«Loin des sirènes médiatiques, le droit.» C'est ainsi que l'avocate d'Hassan Iquioussen a annoncé (et commenté) la décision du Tribunal administratif de Paris, qui vient de suspendre l'expulsion de l'imam sur lequel tous les projecteurs sont braqués depuis plusieurs jours en France.
Le Tribunal administratif de Paris vient de suspendre l'expulsion de M. #Iquioussen en ce qu'elle porterait une atteinte disproportionnée à sa vie privée et familiale. Loin des sirènes médiatiques, le droit.
— Lucie Simon (@LucieSimon94) August 5, 2022
La justice a considéré vendredi que cette expulsion, voulue, incarnée et décidée par le ministre de l'Intérieur Gérald Darmanin, «porterait une atteinte disproportionnée à sa vie privée et familiale».
De son côté, la représentante du ministère de l’Intérieur n'a pas changé son fusil d'épaule, durant l'audience, en redisant que les propos d’Hassan Iquioussen «constituaient le terreau d’actions terroristes», informe Libération.
Comme l'expliquait notre collègue jeudi, les autorités françaises «reprochent au prédicateur des propos anti-gays, anti-juifs, anti-laïcité, son compagnonnage un temps avec l'extrémiste Alain Soral, de même que son insistance à vouloir séparer les sexes dès l’adolescence au motif de la pudeur en islam».