé de son côté avoir intercepté au total 112 drones tirés par l'Ukraine pendant la nuit.

Fait rare, une des victimes, «un homme âgé», a été recensée dans la région de Samara, sur la Volga, à environ 800 kilomètres de la frontière ukrainienne, selon le gouverneur régional Viatcheslav Fedorichtchev.

«Il se trouvait à l'intérieur d'une maison de campagne qui a pris feu en raison de la chute de débris de drones», a-t-il précisé sur Telegram.

Dans la région de Penza, située entre Samara et la frontière ukrainienne, «tôt ce matin, les drones de l'ennemi ont une fois de plus attaqué une entreprise», a annoncé le gouverneur Oleg Melnitchenko.

«Malheureusement, une femme est morte. Deux autres personnes ont été blessées» mais «leurs jours ne sont pas en danger», a-t-il ajouté.

Dans la région de Rostov, frontalière de l'Ukraine, «l'armée a repoussé une attaque massive dans la nuit, détruisant des drones» au-dessus de plusieurs villes, a annoncé le gouverneur Iouri Slioussar sur Telegram.

«Dans le village d'Ouglerodovski, dans le district de Krasnosoulinski, un incendie a éclaté dans un des bâtiments d'un site industriel», a-t-il ajouté précisant qu'«un employé gardant le site était mort».
20:31
Commentaires «provocateurs» russes: Trump envoie des sous-marins
Donald Trump a annoncé vendredi sur son réseau Truth Social avoir ordonné que «deux sous-marins nucléaires soient positionnés dans les zones appropriées» après des commentaires «provocateurs» de l'ancien président russe Dmitri Medvedev.

«J'ai ordonné que deux sous-marins nucléaires soient positionnés dans les zones appropriées, au cas où ces déclarations idiotes et incendiaires soient plus sérieuses que cela. Les mots comptent et peuvent souvent avoir des conséquences imprévues, j'espère que cela ne sera pas le cas cette fois», a écrit le président américain.

Dans un message récent sur X, l'ancien dirigeant russe, actuel numéro deux du Conseil de sécurité du pays, avait écrit que chaque nouvel ultimatum fixé par Donald Trump pour mettre fin à la guerre en Ukraine «était une menace et un pas vers la guerre» avec les Etats-Unis.
17:09
La Russie a lancé un nombre record de drones en juillet
La Russie a lancé davantage de drones contre l'Ukraine en juillet que lors de n'importe quel autre mois depuis le début de l'invasion en 2022, selon une analyse par l'AFP vendredi, montrant une intensification des bombardements en dépit des ultimatums de Donald Trump.

L'analyse de l'AFP, qui se fonde sur des chiffres fournis par les autorités ukrainiennes, montre que l'armée russe a tiré 6.297 drones à longue portée contre l'Ukraine en juillet, un chiffre en augmentation pour le troisième mois consécutif et qui constitue une hausse de 16% par rapport à juin. Ce chiffre comprend une importante part de drones leurres, surtout destinés à saturer des systèmes de défense antiaérienne ukrainiens déjà mis à mal par l'intensité des attaques.

Entre janvier et juin la Russie a triplé le nombre de missiles envoyés sur l'Ukraine (77 contre 239, puis 198 en juillet), selon les données analysées par l'AFP. Ces attaques aériennes ont lieu toutes les nuits, poussant les habitants à se réfugier dans un abri, dans leur salle de bain ou dans les couloirs d'un métro, sous le vacarme des sirènes d'alerte.
17:01
Un drone présumé russe retrouvé en Lituanie
Un drone, présumé être de fabrication russe et entré en Lituanie depuis l'espace aérien bélarusse, a été retrouvé dans une zone d'entraînement militaire, a annoncé vendredi l'armée lituanienne.

Le drone est entré en Lituanie lundi matin, avant de disparaître. Des riverains l'ont vu survoler des quartiers de la capitale du pays, Vilnius. «Il est probable qu'il s'agisse du même drone qui a pénétré sur le territoire lituanien lundi. D'après les premières informations, il s'agirait d'un drone Gerbera, mais les détails seront précisés» plus tard, a indiqué l'armée dans un communiqué.

Les drones russes de type Gerbera sont utilisés par Moscou comme leurres lors d'attaques contre l'Ukraine, dans le but notamment de détourner l'attention des défenses aériennes. Les forces armées lituaniennes ont trouvé le drone sur un terrain d'entraînement militaire de Gaiziunai, près de la ville de Rukla qui accueille le bataillon international de l'OTAN.


(Image: X/Visegrád 24)

«Je considère cela comme une provocation», a déclaré Mindaugas Sinkevicius, chef par intérim du Parti social-démocrate lituanien (LSDP) au pouvoir, aux journalistes, en raison de l'endroit où le drone s'est posé. Les autorités lituaniennes ont indiqué avoir suivi l'objet dans l'espace aérien bélarusse avant d'en perdre la trace. Les responsables ont été critiqués pour leur réponse tardive.

Le ministère de la Défense a promis de revoir les protocoles de réponse, s'engageant à permettre à l'armée d'abattre les drones plus facilement. Un drone Gerbera était déjà entré dans l'espace aérien lituanien depuis le Bélarus le 10 juillet, ce qui a poussé certains responsables du pays à se réfugier dans des abris anti-bombes.
11:14
Kiev: le bilan augmente encore
Au moins 31 civils dont cinq enfants ont été tués dans les bombardements russes sur Kiev dans la nuit de mercredi à jeudi, a déclaré vendredi le président ukrainien Volodymyr Zelensky.

«Les opérations de recherche et de secours sont terminées», a déclaré Volodymyr Zelensky sur les médias sociaux. «Malheureusement, 31 personnes ont été confirmées décédées, dont 5 enfants. Le plus jeune n'avait que deux ans», a-t-il ajouté.

Auparavant les services d'urgence de Kiev avaient fait état de 28 morts et 159 blessés après les frappes massives menées à l'aube sur la capitale à l'aide de drones et de missiles.

Il s'agit de l'une attaques les plus meurtrières dans la capitale ukrainienne depuis le début de l'invasion russe à grande échelle, en février 2022. L'Ukraine a de nouveau été visée dans la nuit de jeudi à vendredi.

Un homme de 63 ans a été tué par un obus qui a touché une habitation dans la localité de Vesselianka, dans la région de Zaporijjia (est), a indiqué le chef de l'administration militaire régionale Ivan Fedorov sur Telegram. Quatre personnes ont été blessées dans cette région.
11:11
Berlin annonce la livraison de deux batteries antimissiles
Berlin a annoncé vendredi la livraison imminente de deux batteries antimissiles Patriot à l'Ukraine. Le pays est la cible de violents bombardements russes ces derniers jours, notamment sur sa capitale Kiev jeudi où 28 personnes sont mortes.

Au terme d'un accord trouvé avec Washington, l'armée allemande pourra livrer «dans les prochains jours des lanceurs Patriot à l'Ukraine, puis dans un deuxième temps d'autres composants du système au cours des deux à trois prochains mois», a indiqué le ministère allemand de la Défense dans un communiqué.
11:06
Frappes russes sur Kiev: le bilan s'alourdit à 28 morts
Le bilan des frappes russes de jeudi matin à Kiev s'est alourdi à 28 morts et 159 blessés, ont annoncé les services d'urgence de la capitale ukrainienne après la découverte de nouveaux corps vendredi. Kiev a décrété une journée de deuil à Kiev.

Auparavant le ministère ukrainien de l'Intérieur avait fait état de 26 morts, dont trois enfants, après ces frappes massives menées à l'aube sur la capitale à l'aide de drones et de missiles.

Les bombardements de jeudi figurent parmi les plus meurtriers sur Kiev depuis le lancement de l'offensive à grande échelle de la Russie en février 2022.
6:23
Frappes russes sur Kiev: le bilan s'alourdit à 26 morts
Le bilan des frappes russes de jeudi matin à Kiev s'est alourdi à 26 morts dont trois enfants, a indiqué le ministère ukrainien de l'Intérieur vendredi.

Le bilan de ces bombardements menés à l'aube à l'aide de drones et de missiles s'élevait jusqu'alors à 16 morts dont deux enfants.

«Au cours de la nuit et de la matinée, les secouristes ont extrait 10 corps des décombres de l'immeuble résidentiel du district de Sviatochynski, dont celui d'un enfant de deux ans», a indiqué le ministère sur son compte Telegram, précisant que ces bombardements avaient fait 159 blessés dont 16 enfants.

L'Ukraine a de nouveau été visée dans la nuit de jeudi à vendredi. Un homme de 63 ans est mort par un obus qui a touché une habitation dans la localité de Vesselianka, dans la région de Zaporijjia (est), a indiqué le chef de l'administration militaire régionale Ivan Fedorov sur Telegram.


0:34
Zelensky appelle à un «changement de régime» en Russie
Le président Volodymyr Zelensky a appelé jeudi les soutiens de l'Ukraine à oeuvrer à un «changement de régime» en Russie, après des bombardements sur Kiev ayant fait au moins 15 morts et l'annonce par Moscou de la prise d'une localité stratégique dans l'est.

«Si le monde ne vise pas un changement de régime en Russie, cela signifie que, même après la fin de la guerre, Moscou continuera à tenter de déstabiliser les pays voisins», a-t-il déclaré à l'occasion d'une conférence internationale à laquelle il participait par lien vidéo.

«Je crois que la Russie peut être poussée à mettre fin à cette guerre. C'est elle qui l'a commencée», a-t-il ajouté.

Quelques heures plus tôt, de nouvelles frappes russes ont causé la mort à Kiev d'au moins 15 personnes, dont un garçon de six ans, selon le dernier bilan fourni par les secours, qui précisent qu'un homme décédé a été retrouvé en fin de journée dans les décombres.

Cette attaque de drones et de missiles jeudi à l'aube a aussi fait 145 blessés, dont quatorze enfants, toujours selon les secours. La municipalité a annoncé une journée de deuil vendredi dans la capitale.

Volodymyr Zelensky a dénoncé un «nouveau spectacle meurtrier» infligé par la Russie, que les États-Unis pressent de mettre un terme à l'invasion de l'Ukraine déclenchée il y a plus de trois ans.


0:32
Donald Trump a qualifié d'«écoeurante» jeudi la dernière vague d'attaques russes sur l'Ukraine, après des bombardements sur Kiev ayant fait au moins 16 morts.

Le président américain a confirmé qu'il allait bien prendre des sanctions contre la Russie, déclarant: «Je ne sais pas si cela va avoir un impact, mais nous allons le faire.»
16:21
Poutine promulgue une loi renforçant la surveillance sur internet
Le président russe Vladimir Poutine a signé jeudi la loi prévoyant de punir des recherches sur internet de contenus classés «extrémistes», un texte qui a suscité l'inquiétude jusque chez les partisans du Kremlin et qui accentue davantage la répression en cours.

Ce texte avait provoqué une rare opposition d'une soixantaine de parlementaires et des critiques, y compris au sein des milieux qui soutiennent la chasse aux détracteurs du pouvoir en Russie.



Il prévoit des amendes pouvant aller jusqu'à 5000 roubles (environ 55 euros) pour les personnes qui recherchent en ligne des contenus «extrémistes», un terme qui a une définition très large dans la législation russe et qui peut concerner tant des groupes considérés comme terroristes ou ultranationalistes que des opposants politiques ou mouvements religieux.

L'organisation de l'opposant défunt Alexeï Navalny est ainsi classée «extrémiste» en Russie, tout comme le «mouvement international LGBT».

La loi interdit aussi de faire la promotion des VPN, systèmes permettant notamment de contourner la censure, très utilisés en Russie.
14:30
Zelensky dit avoir promulgué la loi rétablissant l'indépendance d'instances anticorruption
Le président ukrainien Volodymyr Zelensky a annoncé jeudi avoir promulgué la loi rétablissant l'indépendance d'instances anticorruption tout juste votée par le parlement, revenant sur un précédent texte décrié par la société civile et l'Union européenne.

«Je viens de signer le document et le texte sera publié immédiatement», a-t-il dit dans un message publié sur Telegram, se félicitant que cette législation garantisse «le travail normal et indépendant» de ces instances.
14:27
Anticorruption en Ukraine: loi rétablissant l'indépendance adoptée
Le parlement ukrainien a approuvé jeudi à une vaste majorité un projet de loi rétablissant l'indépendance d'instances anticorruption, revenant sur un précédent texte décrié par la société civile et l'Union européenne. Un total de 331 députés, le minimum requis étant de 226, ont voté en faveur du nouveau texte proposé par le président Volodymyr Zelensky.

La première ministre Yulia Svyrydenko a aussitôt salué le vote, assurant que la nouvelle loi «élimine le risque d'ingérence dans le travail des organismes de lutte contre la corruption». «Il s'agit d'une réponse claire aux attentes de la société et de nos partenaires européens», a-t-elle ajouté sur les réseaux sociaux.
Le précédent document voté le 22 juillet plaçait l'agence nationale anticorruption (le NABU) et le parquet spécialisé anticorruption (le SAP) directement sous la tutelle du procureur général, lui-même nommé par le chef de l'État. Décriée par la société civile et l'Union européenne, soutien clé de Kiev face à la Russie, la loi avait aussi provoqué les premières manifestations d'ampleur en Ukraine depuis le début de l'invasion russe en 2022.
10:43
Zelensky appelle le monde à agir pour un «changement de régime» en Russie
Volodymyr Zelensky a appelé jeudi le monde à oeuvrer pour un «changement de régime» en Russie, sans quoi Vladimir Poutine continuera, selon lui, à déstabiliser ses voisins. «Je crois que la Russie peut être poussée à mettre fin à cette guerre. C'est elle qui l'a commencée, et on peut la contraindre à y mettre un terme. Mais si le monde ne vise pas un changement de régime en Russie, cela signifie que même après la fin de la guerre, Moscou continuera à tenter de déstabiliser les pays voisins», a dit Zelensky, par lien vidéo, lors d'une conférence marquant les 50 ans des Accords d'Helsinki.

Le président ukrainien a en outre affirmé jeudi qu'il était «temps de confisquer» les avoirs russes, et non pas seulement de les geler. «Nous devons bloquer complètement la machine de guerre russe (...) utiliser tous les avoirs russes gelés - y compris les richesses volées issues de la corruption - pour défendre le monde contre l'agression russe», a dit Zelensky.« Il est temps de confisquer les avoirs russes, pas seulement de les geler, les confisquer et les utiliser au service de la paix, et non de la guerre», a-t-il ajouté.



Sur les réseaux sociaux, il est finalement revenu sur les dernières frappes russes qui ont tué au moins six personnes, dont un enfant de six ans, qualifiant l'événement de «spectacle meurtrier»: «Aujourd'hui, le monde a vu une fois de plus la réponse de la Russie à notre désir de paix, partagé avec l'Amérique et l'Europe. Un nouveau spectacle meurtrier. C'est pourquoi la paix sans la force est impossible», a-t-il déclaré.
10:42
L'Ukraine qualifie de «mensonge total» la revendication russe de la prise de Tchassiv Iar
L'armée ukrainienne a qualifié jeudi de «mensonge total» la revendication russe de la prise de Tchassiv Iar, ancienne place forte des troupes de Kiev dans l'est du pays.

«Bien sûr, ce n'est pas vrai (...) c'est un mensonge total», a déclaré Viktor Tregoubov, porte-parole du groupement de forces Khortytsia, en charge de la zone.
8:26
L'armée russe affirme avoir conquis la ville de Tchassiv Iar, dans l'est
L'armée russe a affirmé jeudi avoir conquis la ville de Tchassiv Iar, important bastion de l'armée ukrainienne dans la région de Donetsk, dans l'est de l'Ukraine. La ville de Tchassiv Iar, au coeur des combats depuis des mois, «a été libérée» par les forces russes, a indiqué le ministère russe de la Défense dans un communiqué. Avec la conquête de Tchassiv Iar, ancienne place forte du front Est désormais en ruines, la Russie inflige un nouveau revers aux forces de Kiev, impuissantes à freiner l'avancée de leurs adversaires.

Tchassiv Iar, qui comptait environ 12000 habitants avant l'assaut russe de février 2022, se trouve en hauteur, ce qui lui confère un surplomb stratégique sur d'autres villes importantes de la région de Donetsk. La prise de Tchassiv Iar pourrait accroître le danger pour des villes comme Kramatorsk et Sloviansk, bases logistiques importantes de l'armée ukrainienne et où de nombreux habitants se trouvent encore.

8:23
«Il est temps de mettre la pression maximum sur Moscou», affirme le chef de la diplomatie ukrainienne
Il est «temps de mettre la pression maximale sur Moscou», a affirmé jeudi le ministre ukrainien des Affaires étrangères Andriï Sybiha, après une attaque russe sur Kiev.

«C'est un matin horrible à Kiev», a écrit Sybiha sur le réseau social X. «Le président Trump a été très généreux et très patient avec Poutine, essayant de trouver une solution», a-t-il poursuivi, ajoutant: «Il est temps de mettre la pression maximum sur Moscou. Il est temps de synchroniser toutes les mesures de sanctions. Il est temps d'imposer la paix par la force».

6:16
Au moins six morts dans une attaque russe sur Kiev
Au moins six personnes, dont un enfant, ont été tuées jeudi dans une série de frappes russes contre Kiev, a annoncé le chef de l'administration militaire de la capitale, Timour Tkatchenko. «Jusqu'à présent, les services ont confirmé six décès. Parmi les morts figure un enfant, un garçon de six ans», a écrit Tkatchenko sur Telegram.

«Cette nuit, l'ennemi a attaqué la capitale avec des missiles et des drones», a écrit sur Telegram le ministre de l'Intérieur Igor Igor Klymenko, dénonçant «un nouveau crime de guerre». «L'un des missiles a touché un immeuble résidentiel: une partie entière a été détruite», a-t-il ajouté, en précisant que deux survivants avaient pu être extraits des décombres.



Cette attaque qui a visé un total de 27 endroits de la capitale a fait au moins deux morts et 52 blessés, dont neuf enfants, a indiqué pour sa part le chef de l'administration militaire de la capitale, Timour Tkatchenko. «Ce nombre, malheureusement, va augmenter», a averti Tkatchenko sur Telegram.

Le maire de Kiev, Vitali Klitschko, a pour sa part indiqué que le souffle des explosions avait fait voler en éclats les vitres de l'unité pédiatrique d'un hôpital, sans faire de blessé.
20:48
Kiev promet de «corriger» la loi anticorruption critiquée
L'Ukraine va «corriger» une loi révoquant l'indépendance d'instances de lutte contre la corruption qui avait suscité un tollé chez nombre de ses alliés et des manifestations sur son sol, a assuré le chef de la diplomatie ukrainienne à l'AFP mercredi, à la veille d'un vote attendu au Parlement. Cette législation, votée le 22 juillet puis promulguée, prévoyait de placer l'agence nationale anticorruption (le NABU) et le parquet spécialisé anticorruption (le SAP), directement sous la tutelle du procureur général, lui-même nommé par le chef de l'Etat.

Décriée par la société civile et l'Union européenne, la loi ainsi adoptée avait provoqué les premières manifestations d'ampleur en Ukraine depuis le début de l'invasion russe en 2022.

Le président Volodymyr Zelensky a finalement proposé un nouveau projet de loi rétablissant l'indépendance des agences concernées, que les élus doivent examiner jeudi.

«Nous sommes en train de corriger cela», a affirmé mercredi le ministre des Affaires étrangères dans un commentaire écrit transmis à l'AFP, disant s'attendre à un vote dès jeudi. «L'Ukraine dispose d'une société civile forte et d'une jeunesse active. Elles ont exprimé leur point de vue. Les autorités ukrainiennes ont entendu leurs voix, ainsi que celles de nos partenaires», a dit Andriï Sybiga.

Il a estimé que des «ajustements» avaient été nécessaires pour protéger les agences de lutte contre la corruption des jeux politiques, en particulier de ceux «de la Russie». «Il fallait trouver un équilibre entre les risques de sécurité et la réforme et c'est ce qui a été fait», a-t-il jugé.

Confronté à la première crise politique grave depuis le début de son mandat, il y a six ans, Zelensky a d'abord tenté de défendre le texte en accusant les structures concernées d'inefficacité et d'être sous «influence russe». Il a finalement assuré vendredi dernier avoir «écouté» les manifestants.

Plusieurs centaines de personnes se sont encore rassemblées mercredi soir à Kiev en signe de protestation, malgré une pluie fine, selon des journalistes de l'AFP.
18:10
Souçons de contourner l'embargo contre Moscou en Allemagne
Des perquisitions ont eu lieu jeudi chez un fabriquant allemand de machines-outils soupçonné de contourner l'embargo économique imposé à la Russie, a annoncé le parquet de Munich (sud), dans un communiqué. Trois personnes travaillant pour cette entreprise sont mises en cause, écrit la justice allemande qui mène l'enquête avec les service des douanes depuis la mi-février.

«Plusieurs mandats de perquisition ont été exécutés simultanément jeudi, dans la région de Munich (sud), dans le Bade-Wurtemberg (sud) et en Bulgarie», ajoute le parquet. «Au total, plus de 20 machines-outils de haute précision, d'une valeur commerciale d'environ 5,5 millions d'euros, auraient été délibérément livrées en Russie en contournant les sanctions imposées à ce pays», continue-t-il.

Le nom de l'entreprise suspecte n'est pas mentionné dans le communiqué mais le parquet renvoie à un documentaire de la chaîne Arte du 28 janvier, émettant des accusations sur l'entreprise allemande Spinner, dont le siège se trouve à Sauerlach, près de Munich. Dans le reportage, il est notamment décrit comment l'entreprise Spinner continue à vendre des machines-outils de haute précision à la Russie en passant notamment par l'Ouzbékistan ou la Turquie, en utilisant notamment des documents falsifiés.

Contacté par Arte, le patron de la firme, Nicolaus Spinner, dément les accusations, affirmant notamment que le client ouzbèke est un fabricant connu de machines agricoles, basé à Tachkent. Confronté par Arte au fait que les documents ont été falsifiés, M. Spinner répond que si c'est le cas, «c'est un grand choc». Au moment où le reportage a été diffusé, une plainte anonyme contre l'entreprise Spinner a été déposée auprès du service des douanes de Munich. Spinner n'était pas immédiatement joignable par l'AFP pour commenter ces informations.
16:38
Des Russes de Suisse ciblent la venue d'une proche de Poutine
Plus de 200 Russes de Suisse et leurs soutiens ont signé une lettre ouverte contre la présence à Genève de la présidente du sénat russe Valentina Matvienko, sous sanctions suisses mais exemptée pour participer à une rencontre de l'Union interparlementaire (UIP). Ils demandent une investigation pour violation du Code pénal.

Considérée comme proche du président russe Vladimir Poutine, Valentina Matvienko avait participé dès lundi à un sommet des présidentes de parlements piloté par la présidente du Conseil national Maja Riniker (PLR/AG). Elle a ensuite poursuivi mardi avec la conférence mondiale des présidents de parlements, dirigeant la délégation russe.

Outre la présidente du Conseil de la Fédération, la chambre haute du Parlement russe, à laquelle la lettre ouverte dévoilée mercredi reproche d'être complice de l'agression russe, deux membres de la Douma également sous sanctions, Leonid Sluzki et le numéro deux Piotr Tolstoï, se trouvaient aussi à Genève. Les signataires, dont l'antenne suisse de la Russie du futur et Russie libertés, les accusent d'avoir activement légitimé la guerre contre l'Ukraine.

Leur présence est un affront pour la société civile ukrainienne et affecte la crédibilité de l'UIP, ajoutent-ils dans leur lettre ouverte pour cette organisation, le Conseil fédéral, les parlementaires fédéraux et les autorités genevoises. Ils demandent notamment une investigation sur les liens entre ces parlementaires russes, le Conseil fédéral, le Parlement fédéral, de même que le Conseil d'Etat et le Grand Conseil genevois.

Ils estiment encore que la participation de ces «criminels de guerre» à la réunion de l'UIP viole le régime de sanctions. La Suisse a elle toujours affirmé que des exceptions étaient possibles pour les ressortissants russes qui viennent participer à des rencontres internationales et à des pourparlers de paix.

L'année dernière, la présidente de la Confédération Viola Amherd avait même laissé entendre que Vladimir Poutine ne serait pas arrêté, malgré le mandat de la Cour pénale internationale (CPI), s'il venait en Suisse pour négocier avec l'Ukraine. «La neutralité n'est pas une excuse», rétorquent les signataires.
14:38
La présidente moldave dénonce un sabotage russe avant les élections
La Russie prépare une opération complexe et coordonnée d'ingérence «sans précédent» pour faire basculer dans son camp la Moldavie pro-européenne lors des élections de septembre, a accusé sa présidente Maia Sandu, pointant aussi le rôle de Telegram. Moscou veut «contrôler» ce pays frontalier de l'Union européenne (UE) et de l'Ukraine «dès l'automne» grâce à des mécanismes d'achat de vote et de financements avec des «cryptomonnaies», «100 millions d'euros» étant prévus à cet effet, selon la présidente.

La cheffe de l'Etat, qui l'avait emporté l'année dernière et avait déjà dénoncé une g«uerre hybride» du Kremlin, a détaillé les projets mis en place. Elle a notamment évoqué des campagnes de manipulation de l'information, l'organisation de manifestations «violentes» rémunérées, des cyberattaques ou l'instrumentalisation des structures religieuses traditionnelles.



Maia Sandu a accusé les deux principales forces de l'opposition de profiter de ce plan pour la priver d'une majorité au Parlement qui rapprocherait l'ex-république soviétique d'une intégration à l'UE.
12:11
Le président italien placé sur une liste de «russophobes» présumés
Le chef de la diplomatie italienne Antonio Tajani a ordonné mercredi la convocation de l'ambassadeur russe à Rome pour protester contre l'inscription par Moscou du président italien Sergio Mattarella sur une liste de «russophobes» présumés.

M. Tajani «a convoqué l'ambassadeur (...) pour contester l'inscription du président de la République Sergio Mattarella et d'autres responsables institutionnels de la République italienne sur une liste de personnes présumées 'russophobes'», indique un communiqué du ministère italien des Affaires étrangères.


Sergio Mattarella

Le chef de la diplomatie italienne considère l'inscription du chef de l'Etat sur cette liste comme «une provocation envers la République et le peuple italien».

Sergio Mattarella a été inséré sur la liste en raison d'un discours tenu en février quand il avait dressé un parallèle entre la Russie et le Troisième Reich.

Le ministère russe des Affaires étrangères a publié une liste de russophobes présumés, comprenant de nombreux noms de responsables occidentaux qui ont utilisé «des propos haineux» contre la Russie, dont le chancelier allemand Friedrich Merz, la cheffe de la diplomatie européenne Kaja Kallas ou le secrétaire général de l'Otan, Mark Rutte.
6:26
Russie: 12 ans de prison pour une journaliste proche de Navalny
Une journaliste russe a été condamnée mardi à 12 ans de prison pour avoir travaillé avec l'organisation de l'opposant défunt Alexeï Navalny et avoir critiqué l'armée, nouvel exemple de la répression en cours en Russie. Olga Komleva, âgée de 46 ans, a été bénévole pour le mouvement d'Alexeï Navalny avant qu'il ne soit interdit pour «extrémisme» par la justice russe en 2021, selon le média indépendant Mediazona. Il lui est aussi reproché d'avoir critiqué l'armée russe alors qu'elle couvrait l'offensive en Ukraine pour le média indépendant RusNews.



Un tribunal d'Oufa, dans l'Oural, l'a reconnue coupable d'avoir «participé aux activités d'une communauté extrémiste» et «diffusé délibérément de fausses informations sur les actions des forces armées», a indiqué la cour sur Telegram. Condamnée à 12 ans de prison, la journaliste rejette les accusations portées à son encontre.
6:24
Le premier avion commercial reliant Pyongyang à Moscou a atterri
Le premier avion de ligne reliant Pyongyang à Moscou a atterri mardi dans la capitale russe, ont rapporté les agences de presse des deux pays, résultat de l'ouverture des liaisons aériennes directes, sur fond de rapprochements diplomatique et militaire. Ce premier vol en provenance de Pyongyang est arrivé à l'aéroport international Chérémétiévo de Moscou après huit heures de vol, un trajet effectué par un Boeing 777-200ER de la compagnie Nordwind Airlines, a rapporté l'agence de presse étatique russe TASS.



C'est le même appareil qui avait effectué dans la nuit de dimanche à lundi le premier vol entre Moscou et Pyongyang, où il avait été accueilli solennellement par une délégation russo-nord-coréenne. Selon TASS, un vol par mois est pour l'instant prévu pour cette liaison aérienne entre la Russie, pays dont les compagnies aériennes ont été bannies de l'Union européenne en raison de l'offensive en Ukraine lancée en 2022, et la Corée du Nord, l'un des pays les plus reclus au monde.
6:23
Ukraine: trois soldats tués, 18 blessés par une frappe russe
Au moins trois soldats ukrainiens ont été tués et 18 blessés par une frappe russe mardi contre un camp d'entraînement militaire, a annoncé l'armée ukrainienne. Ces attaques interviennent alors que le président américain Donald Trump a donné dix jours à compter de mardi à son homologue russe Vladimir Poutine pour mettre un terme au conflit, sous peine de sanctions des Etats-Unis.

«L'ennemi a lancé une frappe de missile sur le territoire d'une des unités à l'entraînement des forces terrestres», a indiqué l'armée de terre sur Facebook. «Trois militaires sont morts et 18 sont blessés», a-t-elle ajouté, sans préciser où l'attaque s'est produite. Sur la journée de mardi, la Russie a tiré «six missiles» et mené «1229 frappes» avec des drones suicide, a détaillé l'armée.
22:27
Ukrainiens et Russes à une même conférence de l'ONU à Genève
Des délégations des Parlements russe et ukrainien ont participé mardi à l'assemblée de l'Union interparlementaire (UIP) des Nations Unies à Genève, sans qu'une rencontre soit à l'ordre du jour.

La Suisse a temporairement levé les sanctions afin de faciliter la participation de Valentina Matvienko, présidente de la chambre haute du Parlement russe.

A la mi-juillet, le Département fédéral des affaires étrangères (DFAE) avait expliqué que la Suisse, en tant qu'Etat hôte, est compétente pour faciliter l'entrée des délégués officiels. Si nécessaire, les sanctions doivent être temporairement levées pour participer à des conférences internationales ou prendre part à un dialogue politique concernant l'Ukraine.

Olena Kondratiouk, vice-présidente du Parlement ukrainien, s'est dite «choquée» que la délégation russe soit également présente à Genève. Elle a exhorté «les participants à la conférence à boycotter tout événement public» impliquant son homologue russe.
20:39
Trump sanctionnera la Russie si elle n'arrête pas la guerre
Donald Trump a prévenu mardi que son ultimatum à Vladimir Poutine pour mettre fin à la guerre en Ukraine arriverait à échéance dans dix jours.

De retour d'Ecosse, le président américain a précisé, à bord de son avion présidentiel Air Force One, que le délai accordé lundi à Moscou pour mettre un terme au conflit était de «dix jours à partir d'aujourd'hui» mardi, sans quoi les Etats-Unis prendront des sanctions contre la Russie. «Il n'y a aucune raison d'attendre. Nous ne voyons aucun progrès», avait-il justifié.

«Nous allons imposer des droits de douane et d'autres choses», a-t-il poursuivi, non sans remarquer: «Je ne sais pas si cela va affecter la Russie, car de toute évidence il (Vladimir Poutine) veut que la guerre continue.»
19:58
L'UE veut geler des fonds pour l'Ukraine en attendant des réformes
L'UE veut pour la première fois geler certains fonds d'une enveloppe prévue pour l'Ukraine en attendant davantage de réformes de Kiev, a annoncé Bruxelles mardi.

Cette procédure n'est pas liée à la lutte anticorruption et à la nouvelle législation qui a provoqué une vive controverse et des manifestations en Ukraine la semaine dernière. Les aides que la Commission verse à Kiev sont conditionnées à la mise en oeuvre de certaines réformes, liées au respect de l'Etat de droit. Parmi les différentes aides, une enveloppe de 4,5 milliards d'euros était ainsi prévue, contre la mise en place de 16 réformes.
Or, selon l'exécutif européen, Kiev a accumulé du retard dans l'application de trois réformes, ce qui a entraîné ce blocage d'environ 1,5 milliard d'euros fin juin. La mesure de gel doit encore être validée par les 27 pays membres.

«Si une réforme n'est pas finalisée à temps, le montant correspondant peut être suspendu jusqu'à 12 mois», a expliqué Guillaume Mercier, un porte-parole de la Commission.

Il a précisé que l'examen de ces réformes était antérieur à la présentation puis au vote d'une loi affaiblissant les structures anticorruption en Ukraine. Volodymyr Zelensky a annoncé qu'il proposait un nouveau projet de loi pour assurer de nouveau l'«indépendance» des structures anticorruption ukrainiennes face au pouvoir.
12:37
Après l'ultimatum de Trump: Moscou toujours engagée à résoudre le conflit
Le Kremlin a regretté mardi «un ralentissement» de la normalisation des relations entre Washington et Moscou. Celle-ci avait pourtant été encouragée par le président américain Donald Trump après son retour au pouvoir, mais qui a depuis durci son discours à l'égard de Moscou face au blocage des négociations sur le conflit en Ukraine.

«Il y a un ralentissement, effectivement», a réagi le porte-parole de la présidence russe, Dmitri Peskov, tout en disant que Moscou était «intéressé» par une meilleure «dynamique» dans le processus de normalisation. Le Kremlin a assuré mardi maintenir son «engagement en faveur d'un processus de paix» en Ukraine, au lendemain d'un nouvel ultimatum de Donald Trump à Vladimir Poutine pour mettre fin à l'offensive russe lancée il y a plus de trois ans.



«Nous avons pris note de la déclaration du président Trump hier», a affirmé le porte-parole du Kremlin, Dmitri Peskov, interrogé par des journalistes. «L'opération spéciale se poursuit. Et nous continuons également à maintenir notre engagement en faveur du processus de paix pour résoudre le conflit autour de l'Ukraine et préserver nos intérêts», a-t-il ajouté, en utilisant l'euphémisme imposé par les autorités russes pour évoquer leur assaut dans ce pays.
12:35
Ukraine: cinq morts dans un bombardement russe dans le nord-est
Un bombardement russe a fait cinq morts et trois blessés mardi matin dans un village de la région de Kharkiv, dans le nord-est de l'Ukraine, a indiqué la police régionale, au lendemain d'un nouvel ultimatum lancé par Donald Trump à Vladimir Poutine.

«Selon les informations initiales, cinq civils ont été tués et trois autres ont été blessés à des degrés divers», a indiqué la police de la région dans un communiqué, disant que l'armée russe a «vraisemblablement» utilisé un système de lance-roquettes multiple.
10:18
Le bombardement russe sur une prison ukrainienne était «délibéré», selon Zelensky
Le bombardement aérien sur une prison de la région ukrainienne de Zaporijjia (sud) qui a fait au moins 17 morts dans la nuit de lundi à mardi était «délibéré», a déclaré mardi Volodmyr Zelensky.

«Il s'agissait d'une frappe délibérée, intentionnelle, et non accidentelle», a dit le président ukrainien sur les réseaux sociaux, estimant que «les Russes ne pouvaient ignorer qu'ils visaient des civils dans cet établissement».

10:16
Le Kazakhstan autorisé à livrer du charbon à l'UE via des ports russes sous sanctions
Le Kazakhstan, l'un des principaux fournisseurs de charbon à l'Union européenne (UE) a confirmé mardi avoir été autorisé à exporter son charbon, sous certaines conditions, via des ports russes sous sanctions afin de préserver les flux énergétiques croissants entre l'UE et l'Asie centrale. Le Kazakhstan, premier partenaire commercial centrasiatique de l'UE, est un immense pays riche en ressources naturelles, mais il doit exporter l'immense majorité de sa production en passant par la Russie, en raison de son enclavement.

«À la suite des négociations menées dans le cadre du 18e paquet de sanctions, la partie européenne a introduit des amendements prévoyant une exception à l'interdiction des transactions avec certains ports russes pour le transit du charbon kazakh», a indiqué dans un communiqué le ministère kazakh du Commerce.
En mars, la Commission européenne avait déjà laissé entendre que le Kazakhstan, cinquième fournisseur de charbon pour l'UE (6,5% du total au premier trimestre 2025), pourrait bénéficier d'une exception. D'après les autorités kazakhes, cette autorisation est valable si le charbon provient exclusivement du Kazakhstan, n'est pas détenu par une entité sous sanctions et si les ports russes sont utilisés seulement comme zone de transit.
7:42
Au moins 20 morts dans des frappes russes
Au moins 20 personnes ont été tuées et une quarantaine d'autres blessées dans des frappes russes sur les régions de Zaporijjia et Dnipropetrovsk, en Ukraine, dans la nuit de lundi à mardi, selon les autorités locales.

Un total de huit bombardements ont fait 16 morts dans la région de Zaporijjia, et trois autres attaques ont fait quatre morts dans la région de Dnipropetrovsk, ont indiqué les gouvernements régionaux.
6:24
Une attaque de drones ukrainiens fait un mort en Russie
Une personne a été tuée dans la nuit de lundi à mardi dans la région de Rostov, dans le sud de la Russie, par une attaque de drones ukrainiens, a annoncé le gouverneur régional Iouri Sliousar. Cette attaque a visé les districts de Salsk, Kamensk-Chakhtinsky, Volgodonsk, Bokovsky et Tarasovsky, a déclaré Sliousar sur Telegram.
A Salsk, «une voiture a été endommagée dans la rue Ostrovsky. Malheureusement, le conducteur qui était dedans est mort», a-t-il écrit. Des débris de drones sont par ailleurs tombés sur la gare de Salsk, endommageant un train de passagers et un autre de marchandises, sans faire de blessé, ont indiqué les chemins de fer russes.
6:23
Trump donne «10 à 12 jours» à Poutine pour arrêter la guerre
Donald Trump a haussé le ton lundi contre Vladimir Poutine, à l'occasion d'une rencontre en Ecosse avec le premier ministre britannique Keir Starmer. Il a donné «10 ou 12 jours» à Vladimir Poutine pour mettre fin au conflit en Ukraine, sous peine de sévères sanctions.

«Il n'y a aucune raison d'attendre. Nous ne voyons aucun progrès», a déploré le républicain, qui avait donné le 14 juillet un délai de 50 jours à son homologue russe.Il a notamment dit envisager des sanctions «secondaires», c'est-à-dire touchant les pays qui achètent des produits russes, par exemple des hydrocarbures, afin d'assécher les revenus de Moscou.



Le milliardaire, s'exprimant sur le perron d'un luxueux complexe de golf que détient sa famille à Turnberry en Ecosse, s'est dit «très déçu» par son homologue russe. Kiev a immédiatement salué son message de «fermeté».
21:45
Des hackers revendiquent une attaque contre Aeroflot
Des hackers bélarusses et ukrainiens ont revendiqué lundi une cyberattaque contre la compagnie aérienne russe Aeroflot, qui a conduit à l'annulation de quelque 54 vols selon la compagnie.

Les hackers ont assuré avoir «détruit» 7000 serveurs et ont dit vouloir publier les données personnelles de tous les Russes ayant voyagé avec Aeroflot.

Système obsolète
Les hackers ont affirmé que le PDG d'Aeroflot, Sergueï Alexandrovski, leur avait facilité la tâche grâce à son mot de passe inchangé depuis 2022, et que la compagnie utilisait des systèmes obsolètes.

Le parquet général russe a annoncé avoir ouvert une enquête pour «accès illégitime» aux systèmes d'information, indiquant qu'Aeroflot était victime d'une «cyberattaque».

«Une défaillance»
L'agence russe de surveillance des télécommunications Roskomnadzor n'a pas confirmé de fuites de données, ni Aeroflot, qui qualifie l'incident de «défaillance du système informatique».

Il s'agit toutefois du premier incident de cette ampleur provoqué par une cyberattaque. Le Kremlin a lui jugé cet incident d'«assez alarmant».
13:31
Ukraine: huit blessés dans des attaques nocturnes russes
Au moins huit civils, dont une fillette de 2 ans, ont été blessés dans des frappes nocturnes russes en Ukraine, ont annoncé lundi les autorités du pays. Elles affirment que la cible principale était une base aérienne dans l'ouest du pays. «Huit personnes ont été blessées» dans ces attaques de drones et missiles, a indiqué le président Volodymyr Zelensky. A Kiev, la capitale, des journalistes ont entendu des explosions pendant l'alerte aérienne, qui a duré plus de six heures.

Cinq habitants ont été blessés, des vitres de leurs immeubles ayant été soufflées par une explosion, a détaillé le maire Vitali Klitschko. Une fillette de 2 ans fait partie des blessés, selon la police. Des attaques de drones ont blessé une femme de 49 ans et une adolescente de 15 ans dans la région de Dnipropetrovsk (centre-est) et un homme de 32 ans dans la ville Kherson (sud), ont indiqué les autorités régionales.



Au total, la Russie a lancé 324 drones et sept missiles contre l'Ukraine pendant la nuit, a rapporté l'armée de l'air ukrainienne, en assurant avoir détruit ou brouillé 309 drones et deux missiles.
9:51
Atterrissage à Pyongyang d'un vol commercial parti de Moscou
Un vol commercial en provenance de Moscou a atterri lundi à Pyongyang, selon un site de suivi du trafic aérien, une première depuis des décennies marquant une nouvelle étape dans la coopération entre la Russie et la Corée du Nord. Selon Flight Aware, un Boeing 777 de la compagnie russe Nordwind Airlines s'est posé au principal aéroport de la capitale nord-coréenne à 09H15 locales (02h15 en Suisse), inaugurant la connexion aérienne.

Celle-ci représente une avancée supplémentaire dans le partenariat Moscou-Pyongyang, qui se développe à grande vitesse depuis l'invasion russe de l'Ukraine lancée en février 2022. La Corée du Nord a activement participé à l'effort de guerre de son allié en lui fournissant des milliers de soldats, en plus d'armes et de munitions.

Selon Moscou, la nouvelle ligne aérienne doit être desservie une fois par mois. Nordwind Airlines proposait des billets à quelque 45 000 roubles (484 euros). «C'est un événement historique, qui renforce les liens entre nos nations», s'était félicité dimanche Oleg, un employé de la compagnie ayant refusé de donner son nom complet, au départ de Moscou.

Dans une vidéo publiée par l'agence officielle russe Ria Novosti sur Telegram, on peut voir des responsables et personnels de bord nord-coréens accueillir les voyageurs russes avec des fleurs à l'aéroport international de Pyongyang. L'un d'eux vérifie la température des arrivants avec un thermomètre électronique. Selon Ria Novosti, la délégation russe était menée par le ministre des Ressources naturelles, Alexander Kozlov. Selon une autre agence d'Etat russe, Tass, le premier vol de Pyongyang vers Moscou doit décoller mardi.

6:12
Russie : une grande parade navale annulée pour des «raisons de sécurité»
La Russie, qui marque dimanche la Journée de la Flotte russe, a annulé une grande parade navale prévue à cette occasion pour des «raisons de sécurité», a annoncé le Kremlin. «Les raisons de sécurité sont primordiales», a insisté son porte-parole, Dmitri Peskov, cité par les agences de presse russes, expliquant ainsi l'annulation de ce défilé organisé depuis 2017 à Saint-Pétersbourg (nord-ouest), avec la participation de navires de surface et de sous-marins, pour étaler la puissance navale russe. Les autorités locales avaient annoncé vendredi l'annulation de la parade navale et du feu d'artifice traditionnel pour cette fête, célébrée en Russie le dernier dimanche du mois de juillet, sans qu'aucune explication ne soit fournie.



Le président russe, Vladimir Poutine, qui avait assisté en personne à ce défilé chaque année, a félicité la marine russe dans un message vidéo, saluant notamment l'«audace» et l'«héroïsme» des marins russes participant à l'opération militaire en Ukraine. «Nous célébrons la fête dans une ambiance de travail», a déclaré Poutine plus tard dans la journée, s'adressant par visionconférence aux militaires russes impliqués dans de vastes manoeuvres navales baptisées «Tempête de juillet».

Ces exercices, entamés le 23 juillet et censés s'achever dimanche dans les mers Baltique, Caspienne et dans les océans Arctique et Pacifique, impliquent plus de 150 navires et plus de 15 000 soldats, selon le chef de l'Etat russe.
6:08
Ouverture de liaisons aériennes directes entre Moscou et Pyongyang
Des liaisons aériennes directes entre Moscou et Pyongyang s'ouvrent dimanche, sur fond de renforcement spectaculaire des liens entre la Russie et la Corée du Nord. Le premier vol doit être effectué par un Boeing 777-200ER de Nordwind Airlines à 18h heure suisse à partir de l'aéroport moscovite de Cheremetievo, selon les informations disponibles sur le site internet de cette compagnie aérienne privée.

L'avion est censé atterrir à Pyongyang à 09H05 heure locale, après un trajet de huit heures et cinq minutes. Jusqu'ici, il n'y avait pas de vols commerciaux directs entre les deux capitales distantes de près de 6.500 kilomètres. Selon le site en ligne de Nordwind Airlines, neuf billets étaient encore disponibles pour ce vol dimanche matin, au prix de 45 000 roubles (environ 482 euros) au minimum.

Selon l'agence de presse officielle russe TASS, le premier vol de Pyongyang vers Moscou est prévu pour le 29 juillet. Le ministère russe des Transports a précisé que ces vols reliant les capitales russe et nord-coréenne seraient effectués une fois par mois.
6:06
Macron et Zelensky ont «réaffirmé l'importance de la lutte contre la corruption»
Emmanuel Macron et le président ukrainien Volodymyr Zelensky ont «réaffirmé l'importance de la lutte contre la corruption, portée par des institutions indépendantes et pleinement efficaces» lors d'un échange dimanche matin, a indiqué le chef de l'Etat français dans un message sur X. Cette semaine, Zelensky avait provoqué un tollé avec une loi supprimant de fait l'indépendance de deux organismes anticorruption en les plaçant sous l'autorité directe du procureur général, subordonné à l'exécutif ukrainien. Zelensky avait très rapidement promulgué le texte après son vote mardi par le Parlement, avant de rétropédaler deux jours plus tard.
«Nous avons partagé la conviction que ce qui distingue aussi, aujourd'hui, l'Ukraine de la Russie, c'est qu'elle reste, malgré la guerre, une démocratie vibrante — et qu'elle entend continuer à progresser sur son chemin européen. Dans ce contexte, nous avons réaffirmé l'importance de la lutte contre la corruption, portée par des institutions indépendantes et pleinement efficaces», a déclaré dimanche Macron sur X.

«J'ai réitéré le soutien de la France: nous continuerons de renforcer l'aide à l'Ukraine et d'accentuer la pression sur la Russie. Celle-ci doit enfin agréer un cessez-le-feu ouvrant la voie à des discussions pour une paix solide et durable, avec la participation des Européens», a-t-il également écrit.
20:57
3 morts dans une attaque contre un bus civil
Un drone russe a frappé dimanche un bus civil dans la région de Soumi, dans le nord-est de l'Ukraine. Trois personnes ont été tuée, plusieurs autres blessées selon les autorités locales.

Ces dernières semaines, Moscou a lancé un nombre record de drones et de missiles sur des villes ukrainiennes, des attaques qui ont tué des dizaines de civils.

Dimanche après-midi, «l'ennemi a attaqué un bus transportant des civils à l'aide d'un drone», a déclaré sur Telegram le bureau du procureur de la région. Il a accompagné son message de photos du véhicule détruit.

Riposte ukrainienne
L'Ukraine a également intensifié ses frappes de représailles en Russie. Dans la région de Saint-Pétersbourg, au nord-ouest, «un homme est mort dans un incendie causé par des débris d'un drone», a annoncé le gouverneur de la région, Aleksandr Drozdenko, sur Telegram, ajoutant que trois autres personnes avaient été blessées.

La guerre en Ukraine dans l'œil d'Alexander Chekmenev:

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La guerre en Ukraine dans l'œil d'Alexander Chekmenev
Faces of war pour le New York Times.
source: alexander chekmenev
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L'appartement des Zelensky en Crimée, vendu par la Russie
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L'appartement des Zelensky en Crimée, vendu par la Russie
source: www.imago-images.de / imago images
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L'Ukraine utilise des leurres plus vrais que nature
Video: watson
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Accident de Louisville: UPS et FedEx immobilisent leurs avions-cargos
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