Depuis Bondy, à l'est de Paris, l'ancienne ministre de la Justice de François Hollande, Christiane Taubira (c'est elle 👇), a indiqué qu'elle «accepterait le verdict de la Primaire populaire», «dernière chance d'une union possible de la gauche». Cette initiative citoyenne pilote une «investiture populaire», à savoir un vote de ses plus de 300 000 signataires du 27 au 30 janvier pour désigner leur candidat d'élection.
Christiane Taubira et la candidate socialiste Anne Hidalgo l'ont évoquée comme moyen possible pour trancher entre les cinq principales candidatures à gauche. Mais l'écologiste Yannick Jadot, l'insoumis Jean-Luc Mélenchon, le communiste Fabien Roussel et le chantre de la «Remontada de la France» Arnaud Montebourg ont dit non.
A droite, c'est l'annonce par l'ancien numéro 2 de Les Républicains (LR) Guillaume Peltier (ici 👇) de son ralliement à Eric Zemmour (Reconquête!) qui a fait des vagues.
«J'ai pris la décision de soutenir le seul candidat de la droite, le seul candidat fidèle aux valeurs du RPR, le seul candidat capable de battre Emmanuel Macron parce que capable de rassembler tous les électeurs de droite», a indiqué aux médias français Cnews et Europe 1, le député du Loir-et-Cher, qui devrait devenir le porte-parole de la campagne d'Eric Zemmour.
Et d'appuyer sur un point sensible dans la campagne de la candidate de LR: «Je n'ai aucune garantie d'un non-ralliement (de Valérie Pécresse) à Emmanuel Macron», a-t-il critiqué, jugeant que «Valérie Pécresse et Emmanuel Macron, c'est la même chose». Peltier a été aussitôt exclu de LR et le camp Pécresse a multiplié les condamnations face à «l'opportunisme» et la «trahison» d'un «transfuge».
Depuis Perpignan, l'autre candidate à l'extrême droite, Marine Le Pen (RN, ici 👇), a relevé que «là où Peltier passe, les campagnes trépassent». Elle a pronostiqué que l'ex-polémiste «terminera en dessous de 10%» au premier tour de la présidentielle.
Eric Zemmour, qui a vu un «tournant» dans le soutien de Peltier, présentera, lui, lundi ses voeux à la presse depuis son QG de campagne à Paris et dévoilera également le premier thème de son programme. Samedi, Valérie Pécresse avait, pour sa part, pris pour cible Emmanuel Macron, un président «pyromane» et «déconnecté des aspirations profondes» des Français, selon elle. (jah/ats)