Disparition de Lina: fin des recherches dans les Vosges
La dernière journée de recherches sur le site d'Anould (Vosges) pour tenter de localiser Lina, adolescente de 15 ans disparue en septembre 2023 dans le Bas-Rhin, s'est révélée infructueuse vendredi, comme les précédentes, a-t-on appris d'une source proche du dossier.
«Fin des recherches, pas d'élément particulier découvert», a annoncé à l'AFP cette source. Auparavant, des gendarmes avaient indiqué à une journaliste de l'AFP sur place la levée du dispositif, alors que plusieurs véhicules des enquêteurs ainsi qu'un camion de pompiers quittaient le lieu des fouilles.
De très nombreux rubans blancs et rouges étaient encore présents le long de la route, selon cette journaliste.
Zone «bien ratissée»
Depuis le début de semaine, plusieurs dizaines de gendarmes avaient investi une zone forestière à Anould, village du département des Vosges situé à une quarantaine de kilomètres au sud du lieu où Lina a disparu en Alsace, de l'autre côté du massif. La forêt communale s'étend sur 963 hectares.
L'unité de fouilles opérationnelles spécialisée (FOS) était sur place, avait souligné cette même source. Il s'agit d'une unité du génie de l'Armée de terre, qui peut être sollicitée pour rechercher des corps enfouis ou enterrés.
«Un important travail d'enquête reste à accomplir pour parvenir à la manifestation de la vérité», a-t-il cependant souligné.
ADN découvert
Lina a disparu samedi 23 septembre 2023 en fin de matinée alors qu'elle avait quitté son domicile pour se rendre à une gare, distante d'environ trois kilomètres. Elle devait prendre le train pour aller retrouver son petit ami à Strasbourg.
Malgré plusieurs battues les jours suivants, aucune trace de l'adolescente n'a été retrouvée. L'enquête a toutefois connu un tournant avec l'annonce vendredi dernier par la procureure d'une «avancée majeure»: la découverte de son ADN dans une voiture volée, qui était recherchée par les enquêteurs car elle se trouvait non loin du lieu de la disparition de l'adolescente en septembre.
Les recherches entamées en début de semaine se basaient sur les données de géolocalisation de ce véhicule, qui indique quel itinéraire et quels arrêts il a effectués. Les enquêteurs effectuent leurs recherches là où le «véhicule s'est arrêté pendant un certain temps sans aucune explication plausible», a précisé jeudi une source proche de l'enquête. (jch/ats)
