Au total, 49 satellites avaient décollé jeudi dernier de Floride à bord d'une fusée Falcon 9. Ils devaient faire partie de la constellation Starlink, destinée à fournir Internet de l'espace. Mais le déploiement de cette nouvelle fournée a «été significativement affecté par une tempête géomagnétique vendredi», a écrit SpaceX dans un article de blog publié mardi.
Ces événements sont dus à des éruptions à la surface du Soleil, qui peuvent provoquer l'éjection de particules jusqu'à la Terre, où elles provoquent un orage magnétique. Ces orages sont notamment à l'origine des aurores boréales, mais peuvent aussi perturber les télécommunications.
Pour contrer l'effet de résistance induit par l'orage magnétique, les satellites avaient été placés en «mode sécurisé», a expliqué l'entreprise. Mais «les analyses préliminaires montrent que la résistance aux altitudes basses a empêché les satellites de quitter le mode sécurisé pour commencer leurs manoeuvres d'élévation de l'orbite», a-t-elle poursuivi.
Les premiers satellites de Starlink avaient été envoyés en mai 2019. La constellation comprend actuellement environ 1500 satellites actifs, a tweeté Elon Musk à la mi-janvier. SpaceX prévoit d'en positionner des milliers d'autres. (ats)