Cette annonce intervient au moment où l'épidémie semble de moins en moins contrôlée en France. Âgée de 74 ans, Roselyne Bachelot avait annoncé samedi sur Twitter avoir été testée positive «à la suite de symptômes respiratoires». Le lendemain de son entrée à l’hôpital, la ministre de la Culture a dû recevoir de l’oxygène supplémentaire.
Ancienne ministre de la Santé, Roselyne Bachelot a reçu une première dose de vaccin le 17 mars, ce qui semble indiquer que sa contamination a eu lieu peu avant ou juste après.
Je tenais à remercier tous ceux qui m’ont envoyé des messages chaleureux, ils me touchent et me portent!
— Roselyne Bachelot (@R_Bachelot) March 25, 2021
Je suis prise en charge par des soignants exceptionnels et bénéficie désormais d’une oxygénothérapie renforcée.
Prenez bien soin de vous et de vos proches,
Roselyne
Une autre ministre, celle du travail, Elisabeth Borne, avait annoncé, mercredi, qu'elle-même était sortie de l'hôpital. Elle y avait été placée sous surveillance médicale depuis quelques jours après avoir contracté le covid.
Le Covid-19 touche le gouvernement français à l'heure où il est appelé à agir davantage contre l'épidémie. Au total, dix-neuf départements sont soumis à des restrictions.
Le taux d'incidence progresse à grande vitesse depuis au moins deux semaines. Il dépasse les 400 nouveaux cas pour 100 000 habitants sur sept jours dans le Rhône, notamment à Lyon, et dans l'Aube, bien au-dessus du seuil d'alerte maximale (de 250).
Poussé par le variant anglais, jugé plus contagieux et plus virulent, le virus a progressé quasiment partout en France en mars, un scénario prévu par les épidémiologistes dès janvier.
En Ile-de-France, dans les Hauts-de-France et en Provence Alpes-Côte d'Azur, le taux d'occupation des lits en réanimation dépasse déjà les 100% des capacités initiales et les marges diminuent dans les autres régions.
L'Allemagne et l'angleterre ont annoncé vouloir classer la France en zone à haut risque, ce qui devrait entraîner des restrictions à l'entrée sur son territoire. (ats)