
Salah Abdeslam, en noir, est le seul membre encore en vie des commandos.Image: sda
Les premières victimes des attentats du 13 novembre 2015, toujours traumatisées, ont commencé à témoigner mardi devant la cour d'assises spéciale de Paris.
28.09.2021, 17:3428.09.2021, 18:07
Près d'un mois après le début du procès, la cour a commencé à entendre mardi les témoignages des victimes du Stade de France, aux abords duquel trois kamikazes se sont fait exploser, faisant un mort. Six ans après les faits, elles sont toujours traumatisées.
«J'ai été choqué par ce tronc humain coupé en deux, ces morceaux de chair un petit peu partout»
Un retraité de la gendarmerie
«Gendarmes, policiers, pompiers, on est tous formés (...) Quand on est appelé pour une intervention, on se prépare sur le trajet. (Mais) on n'est pas formé à voir un kamikaze»
Un major de gendarmerie
Un procès hors norme
«Environ 350» parties civiles – rescapés des attaques et proches des victimes – ont demandé à témoigner, a rappelé le président Jean-Louis Périès avant de donner le coup d'envoi de cinq semaines d'auditions.
Au total, plus de 2200 personnes se sont constituées parties civiles à ce procès, qui juge depuis le 8 septembre et pour environ neuf mois vingt accusés. Le seul membre encore en vie des commandos Salah Abdeslam. (ats/asi)
Les pays autour de la mer Baltique sont en état d'alerte car la Russie instrumentalise les réfugiés contre eux. La zone est désormais sous haute surveillance et la Finlande ferme sa frontière orientale.
Depuis jeudi, on ne trouve plus de réfugiés transis de froid, vêtus de vêtements légers et de baskets, dans les forêts de la région frontalière entre la Finlande et la Russie. Alors que les températures avoisinent les -30 degrés, la Finlande a décidé de fermer son dernier poste-frontière encore ouvert, tout au nord de la Laponie.