L'assassinat du professeur Samuel Paty a eu lieu en 2020, cinq ans après l'attaque du magazine Charlie Hebdo. Image: sda
L'enseignant d'histoire-géographie a été décapité à l'âge de 47 ans près de son collège par un jeune radicalisé qui lui reprochait d'avoir montré des caricatures de Mahomet à ses élèves.
17.10.2022, 06:3217.10.2022, 06:44
Deux ans jour pour jour après l'assassinat de Samuel Paty, ce professeur tué par un jeune homme radicalisé, près de 300 personnes lui ont rendu hommage dimanche soir devant son collège de région parisienne.
Trois tentes blanches étaient dressées devant ce collège de Conflans, au nord-ouest de Paris, et ses grandes grilles de sécurité vertes, installées après l'attentat du 16 octobre 2020.
«C'était un prof avenant dont elle adorait les cours et qui la faisait sourire avec ses blagues»
Leyna, 15 ans, a été son élève.
Deux ans plus tard, Leyna (prénom modifié), une de ses élèves au collège, devenue lycéenne, va mieux; mais «l'image nette» de la tête décapitée de son enseignant reste présente.
«J'ai vu la photo qui circulait sur les réseaux sociaux. L'image est toujours aussi claire. Du coup, c'est beau d'avoir ce genre d'image»
Leyna, en désignant le visage de Samuel Paty, peint en bleu, blanc et rouge, sur une grande toile noire.
Comme l'ensemble de la classe politique française ce week-end, le président Emmanuel Macron lui a rendu hommage dans la matinée en tweetant : «A la Liberté, à l'Egalité, à la Fraternité. A Samuel Paty.»
«Deux ans après, nous avons séché nos larmes, nous avons pansé nos blessures, repris le cours de nos vies sans pour autant oublier ou pardonner.»
Le maire de Conflans, Laurent Brosse
«Nous devons plus que jamais chérir et préserver notre liberté», a ajouté l'édile, manifestement très ému. (ats/jch)
Les efforts diplomatiques en vue d'une trêve dans les combats à Gaza associée à la libération d'otages se sont intensifiés dimanche. Le Hamas étudie une contre-proposition israélienne pour un cessez-le-feu dans le territoire palestinien assiégé et menacé de famine.
Près de sept mois après le début de la guerre, l'armée israélienne a indiqué dimanche avoir frappé «des dizaines de cibles terroristes» dans le centre de Gaza.
