
Des graffitis recouvraient le monument et l’intérieur saccagé par les émeutiers.Image: EPA
Huit personnes ont été condamnées jeudi à de la prison avec sursis ou du travail d'intérêt général pour leur rôle dans le saccage de l'arc de Triomphe pendant une manifestation en 2018.
26.03.2021, 05:0726.03.2021, 06:09
Le monument avait été pris d'assaut par des gilets jaunes pendant leur «Acte Trois» en 2018. Tous les accusés ont été reconnus coupables d'y être entrés par effraction. Les principaux responsables des «scènes apocalyptiques» décrites par le tribunal pendant l'audience n'ont jamais été identifiés.
Des dégâts estimés à 1 million d'euros
A l'audience, plusieurs prévenus avaient assuré ne pas avoir eu d'autre choix que de se «réfugier» dans l'arc de Triomphe par «panique», alors que c'était «l'anarchie totale» dehors. Le tribunal n'a pas été convaincu. «Il y avait d'autres moyens d'échapper au gaz lacrymogène», leur a répondu la présidente.

Une sculpture à l’intérieur de l'Arc avait été vandalisée.
70 heures de travaux d'intérêt général
Ceux qui ont commis des dégradations ont écopé de peines de prison avec sursis. Ceux qui ont volé dans le monument des cartes postales, des tours Eiffel ou des arcs de Triomphe miniatures devront eux s'acquitter d'une amende de 100 euros. Tous devront effectuer 70 heures de travaux d'intérêt général.(ats)
Le gouvernement chinois parle de «centres de formation» pour les Ouïghours, pourtant de nouvelles images montrent l'horreur des camps d'internement.
Peu avant la visite de la commissaire aux droits de l'homme de l'ONU, Michelle Bachelet, au Xinjiang, un consortium international de journalistes a publié de nouvelles preuves de l'internement massif des Ouïghours en Chine. Des photos, des discours et des instructions des autorités prouvent que les camps ne sont pas, comme le prétend le gouvernement chinois, des «centres de formation professionnelle», ont déclaré mardi plusieurs médias internationaux.