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L'acteur français, connu pour ses opinions peu consensuelles, a accordé un long entretien à la revue Eléments. Une interview pour le moins frappadingue où il a donné son avis sur tout, de Poutine à la guerre, en passant par Mitterrand.
29.03.2022, 21:3630.03.2022, 07:27
Fidèle à lui-même, Gérard Depardieu a fait du... Gérard Depardieu. Après un récent communiqué de presse où il a appelé à la paix entre Russes et Ukrainiens, voilà le célèbre comédien qui s'épanche dans une interview fleuve pour le magazine français Eléments de ce mois-ci.
Ses opinions, «Gégé» les assume. Voire un peu trop. Et ce, même quand elles ne sont pas conformes aux exigences du moment.
Alors quand il s'agit de Poutine, son ami de longue date, ou de la guerre en Ukraine, il a forcément beaucoup de choses à dire, et c'est farfelu. La preuve en punchlines.👇
L'interview commence fort. Un peu trop.
«J'aime beaucoup Poutine»
Ah bon...
«Il m'a raconté comment son père a sauvé sa mère pendant le siège de Leningrad, sous les bombes»
Du coup, Gégé a voulu prendre la défense de son ami:
«On dit de lui qu'il a des mercenaires, le groupe Wagner. [Mais] aux Etats-Unis, il y a un paquet d'armées privées»
Ah, et c'est sans oublier les Ukrainiens:
«Il y en a aussi côté ukrainien, mais celles-là avec des têtes de mort, des signes SS et la croix gammée. Comment peut-on exhiber cela après la folie nazie?»
Sur les Américains, Depardieu a des choses à ajouter...
«Des cowboys responsables du bombardement de Belgrade en 1999, comme de ceux en Irak»
Sans compter qu'ils sont dirigés par Joe Biden, dont il ne pense pas tellement du bien:
«Cette momie, ce vieillard shakespearien»
Sur la guerre en Ukraine, il a évidemment un avis:
«C'est la guerre, la vraie!»
Du coup, Macron en prend pour son grade:
«Ce n'est pas la guerre de l'autre, avec le Covid»
Heureusement, il y a Fidel Castro:
«Un type hors norme»
Mais aussi, Hugo Chavez:
«Il n'envoyait pas des bombes, mais des livres»
En revanche, Mitterrand, ça passe pas non plus:
«Mitterrand était comme ça, il calculait»
Comme l'acteur Fabrice Luchini, d'ailleurs...
Lui, il «joue Luchini jouant Luchini»
Finalement, il conclut sur les écrivains actuels, qui «tournent autour de leur nombril»:
«Je ne les supporte plus. Ils m'emmerdent»
En déplacement dans la très conservatrice Caroline du Sud, l'accusé-candidat a fait mumuse avec un Glock à son effigie. Le hic? Aux Etats-Unis, la loi interdit quiconque ayant des ennuis avec la justice d'acquérir une arme.
Le coup est parti tout seul. On parle bien du coup de comm', car personne n'a été blessé (physiquement). Lundi, Donald Trump s'est envolé pour Summerville, histoire d'incarner sa campagne présidentielle dans l'un des Etats les plus racistes du pays, la Caroline du Sud. (Pour dire, ce n'est qu'en 2015 que le parlement de Charleston a daigné retirer le drapeau confédéré de son toit.)