L'élection de l'Iran a provoqué la colère et l'incompréhension de plusieurs activistes des droits de l'homme. Plusieurs nouveaux membres, dont l'Iran et le Pakistan, ont été élus mardi pour rejoindre la Commission de la condition de la femme des Nations Unies (CSW). Un organe intergouvernemental «dédié exclusivement à la promotion de l'égalité des sexes et de l'autonomisation des femmes ».
I know some of you don't believe me that the U.N. actually elected the Islamic Republic of Iran yesterday to its top women's rights body, so here's the video: https://t.co/43ckGoMrcR pic.twitter.com/zkuzME9R6N
— Hillel Neuer (@HillelNeuer) April 21, 2021
Dans son rapport annuel sur l'Iran de 2020, publié en avril, Amnesty International a notamment indiqué que «les femmes se heurtaient toujours à une discrimination solidement ancrée dans la législation, notamment en qui concerne le mariage, le divorce, l'emploi, la succession et l'accès aux fonctions politiques».
Déjà en 2017, l'arrivée de l'Arabie saoudite comme membre de la Commission jusqu'en 2022 avait fait grand bruit. Car jusqu'en 2015, les femmes ne pouvaient toujours pas voter dans la monarchie du golfe et ce n'est que depuis 2018 qu'elles peuvent conduire.
À l’époque, l'administratrice du programme de développement des Nations unies et ancienne première ministre de la Nouvelle-Zélande, Helen Clark, avait assuré qu'il était «important de soutenir ceux qui, dans ce pays, s'efforcent de changer les choses pour les femmes. Les choses changent, mais lentement». (ga)