Elon Musk, le magnat de la «tech» à la tête de X (ex-Twitter) a fait lundi une annonce qui détonne. Il a évoqué un «un petit paiement mensuel» pour pouvoir utiliser le réseau social.
Lors d'un entretien avec Elon Musk lundi, le Premier ministre israélien Benjamin Netanyahu a soulevé la question de l'antisémitisme en ligne et la façon dont X pourrait «empêcher l'utilisation de robots pour le reproduire et l'amplifier».
Les robots sont des comptes gérés par des programmes informatiques plutôt que par des humains. Elon Musk lui a alors répondu que l'entreprise «s'orientait vers un petit paiement mensuel pour l'utilisation du système X». Il a ensuite déclaré:
«Un robot coûte une fraction d'un centime — environ un dixième de centime — mais si quelqu'un doit payer ne serait-ce que quelques dollars, un montant mineur, le coût effectif des robots devient alors très élevé. Et puis, vous devez également disposer d'un nouveau mode de paiement à chaque fois que vous avez un nouveau bot», a-t-il déclaré.
La conversation, qui a été diffusée sur X, a eu lieu alors que le patron du groupe automobile Tesla Motors est embourbé dans une dispute avec l'Anti-Defamation League (ADL), une organisation juive basée aux Etats-Unis.
Musk a accusé l'ADL d'avoir lancé des accusations infondées d'antisémitisme qui ont effrayé les annonceurs et nui aux revenus de son entreprise, et a menacé de la poursuivre en justice pour des milliards de dollars.
En outre, Elon Musk a plaidé pour sa cause, expliquant avoir apporté de nombreux changements depuis qu'il a repris le réseau pour 44 milliards de dollars en octobre de l'année dernière, alors qu'il était connu sous le nom de Twitter. Dans la foulée, il avait d'ailleurs licencié des milliers d'employés, introduit une option payante, supprimé la modération du contenu et rétabli des comptes anciennement interdits, notamment celui de l'ex-président américain Donald Trump.
En juillet, il a déclaré que la plateforme avait perdu environ la moitié de ses revenus publicitaires. Les robots sont courants sur X, où ils peuvent être utilisés pour amplifier artificiellement des messages politiques ou attiser les flammes de la haine raciale.
(ats/acu)