Meta a annoncé vendredi mettre fin aux mesures imposées aux comptes Facebook et Instagram de Donald Trump. En janvier 2023, le géant des réseaux sociaux avait laissé l'ancien président américain revenir sous conditions après l'avoir banni pendant deux ans pour incitation à la violence.
Donald Trump, «en tant que candidat du parti républicain, ne sera plus soumis aux sanctions de suspension renforcées» a indiqué le groupe californien dans une mise à jour du billet de blog du 25 janvier 2023.
Concrètement, le milliardaire n'était pas restreint sur les plateformes, mais sujet à des sanctions plus rapides et importantes (suspension) en cas de nouvelle infraction au règlement de Meta. «Ces sanctions étaient une réponse à des circonstances extrêmes et extraordinaires et elles n'ont pas eu à être déployées», a souligné l'entreprise.
Le groupe note encore que les conventions des partis pour désigner officiellement leurs candidats auront lieu prochainement, notamment la convention républicaine la semaine prochaine.
Donald Trump avait été exclu de Facebook le 7 janvier 2021, alors qu'il était encore au pouvoir, pour y avoir encouragé ses partisans lors de l'attaque du Capitole à Washington la veille.
Outre cette intervention, l'ancien locataire de la Maison-Blanche martelait depuis des mois sa théorie du «grand mensonge», des allégations infondées selon lesquelles la présidentielle de 2020 lui aurait été «volée». La plupart des réseaux sociaux grand public, dont Twitter et YouTube, l'avaient aussi banni.
En juin 2021, Facebook avait décidé que l'exclusion durerait deux ans et que le républicain ne pourrait revenir que quand les 34 millions de suiveurs
Autrefois très volubile sur Twitter (désormais X), où il avait plus de 85 millions d'abonnés, Donald Trump communique aujourd'hui d'abord via Truth Social. Mais sa propre plateforme, lancée en 2022, n'a pas conquis le grand public.
Sur son profil Facebook, suivi par 34 millions d'utilisateurs, on trouve notamment des messages initialement publiés sur Truth Social, des invitations à des rallyes, des vidéos de sa campagne et des memes (images parodiques), notamment pour attaquer son rival démocrate, le président Joe Biden. (dal/afp)