A Bordeaux, en France, les inquiétudes quant à l'augmentation des cas Covid ne portent pas que sur les adultes. Depuis plusieurs jours, le centre hospitalier universitaire (CHU) de la ville fait face à l'arrivée conséquente de très jeunes patients, rapporte le 13 janvier Le Parisien.
Lundi, Brigitte Llanas, la cheffe de l’ensemble du pôle pédiatrie de l'hôpital en déplorait «une dizaine, en quelques heures». Ce mercredi 12 janvier, huit autres enfants ont été recensés. Parmi cette proportion quelque peu inquiétante, un nourrisson de trois mois. Son père alerte:
Ces mini-infectés présentent de la fièvre et de la toux, parfois même des troubles digestifs. Des symptômes liés à une contamination à Omicron, selon l'urgentiste de l'hôpital. Toutefois, la gravité de ce variant Covid n'inquiète pas tant que ça les médecins: «Omicron n’est pas plus sévère pour les enfants, les formes graves restent exceptionnelles», insiste le professeur Olivier Brissaud, le patron de la réanimation.
Au CHU de Bordeaux, ce qui alarme davantage, c'est le manque de personnel pour gérer l'afflux. Le journal français note des difficultés de recrutement de personnel et un taux d'absentéisme «qui flirte avec la barre des 15% contre environ 7% avant la pandémie»
Pour faire face au manque de personnel d'un côté et à la hausse des cas Covid pédiatriques – souvent combinés aux virus hivernaux – de l'autre, la cheffe de pôle insiste auprès du Parisien sur la nécessité d'être vacciné, même lorsqu'on est un enfant: «Cela a un bénéfice collectif, mais aussi individuel, le vaccin les protège non seulement des formes graves de Covid, mais aussi de la survenue de PIMS – le syndrome inflammatoire pouvant apparaître après la contamination de l'enfant.»