International
Etats-Unis

Utah: une loi interdit l'accès aux réseaux sociaux sans accord

Dans l'Utah, pas de réseaux sociaux sans l'accord parental

Calvin Milliner, left, and Reem Farhat, reporters for The News Movement (TNM), a social media news operation re-imagined for Gen-Z consumers, review video Thursday, March 2, 2023, in New York. TNM use ...
L'Ohio et le Connecticut prévoient des lois similaires à celle de l'Utah.Image: sda
Cette décision répond aux craintes concernant l'addiction croissante des jeunes aux réseaux sociaux, le cyberharcèlement, ainsi que la collecte de données sur les enfants et les mineurs.
24.03.2023, 05:3924.03.2023, 07:21
Plus de «International»

L'Etat américain de l'Utah s'est doté jeudi d'une législation exigeant des réseaux sociaux comme TikTok ou Instagram qu'ils obtiennent l'accord parental avant d'accorder aux mineurs l'accès à leurs plateformes. La loi entrera en vigueur en mars 2024.

«Nous refusons désormais de laisser les plateformes de réseaux sociaux continuer de nuire à la santé mentale de nos jeunes».
Le gouverneur de l'Utah, Spencer Cox

«Couvre-feu»

Le monde de la technologie et des groupes de défense des droits civiques ont cependant estimé que cela pourrait restreindre l'accès des adolescents marginalisés à des ressources en ligne et mettre en danger la liberté d'expression.

Les textes contraignent aussi les réseaux sociaux à donner aux parents l'accès aux comptes de leurs enfants et à établir par défaut un «couvre-feu» empêchant aux mineurs d'y accéder la nuit.

Le président des Etats-Unis Joe Biden avait, lors de son discours sur l'état de l'union en février, appelé le Congrès américain à légiférer sur la question.

La Californie avait déjà introduit des lois fixant des paramètres de confidentialité très stricts par défaut pour les mineurs. D'autres Etats, tels que l'Ohio et le Connecticut, prévoient des lois similaires à celle de l'Utah. (ats/jch)

Bernie Sanders à nouveau viral malgré lui
Video: watson
2 Commentaires
Comme nous voulons continuer à modérer personnellement les débats de commentaires, nous sommes obligés de fermer la fonction de commentaire 72 heures après la publication d’un article. Merci de votre compréhension!
2
Une petite sieste au tribunal? «Ça arrive aussi en Suisse»
Donald Trump qui pique du nez sur le banc des accusés? L'affaire a provoqué l'hilarité des journalistes américains. Pourtant, au tribunal, une attaque de paupières est loin d'être rarissime. Témoignages d'habitués du barreau.

Faire l'objet de 34 actes d'accusation, risquer dix ans de taule, tout en aspirant à diriger le monde libre? La perspective a de quoi causer quelques nuits blanches. Pas étonnant que Donald Trump, alors que son procès pénal historique s'ouvrait ce lundi à Manhattan, ait profité de la sélection des jurés pour rattraper quelques heures de sommeil. On précise: aurait profité. Car, en fait, nous n'en savons rien. La «rumeur» est partie d'une chroniqueuse judiciaire du New York Times, assise dans la salle d'audience.

L’article