Alors que sa décision faisait l'objet de toutes les spéculations, Laurent Wauquiez a renoncé à se présenter dans la soirée, estimant que «le moment n'est pas venu» pour lui. «Je ne veux pas ajouter de la division à la division», a expliqué le président de la région Auvergne Rhône Alpes, en s'inquiétant que «les candidatures à la présidentielle à droite se multiplient de façon inquiétante».
Deux heures plus tard, l'ancien négociateur européen pour le Brexit Michel Barnier a annoncé sa candidature. Il a affirmé au Figaro vouloir être «un président qui respecte les Français et qui fait respecter la France».
Michel Barnier, 70 ans, a été député, sénateur, a siégé dans plusieurs gouvernements de droite en France dans les années 1990 et 2000 (Affaires européennes, Environnement, Agriculture etc), et a été commissaire européen à deux reprises de 1999 à 2014, avant de piloter les négociations du brexit à partir de 2016.
Son entrée en lice porte à quatre (avec Eric Ciotti, Valérie Pécresse et Philippe Juvin) le nombre de candidats à une primaire de la droite et du centre, que LR se résoudra à organiser si personne ne se détache naturellement. Bruno Retailleau pourrait très rapidement rejoindre la liste.
Selon un sondage Harris interactive publié mercredi, la droite ferait 16% au premier tour avec Xavier Bertrand et 13% avec Valérie Pécresse. (ats)