«Nous pourrons courant février lever la plupart des restrictions prises pour freiner l'épidémie», avait annoncé le premier ministre français le 20 janvier dernier. Promesse tenue: plusieurs allègements prennent effet ce mercredi 2 février. Tour d'horizon.
Le port du masque ne sera, désormais, plus obligatoire en extérieur, même si la mesure reste recommandée.
Cela concerne les files d'attente, les marchés ou encore les remontées mécaniques des stations de ski, détaille Ouest-France.
Le masque reste néanmoins exigé en intérieur et dans les établissements accueillant du public, tels que les stades.
Tous les lieux recevant du public assis pourront fonctionner à pleine capacité: les jauges dans les lieux recevant du public assis seront abandonnées.
Les salles de spectacles, théâtres, cinémas ou stades pourront donc être remplies, mais elles n'ouvriront leurs portes qu'au public présentant un pass vaccinal.
Tout comme le port du masque à l'extérieur, le télétravail ne sera plus obligatoire, mais seulement recommandé. Cette mesure, accompagnée de contrôles et de sanctions, était en vigueur depuis le 27 décembre.
Les autorités ont également changé les règles de quarantaine des cas contacts. Les salariés totalement vaccinés ou guéris il y a moins de deux mois ne sont plus forcés de s'isoler, à condition de ne pas être symptomatiques ou immunodéprimés.
Deux semaines plus tard, le 16 février, plusieurs règles limitant la vie sociale et culturelle seront à leur tour abandonnées:
Ces allègements interviennent dans une situation toujours marquée par un nombre très haut d'infections quotidiennes.
En moyenne sur sept jours, plus de 334 000 nouveaux cas d'infection ont été enregistrés en France lundi. Ce chiffre baisse chaque jour légèrement depuis le milieu de semaine dernière. Mais le nombre de cas reste à des niveaux jamais vus avant l'arrivée fin 2021 du variant Omicron.
Et si la situation semble stable dans les services de soins critiques, le nombre de patients hospitalisés se maintient à un niveau élevé.
Pour cette raison, cet allègement des restrictions reste excessif aux yeux de certains médecins, comme Djillali Annane, chef du service de réanimation de l'hôpital Raymond-Poincaré de Garches (Hauts-de-Seine).
«La circulation du virus reste extrêmement élevée, et on peut s'attendre à ce que la levée des contraintes accentue encore le nombre de contaminations au Covid-19 et donc les formes sévères de la maladie», explique-t-il à l'AFP. (asi/ats)