Mireille est encore sous le choc: «Nous avons entendu un grand bruit». Ce bruit, sourd et plutôt inhabituel, c'est celui d'un cerf de 150 kilos qui est tombé au beau milieu du garage d'un couple sans histoire de Dordogne. C'est le quotidien Sud Ouest qui raconte aujourd'hui la traumatisante aventure de Mireille et Michel Gendreau, deux retraités paisiblement installés dans le hameau du Bouscot à Saint-Cybranet.
L'épouse avait pourtant prévu le coup. Dimanche soir, Mireille avait mis leur voiture en sécurité, après avoir entendu «des cervidés bramer et se battre violemment entre eux quatre mètres au-dessus de nos têtes». Leur toit en appentis jouxte une falaise de laquelle on peut aisément sauter.
Une sage décision, mais qui n'empêchera pas, vers 4 heures du matin, un cerf élaphe de littéralement traverser la toiture en fibrociment. Sans surprise, une fois l'intrus sur ces quatre pattes, il commencera à paniquer: «Mon mari et moi l’avons entendu se cogner contre les murs, c’était très violent», témoigne la retraitée, qui avouera avoir préféré attendre l'aube pour appeler «le maire et l'ancien président de la société de chasse». Littéralement piégé durant de longues heures, le cerf saccagera la totalité du garage.
Une fois les pompiers au courant de l'affaire, il faudra trois fléchettes anesthésiantes pour parvenir à le calmer, avant que les cantonniers, munis d'une remorque suffisamment costaude, puissent embarquer le pauvre animal.
Lundi, aux alentours de midi, le cerf a enfin été relâché dans son milieu naturel, après un bon gros roupillon sur l'herbe. Des dégâts, «la peur de notre vie» pour Mireille et Michel, mais aucun blessé. Sans doute la raison pour laquelle, sous la populaire publication Facebook des pompiers de Dordogne, les mauvais jeux de mots étaient de sortie.
N'est-ce pas Micka Fagette?