En janvier 2019, l'œuvre de Banksy, réalisée en l'hommage aux victimes des attentats du 13 novembre à Paris, avait été volée. Jeudi, sept hommes ont été condamnés à des peines pouvant aller jusqu'à deux ans d'emprisonnement ferme.
Trois trentenaires, qui ont reconnu le vol, se sont vu infliger une condamnation à quatre ans de prison, dont deux ans ferme pour l'un, et à trois ans de prison, dont 18 mois ferme, pour les deux autres. Idem pour un autre prévenu de 41 ans, condamné pour le recel de la porte.
Trois hommes, qui ont participé au transport de l'œuvre, ont également pris dix mois de prison ferme. Enfin, un Italien de 58 ans, propriétaire d'un hôtel des Abruzzes où le Banksy a été stocké un certain temps, a été condamné à une peine de six mois avec sursis.
L'œuvre, au nom de «jeune fille triste» et revendiquée par le street-artist à l'identité mystérieuse, avait été peinte sur une porte située dans le passage Saint-Pierre-Amelot, ruelle par laquelle de nombreux spectateurs avaient fui l'attentat ayant visé la salle de spectacle. Sa disparition avait suscité une «profonde indignation», selon l'équipe du Bataclan qui s'était exprimée. Ce «symbole de recueillement et appartenant à tous, riverains, Parisiens, citoyens du monde, nous a été enlevé», avait-elle déploré.
Cette décision intervient alors que se déroulent les dernières plaidoiries de la défense au procès des attentats meurtriers du 13 novembre 2015, où le verdict est attendu le 29 juin. (ats/sia)