«La prochaine fois, tu boiras de la javelle, ça ira plus vite». C'est l'une des nombreuses menaces proférées par la chanteuse Iambillies à l'encontre de Mila dans un Live sur Instagram.
Quelques instants plus tôt, Mila s'était connectée sur la vidéo pour lui envoyer quelques messages de soutiens et d'encouragements dans son live pour sa musique. «J'ai été bienveillante, je voulais juste l'encourager», explique la jeune femme sur son compte Twitter.
Ses bonnes intentions n'ont pas été accueillies avec autant de bienveillance. Les insultes à son encontre se mettent vite à pleuvoir. Mila en a alors enregistré des extraits pour les poster sur les réseaux sociaux:
Je n’ai pas pu tout capturer, et je ne peux pas tout montrer car la vidéo est trop longue. Le reste des insultes (bien pires encore) des menaces et incitations à mon suicide et mon harcèlement qu’elle a balancé en live seront remises à la justice. Je porte plainte demain. (1) pic.twitter.com/zuvFw6lhCu
— Mila (@magicalorrs) November 2, 2021
Il y a un an, la jeune chanteuse avait déjà publié une vidéo sur la plateforme TikTok pour s'en prendre à Mila. «J'ai continué de la suivre et ce soir je lui ai envoyé quelques messages de soutiens et d'encouragements dans son live pour sa musique», écrit Mila.
Jeudi 4 novembre, l'avocat de la jeune femme, Richard Malka, a confirmé au Figaro que le dépôt de plainte était «en cours», qu'il interviendrait formellement «aujourd'hui ou demain».
Mila et Richard Malka tentent en effet de retrouver l'intégralité des propos de la chanteuse, effacés à la suite de l'emballement de l'affaire sur les réseaux sociaux.
«Demain, au lieu d'aller travailler et d'avoir une vie comme tout le monde, j'irai porter plainte contre elle, et je suis fatiguée de faire cela», a écrit la jeune femme.
Demain, au lieu d’aller travailler et d’avoir une vie comme tout le monde, j’irai porter plainte contre elle, et je suis fatiguée de faire cela.
— Mila (@magicalorrs) November 2, 2021
Il ne faut pas rester sans rien faire, je n’en peux plus il faut que cela cesse.
C’est un appel à l’aide, s’il vous plaît. (7)
Ce n'est de loin pas la première action en justice intentée par la Française de 17 ans. Mila s'était fait connaître en janvier 2020 pour une vidéo polémique sur l'islam, qui lui avait valu une avalanche de menaces de mort.
En juillet dernier, onze jeunes ont été jugés pour avoir participé au cyberharcèlement de Mila. Ils ont été condamnés entre 4 et 6 mois de prison avec sursis.