En septembre 2020, Freeze Corleone se retrouvait accusé d'antisémitisme, de complotisme et de nazisme par la Ligue internationale contre le racisme. En cause: les textes crus de nombreux de ses morceaux dont celui de son premier album intitulé «La menace fantôme» (2020). Exemple:
Les politiciens français, dont le ministre Gérald Darmanin, s'étaient alors emparés de l'affaire afin d'attaquer en justice le membre du 667. La polémique avait été telle que les plateformes de streaming avaient stoppé la diffusion de son premier opus alors certifié disque de platine. En Suisse, l'événement genevois Beat Festival avait interdit la venue de l'interprète.
Aujourd'hui, la musique de Freeze fait à nouveau parler de lui, mais d'une manière complètement différente. Mercredi, le média Kultur a relayé, sur Twitter, la photo d'un livre scolaire se penchant sur l'affaire. La musique du rappeur est prise en exemple afin de notamment démontrer les limites de la liberté d'expression.
📚Freeze Corleone est désormais étudié en cours de philosophie au sujet de la liberté d’expression. pic.twitter.com/RriGrHH3J3
— Kultur (@Kulturlesite_) September 15, 2021
Cette affaire a également été citée dans un exercice de droit, comme on l'apprend dans le média Interlude. L'étude s’appuie sur les propos du ministre de l’Intérieur, afin d'analyser les responsabilités des artistes face à leurs propos.
L'interprète de «Freeze Raël» (2020) a réagi à cette info en retweetant l'article d'Interlude qui avait également relayé la nouvelle sur Twitter. Il s'est auto-proclamé «Prof Chen».
Prof chen https://t.co/5kMilyuzVo
— Free Senegal 🇸🇳🇸🇳🇸🇳 (@freezecorleone) September 15, 2021
(mndl)