La première fusée imprimée en 3D a subi mercredi un nouvel échec. Si elle a réussi à décoller de Cap Canaveral, en Floride, elle a échoué à atteindre son orbite en raison d'une «anomalie» pendant la séparation du deuxième étage, selon une retransmission en direct.
Cette mission, baptisée «Good luck, have fun» («bonne chance, amuse-toi bien», en français), était scrutée de près, car les fusées imprimées en 3D pourraient représenter une petite révolution dans l'industrie du lancement.
Liftoff for Terran 1!
— Michael Sheetz (@thesheetztweetz) March 23, 2023
Relativity's 3D-printed rocket launches for the first time: pic.twitter.com/bChNnjePKW
This appears to be when the anomaly occurred.
— Primal Space (@thePrimalSpace) March 23, 2023
A brilliant first flight of Terran 1 however. pic.twitter.com/3mrfCTi2XV
Relativity Space launches the world's first 3D-printed rocket, Terran-1.
— Supercluster (@SuperclusterHQ) March 23, 2023
(@JennyHPhoto for Supercluster) pic.twitter.com/1fykv81U5q
La fusée Terran 1, de la start-up californienne Relativity Space, devait recueillir des données et démontrer qu'une fusée imprimée en 3D pouvait résister aux rigueurs du décollage et des vols spatiaux. Au total, 85% de la masse de la fusée a été imprimé en 3D, et l'entreprise vise les 95% à l'avenir.
Avantage principal de la technique: simplifier grandement le processus de fabrication et réduire ainsi les coûts. (ats/jch)