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Début d'un second tour historique, l'extrême droite favorite

La France a voté, le 30 juin, pour le premier tour des législatives. La bataille de l'entre-deux-tours, qui se tient ce dimanche, s'est ouverte. Les infos les plus chaudes, c'est par ici 👇
05.07.2024, 18:2806.07.2024, 22:22
Team watson
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  • Trois semaines après le séisme politique provoqué par le président Emmanuel Macron de dissoudre l'Assemblée nationale, les Français ont voté massivement, le 30 juin, au premier tour, marqué par un taux de participation de 66,71%.
  • Avec plus de 33% des suffrages et 10,6 millions de voix, le Rassemblement national (RN, extrême droite) et ses alliés obtiennent leur meilleur score.
  • Le Front populaire réunissant les formations de gauche s'est octroyé près de 28% des suffrages.
  • Le camp présidentiel d'Emmanuel Macron confirme la déroute des européennes et arrive en troisième position avec seulement 20%.
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22:21
Début d'un second tour historique, l'extrême droite favorite
Le «front républicain» formé pour contrer l'extrême droite va-t-il fonctionner? Les Français ont commencé samedi à donner leur réponse, dans les outre-mer et en Amérique, pour un week-end d'élections législatives aux enjeux historiques.

A Saint-Pierre-et-Miquelon, la petite collectivité de l'Atlantique nord où les électeurs votaient les premiers, comme en Guadeloupe, dans les Antilles, la participation à la mi-journée était stable par rapport au premier tour et plus élevée qu'au même moment aux législatives de 2022.



Dans l'archipel des Antilles, la participation à 12h00 (18h00 suisses) s'élevait à 14,48%, pour 13,23% au précédent scrutin et 14,31% la semaine dernière. La Guyane fait exception, le second tour ne drainant pas les foules: à peine 10,8% de participation à midi, contre 16,1% au premier tour et 13,14% en 2022.

Les Français vivant sur le continent américain ont eux aussi commencé à voter. Suivront les électeurs de Polynésie puis la Nouvelle-Calédonie dans la soirée. Les Français de métropole et des autres territoires d'outre-mer voteront dimanche.

Au niveau national, rarement des élections législatives auront déchaîné autant les passions, suscité l'anxiété des uns ou l'espoir de ceux qui, en votant pour le parti Rassemblement national (RN) de Marine Le Pen, veulent donner à l'extrême droite la possibilité de gouverner. Un gouvernement issu de l'extrême droite en France serait une première depuis la Seconde Guerre mondiale.
13:40
Les bureaux de vote ont ouvert dans les DOM TOM
Les électeurs de Saint-Pierre-et-Miquelon, la petite collectivité française de l'Atlantique-nord, sont les premiers appelés aux urnes samedi. Dans l'unique circonscription du territoire où les bureaux de vote ont ouvert à 12h00, un divers droite et un socialiste s'affrontent en duel.



Suivront la Guyane, les Antilles, les Français vivant sur le continent américain et la Polynésie puis la Nouvelle-Calédonie dans la soirée. Les Français vivant en métropole et dans les autres territoires d'outre-mer voteront dimanche.

Au niveau national, rarement des élections législatives auront déchaîné autant les passions, suscité l'anxiété des uns ou l'espoir de ceux qui, en votant pour le parti de Marine Le Pen, veulent donner à sa famille politique la possibilité de gouverner.

Un gouvernement issu de l'extrême droite en France serait une première depuis la Deuxième Guerre mondiale.

Quelques heures avant la fin de la campagne électorale vendredi à minuit et le début d'une période de réserve, plusieurs sondages semblaient montrer un resserrement entre les trois blocs: le RN et ses alliés, l'alliance de gauche Nouveau Front populaire (NFP) et les macronistes.
18:27
30 000 policiers et gendarmes seront mobilisés dimanche
La fracture fondamentale du paysage politique national a donné lieu à une campagne violente, avec agressions physiques de militants, menaces verbales, règlements de comptes politiques et libération de la parole raciste. «51 candidats, suppléants ou militants« ont été »agressés physiquement» ces derniers jours, selon Gérald Darmanin.

Malgré sa longue stratégie de normalisation, le RN a été rattrapé par des dérapages racistes et antisémites de plusieurs de ses candidats, que le parti a tenté de minimiser en parlant de quelques »brebis galeuses« ou de maladresses. «Quand c'est un candidat sur trois (...), ce n'est pas quelques brebis galeuses, c'est tout le troupeau qui est malade», a raillé Gabriel Attal.

Signe du climat tendu, le gouvernement a annoncé que 30 000 policiers et gendarmes dont 5000 à Paris et sa banlieue seraient mobilisés dimanche pour la soirée du second tour.
18:04
«Plus que jamais il faut aller voter», rappelle Kylian Mbappé
En conférence de presse à la veille du quart de finale entre l’équipe de France et l’Allemagne, Kylian Mbappé a une nouvelle fois pris la parole au sujet du contexte politique actuel. «Plus que jamais il faut aller voter», a déclaré l’attaquant des Bleus.

Et d’ajouter: «Là, il y a vraiment urgence. On ne peut pas laisser notre pays entre les mains de ces gens là. C’est vraiment urgent. Je pense qu’on a vu les résultats c’est catastrophique et on espère vraiment que ça va changer, que tout le monde va se mobiliser pour aller voter et voter pour le bon côté.»

16:03
L'ultra droite appelle à «éliminer» des avocats mobilisés contre le RN
Un site de l'ultra droite française a appelé à «éliminer» des avocats signataires d'une tribune contre le parti d'extrême droite Rassemblement national, grand favori des législatives de dimanche. L'incident a conduit le conseil de l'Ordre du barreau de Paris à saisir jeudi le parquet.



Une centaine d'avocats, essentiellement des barreaux de Paris et de Caen, ont signé une tribune publiée mardi sur le site de l'hebdomadaire Marianne, intitulée «Avocats, nous nous constituons en brigade du droit contre le Rassemblement national».

Mercredi, le site Réseau libre - le réseau des patriotes a publié un article intitulé «Liste (très partielle) d'avocats à éliminer», reprenant la liste des signataires de la tribune.

Le ministre de la Justice, Eric Dupond-Moretti a réagi sur X: «Ceux qui veulent la mort de nos libertés commencent toujours par s'en prendre aux avocats. Je ne les laisserai jamais faire».
11:09
30 000 policiers et gendarmes sur le pont dimanche
Trente mille policiers et gendarmes, dont 5000 à Paris et sa banlieue, seront mobilisés dimanche pour le second tour des législatives. Cela «afin que l'ultra gauche ou l'ultra droite» ne créent pas de «désordre», a annoncé jeudi Gérald Darmanin.
Le ministre de l'Intérieur s'est ému sur France 2 de l'agression de la porte-parole du gouvernement Prisca Thévenot mercredi soir à Meudon alors qu'elle collait des affiches. «Il se passe quelque chose qui confine à la libération de la violence», a-t-il déploré.

Lui-même en lice au second tour à Tourcoing, il a répété qu'il ne «voterait pas pour la France insoumise», ni pour le RN. «Faire barrage au RN, c'est une nécessité mais pas au prix de voter pour un candidat de la France insoumise».
8:50
La porte-parole du gouvernement victime d'une «agression»
La porte-parole du gouvernement Prisca Thevenot «et son équipe» affirment avoir subi «une agression alors qu'elles collaient des affiches électorales» mercredi soir à Meudon (Hauts-de-Seine). Les faits interviennent à quatre jours du second tour des législatives.



«Les forces de l'ordre sont intervenues rapidement. La ministre a pu déposer plainte», selon son entourage. Elle «continuera sa campagne sur le terrain comme prévu jusqu'à vendredi soir».

Si l'élue, qui est candidate à sa réélection dans la 8e circonscription des Hauts-de-Seine, n'a pas été touchée, sa collaboratrice a été blessée à un bras. Deux à trois personnes ont été interpellées, a-t-on ajouté de même source.

«Profondément choqué par l'agression subie par Prisca Thevenot et sa suppléante à Meudon. La violence n'a pas sa place dans notre démocratie», a réagi sur X le ministre des Affaires étrangères Stéphane Séjourné, lui-même candidat dans ce département.
10:18
Pour Attal, le pouvoir sera soit à l'extrême droite, soit «au Parlement»
Gabriel Attal a estimé mercredi sur la radio France Inter qu'à l'issue des élections législatives, le pouvoir sera «soit entre les mains d'un gouvernement d'extrême droite», soit «au Parlement». Lui dit «se battre pour ce deuxième scénario». «Aujourd'hui, il y a un bloc en situation d'avoir une majorité absolue à l'Assemblée nationale, c'est l'extrême droite. Ni LFI, ni le Nouveau Front populaire, ni nos candidats ne sont en mesure d'exercer seuls une majorité absolue à l'Assemblée nationale.»

«Je ne vais pas imposer aux Français une coalition qu'ils n'ont pas choisie», a-t-il assuré, alors que cette idée circule comme alternative à un gouvernement RN, sur fond de nombreux désistements réciproques de candidats de la coalition présidentielle et du Nouveau Front populaire pour «faire barrage» au parti d'extrême droite et à ses alliés.
21:45
Fin du dépôt des candidatures pour le second tour
Plus de 210 candidats qualifiés pour le second tour des élections législatives françaises avaient annoncé leur désistement mardi à 18h00, dernière limite pour acter leur maintien ou leur retrait, selon un décompte de l'AFP.

Majoritairement de gauche (126) ou du camp macroniste (78), ces candidats étaient pour la plupart arrivés troisièmes dans une circonscription où le Rassemblement national était en tête au premier tour. Au total, avec les 214 désistements recensés par l'AFP, seulement 109 triangulaires et quadrangulaires subsistent au second tour, sur les 311 prévues à la sortie des urnes.
6:31
Viktor Orban «optimiste» après le score du RN
Le Premier ministre hongrois Viktor Orban, dont le pays a pris la tête de la présidence tournante de l'UE, a exprimé lundi son «optimisme» après le score obtenu par le Rassemblement national au premier tour des élections législatives en France. «Les choses ne peuvent pas continuer ainsi à Bruxelles, elles doivent changer. C'est pourquoi le Premier ministre belge est tombé, c'est pourquoi le gouvernement français est tombé», a déclaré Orban lors d'une interview accordée à la télévision publique hongroise.



Après avoir pendant des mois traité l'Union européenne de tous les maux, le Premier ministre hongrois en a pris la présidence tournante lundi, en étant plus que jamais isolé par sa position sur la guerre en Ukraine. Le dirigeant nationaliste hongrois a durci ces derniers temps son discours contre «l'élite technocratique bruxelloise», disant «se creuser les méninges pour leur faire du tort».
17:56
Déjà plus de 155 désistements avant le 2e tour
Les désistements des candidats de gauche et macronistes se sont multipliés lundi, au lendemain du score inédit du Rassemblement national au premier tour. Cela pour empêcher l'extrême droite d'obtenir la majorité absolue, que Jordan Bardella a de nouveau réclamée. Quelque 155 candidats engagés dans des triangulaires se sont déjà désistés.

Ces candidats sont engagés dans des triangulaires et sont arrivés en troisième position dans des circonscriptions où le Rassemblement national pourrait être en mesure de l'emporter dimanche.

Parmi ceux-ci, figurent à ce stade une majorité de représentants de l'alliance de gauche Nouveau Front populaire, à l'image de l'Insoumis Noé Gauchard dans le Calvados au bénéfice de l'ancienne Première ministre Elisabeth Borne.
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Un Nord-Coréen arrêté après avoir franchi la frontière
L'armée sud-coréenne déclare avoir capturé un homme qui avait franchi la frontière dans la zone démilitarisée (DMZ) qui sépare les deux Corées.

Un Nord-Coréen qui a franchi jeudi la frontière terrestre avec la Corée du Sud dans la zone démilitarisée (DMZ) a été intercepté et placé en état d'arrestation, ont déclaré vendredi les responsables militaires sud-coréens.

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